• Chaque année, j'attends l'automne avec impatience, un peu pour les légumes d'hiver, beaucoup pour les plats mijotés, passionnément pour le gibier, et à la folie pour les champignons.
    Cèpes, girolles, chanterelles, trompettes de la mort, autant de noms qui me font rêver. Et quand tous ceux-ci ont disparu des étals, arrive la truffe.
    La truffe, j'en suis fou !<o:p></o:p>

    Petits conseils pour bien cuisiner les champignons <o:p></o:p>

    Évitez de les mouiller, saisissez les à feu vif. 
    Si vous les achetez, préférez toujours les plus petits, ils seront plus fermes et moins sujets à abriter de petites bêtes rampantes indésirables. 
    Enfin, si vous trouvez de petits cèpes bouchons très fermes et sains, essayez de les manger crus, en carpaccio, avec un filet d'huile d'olive, du persil plat ciselé, des cristaux de sel de Maldon, du poivre du Viêt-Nam et pourquoi pas quelques copeaux de parmesan. 

    Quel vin servir avec des champignons ?<o:p></o:p>
    Lorsque les champignons sont servis en garniture ou qu'ils font partie intégrante d'un plat, mieux vaut chercher le vin qui s'associe avec l'ingrédient principal du plat. 
    Mais lorsque le champignon est cuisiné pour lui-même, il se montre bon prince, il se marie avec de nombreux vins blancs, beaucoup de vins rouges et quelques vins liquoreux.
    Ce n'est pas pour autant que le choix du vin est facile, car si la plupart des accords ne sont pas choquants, l'osmose est rare et difficile à trouver.



    Lorsque des champignons sont intégrés aux œufs, omelettes, œufs brouillés, soufflés, je préconise systématiquement un vin liquoreux, dont le sucre s'harmonisera avec les champignons et dont la structure évitera les écueils dus aux œufs.

    Pour les autres cas de figure, il n'y a pas de règle précise pour décider s'il faut ouvrir un vin blanc ou un vin rouge. 
    Tout au plus peut-on émettre le postulat que plus on a la texture brute du champignon, mieux un rouge devrait convenir.
    En d'autres termes, du blanc sur les soupes, les champignons cuits longtemps, donc mous, et du rouge sur les champignons en morceaux peu cuits.<o:p></o:p>

    Quelques exemples de beaux accords à essayer absolument !<o:p></o:p>
    Sur les risotto aux cèpes.
    Saint-Emilion Grand Cru Classé Château Soutard 2000 Le Domaine vient d'être vendu en 2006, le 2000 a donc été vinifié par François des Lignéris et son maître de chai dans la plus pure tradition saint-émilionnaise.<o:p></o:p>

    C'est un vin qui commence à bien s'ouvrir, avec des tannins fondus, pas marqué par le bois pour deux sous, mais avec des notes de sous-bois et de champignons (tiens donc !).<o:p></o:p>

    Une superbe expression du terroir de Saint-Emilion. Cette absence de tannins agressifs se laisse enrober par le gras du risotto, tandis que les notes de champignons du vin se fondent avec celles du plat. C'est un accord majuscule.<o:p></o:p>
    Ce vin s'associera aussi à une lamproie à la Bordelaise, à des pâtes aux truffes, à un carré d'agneau grillé et à quelques gibiers à poils.<o:p></o:p>

    Entre 25 € et 30 € chez les bons cavistes.<o:p></o:p>
    C'est cher, mais c'est une belle expérience. Château Soutard<o:p></o:p>
    Sur les cèpes à la persillade.

    Pessac-Léognan rouge Château Haut-Lagrange 2001
    Ce Pessac a la particularité de n'être élevé en barriques que pour une faible proportion. Ce qui lui confère une franchise de fruits absolument pas masquée par des notes vanillées ou boisées. Du coup, ses tanins ne se durcissent pas au contact de l'ail, et les saveurs champignonnées du plat se fondent à la fraîcheur de son fruit.
    la côte de veau aux morilles fonctionne aussi très bien avec ce Pessac, mais aussi le magret de canard grillé, le foie de veau aux épinards, et même quelques fromages à pâte dure.
    Moins de 20 €.

    <o:p></o:p>
    Sur le capuccino de champignons.
    Vin de Pays d'Oc "Chardonnay" Château Saint Martin de la Garrigue 2004
    Le cappuccino est par essence de texture velouté. Le vin blanc utilisé à sa confection appelle l'accord d'un vin blanc. 
    Il faut donc un vin blanc sec et gras, qui se superposera à l'aspect crémeux du plat. Un des cépages répondant à cette définition est le chardonnay. 
    Pour une fusion encore plus parfaite, sortons de la Bourgogne produisant des vins un peu vifs pour aller sur des climats plus chauds, tels les coteaux de Montagnac, au dessus de l'étang de Bouzigues. 
    Pour ce vin, je ne vais pas vous conseiller de plats précis, mais vous indiquer quelques " catalyseurs " qui assurent un lien : les champignons, l'oseille, les noisettes, le gingembre, la crème fraiche et le beurre noisette.
    Autour de 12 € chez de nombreux cavistes. Château Saint martin de la Garrigue<o:p></o:p>

    Sur les pleurotes au chèvre frais.


    Cheverny "la Haute Pinglerie" Domaine des Huards 1998 Ces pleurotes macèrent littéralement dans un mélange de crème et de fromage de chèvre frais additionné d'épices. 

    Avec le vin, il faut donc " casser " cette texture crémeuse avec un vin très sec, mais il faut aussi que ses arômes supportent les épices. 

    La région qui me vient immédiatement à l'esprit est celle de Cheverny où les vins répondent à ces deux caractéristiques, y ajoutant une acidité très prononcée qui pourrait nuire à l'équilibre général, sauf si on attend qu'elle se fonde naturellement avec le temps. 

    C'est pourquoi je vous propose un vin de 8 ans, que l'on trouve encore assez facilement chez les bons cavistes. 

    Vous pourrez ouvrir ce vin facilement à l'apéritif ou en entrée avec des charcuteries grasses, rillettes ou andouille par exemple, ou encore des appareils avec œufs et lait ou crème, comme les quiches.

    Autour de 10 € chez de nombreux cavistes Domaine des Huards...<o:p></o:p>



    Cette page sur Quel vin boire avec les champignons 
    est proposée par les blogs:



    Http ://pmarchesseau.ar.com 
    Http://Chefentoque.kazeo.com


    imprimer le documentImprimer la page sur Quel vin boire avec les champignons.
    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire


  • Les endroits magiques existent, j'en ai découvert un.
    Chamonix cette belle et grande station d'hiver ou d'été est connue pour être la capitale du Mont Blanc le plus haut sommet d'Europe qui culmine à 4810 mètres.
    On va à Cham pour le sport, pour la montagne, pour la marche, pour le ski ou tout simplement pour le s'oxygéner. Personne aujourd'hui, ne va à Cham pour sa gastronomie même si de bons restaurants vous offrent un panel de qualité de plats montagnards très bien faits et forts agréables à manger.

    Cette cuisine vous tient bien au corps et les vins de Savoie ou de la Suisse toute proche accompagnent à la perfection ces moments de détentes. Pour s'étendre un peu nous pourrions nous féliciter de la qualité de ses fromages , de son lait, de ses eaux de Thonon, et de sa charcuterie de montagne. Mais la haute gastronomie ici est aujourd'hui disparue, depuis que Pierre Carrier patron du Hameau Albert premier a décidé de se consacrer à sa jeune épouse. Son gendre le remplace à la tête de son restaurant étoilé, mais il n'a ni le talent, ni l'envie de marcher dans les traces bien marquées de son illustre beau père...


    Pou ma part, écoeuré, j'ai quitté la table avant la fin du repas laissant à la puissance invitante, ma femme le soin de régler la note. A ce prix là, on est en droit d'attendre autre chose. Il est à craindre que les macarons du Michelin s'envolernt vers d'autres cieux plus cléments à moins que le patriarche ne se réveille et reprenne en main les rennes des cuisines de son restaurant. Il a du s' en apercevoir car les clients locaux ont beaucoup de mal à retrouver le chemin de cette ex belle table... Dommage.

    Pourtant à quelques kilomètres de là sur la route d'Argentière, il y a un petit nid montagnard qui s'appelle le village du Lavanchet. Juste au dessus à 4 ou cinq lacets de montagne j'ai découvert grâce à mon petit fils qui vint cet été faire un job de vacances dans cet endroit de rêve.

    Tout y est, décor naturel alpestre et boisé, décors extérieurs, décors intérieurs, l'accueil est un rêve comme il n'en existe plus nulle part et sa cuisine fut une découverte du niveau des meilleurs 3 étoiles de France. La relève de l'homme au chapeau ,Marc Veyrat , est assuré en Haute-Savoie.

    Je ne vous décrirai pas l'endroit, la majesté du lieu demande de la discrétion .Je ne vous parlerai pas des gens qui y viennent, tout ne sera que surprise, mais quelle surprise....Les prix, ce genre d'endroit ne peut pas être gratuit mais compte tenu de ceux pratiqués dans les mêmes hôtels des grandes chaînes connues ce n'est pas cher.

    Il a été classé pour les futurs jeux Olympiques d'Annecy par l'organisation parmi les 3 endroits royaux réservés aux invités d'honneur. Rois, Reines, Princes, Princesses, Présidents etc....Excusez du peu...Sur les 3 endroits réservés pour les hôtes de grand luxe il en possède 2...

    Philippe, le Maître des lieux, l'architecte, le Maître d'oeuvre, le fouineur, le décorateur, le réceptioniste, cette ex star du monde du cinéma et des grands festivals est partout à fois. Mais, avec la discrétion des grands qui sait se montrer que quand c'est opportun...

    La cuisine ne vaut pas le détour, elle vaut à elle seule le déplacement...Le chef ne vous présente pas une carte comme ailleurs, il créé selon son inspiration des plats d'exceptions qui germent dans son esprit en fonction du marché du matin. Il travaille avec une petite équipe et continuera dans cette inspiration du jour à créer des goûts nouveaux.

    Son jeu de bouche en apéritif est un appel aux sens les plus aigus dans une volupté conquérante de saveurs presque inégalées...le tout dans une simplicité d'homme qui est l'apanage des futurs très grands.

    La seule indication que je donnerai, ne vous attendez pas à un immeuble de standing à la Hilton mais à de petits chalets individuels à flanc de montagne qu'il a démontés dans les alpages et remontés dans son hameau qui n'a aucun égal sauf celui du talent et du bon goût.

    J'arrête mon ditiranbique monologue de louanges car je sais que dans son fond intérieur philippe n'aimerait pas. Il est resté un homme simple qui sait depuis longtemps qu'une réputation se forge par le travail et se détruit par l'orgueil.

    Merci Philippe et son équipe pour le clou de ce week-end magnifique que nous avons passé et où notre rencontre fut un moment rare dans notre vie d'homme.

    A bientôt j'espère....



    Pierre Marchessseau
    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire

  • Il est impardonnable de visiter la Colombie et de ne pas goûter <o:p></o:p>
    Sa cuisine traditionnelle...<o:p></o:p>

    La Colombie possède beaucoup de choses pour séduire: une vaste offre de recettes traditionnelles de toutes les régions, mais aussi les nouvelles tendances qui utilisent les produits typiques pour réaliser des plats innovateurs.<o:p></o:p>

    On dit que l’une des stratégies pour faire succomber quelqu’un, c’est de lui préparer de bons plats. «Séduire par le goût» comme le dit donc la phrase populaire “barriga llena, corazón contento” quand le ventre est plein, le cœur est content.<o:p></o:p>

    La cuisine typique colombienne est très diverse, comme son climat, ses paysages et ses manifestations culturelles, car en dehors de la fertilité de sa terre qui produit de tout, il y a aussi l’imagination sans limites d’experts chefs- cuisiniers qui créent en permanence de nouvelles recettes.<o:p></o:p>
    Plats traditionnels colombiens<o:p></o:p>

    Bandeja paisa<o:p></o:p>
    La bandeja paisa par exemple, typique du département d’Antioquia et ses environs, dont l’ingrédient principal sont les haricots cultivés dans la région. la Colombie est le premier producteur de haricots de la zone andine et c’est le premier produit de consommation nationale.<o:p></o:p>


    L’Ajiaco santafereño<o:p></o:p>
    L’ajiaco santafereño, typique de l’intérieur de la Colombie, est une soupe préparée à base de plusieurs variétés de pomme de terre cultivées sur le haut-plateau du Cundinamarca et du Boyaca, qui contient aussi des guascas, des herbes aromatiques, du maïs et du poulet paysan de la région.<o:p></o:p>

    Cependant, l’art de la gastronomie a voyagé avec les cuisiniers, et il est possible actuellement de trouver, dans les villes, à la campagne et à la portée de tous, une grande variété de plats de toutes les régions.<o:p></o:p>

    Les touristes sont agréablement surpris par la diversité et la richesse de la cuisine typique, qui est diffusée également par les Colombiens qui vivent à l’étranger et qui sont de vrais ambassadeurs de la culture et des traditions colombiennes.<o:p></o:p>

    Je veux déguster vos plats typiques…” est une phrase très courante parmi les touristes étrangers qui visitent la Colombie.<o:p></o:p>
    Saveurs colombiennes dans la cuisine contemporaine<o:p></o:p>
    L’imagination des cuisiniers colombiens est très étonnante car ils sont continuellement en train de consulter et de faire des recherches sur L’histoire et les ingrédients afin de réaliser toujours de nouveaux plats qui vous captiveront.<o:p></o:p>

    Julián Gómez Simonds, jeune chef expérimenté, est un professionnel qui travaille en permanence sur la création de nouvelles recettes à partir de saveurs et d’ingrédients originaires de Colombie, pour obtenir des textures, des couleurs et des formes assez surprenantes.<o:p></o:p>

    Gómez et Alejandro Olaya ont réalisé un travail de terrain et de recherche dans toute la Colombie, ce qui leur a permis de connaître les stratégies, les méthodes et les ressources disponibles et de créer ainsi le nouveau menu du restaurant Habemus Papa dans le quartier d’Usaquén à Bogotá. <o:p></o:p>

    Olaya, le gérant, dit que cette expérience leur a servi pour commencer une révolution dans la cuisine colombienne à travers la préparation de recettes qui rappellent le goût des régions, mais qui ne remplacent pas les menus traditionnels. Ils ont donc créé la tarte paysanne de cabrito, c’est de la chèvre. le mérou saveur Caraïbe ou les palmiers de Guapi en trois temps.<o:p></o:p>

    "Ces plats sont un exemple de la manière d’utiliser les saveurs et les ressources disponibles dans toutes les régions du pays, pour créer des plats authentiques de Colombie avec une touche plus moderne", dit Gómez, le chef créateur qui, en 2007, a représenté la Colombie à une manifestation culturelle et gastronomique dans le cadre de la Foire International du Livre de Guadalajara.<o:p></o:p>

    Mélanger les produits locaux, c’est voyager dans le pays.


    Empanadas Colombiens


    La tarte de cabrito est une recette qui rappelle le département du Santander, car elle utilise l’ingrédient symbole de la région, le cabrito, servi avec une tortilla.<o:p></o:p>
    C’est une omelette spéciale aux pommes de terre. Le mérou fait une fusion entre les fruits de mer des Caraïbes, la banane frite, l’igname et le coco, qui sont des ingrédients traditionnels de la cuisine de la côte.<o:p></o:p>
    Les palmiers de Guapi sont mélangés avec des fruits de mer et de la purée de morue, produits traditionnels de la côte Pacifique dans le département du Cauca.<o:p></o:p>

    Ce plats, en même temps qu’ils enrichissent la cuisine nationale, deviennent des produits d’exportation qui contribuent à positionner la cuisine colombienne parmi les plus recherchées au niveau international, grâce à sa saveur et à sa présentation.<o:p></o:p>

    Goûter les recettes contemporaines colombiennes équivaut à établir un lien qui évoque et qui nous transporte à l’intérieur de ses régions diverses et jolies. Elles nous conduisent sur la route du goût et de l’imagination jusqu’aux cuisines de tout son territoire. Les saveurs de Colombie séduisent et laissent de bons souvenirs.<o:p></o:p>


    Recettes à base de café de Colombie...

    Café à la cannelle

    Ingrédients pour 4 personnes:
    • 4 cuillerées de café moulu 
    • 1 pincée de cannelle en poudre 
    • 2 petits morceaux d’écorce de cannelle 
    Préparation 

    • Préparez un expresso. Ajoutez une pincée de cannelle. Servez avec un demi morceau d’écorce de cannelle dans chaque tasse.

    Café à la cardamome

    Ingrédients:
    • 3 tasses de café chaud et fort 
    • 3 graines de cardamome
    • 4 cuillerées de rhum 
    • 4 petites cuillerées de sucre 
    Préparation:

    • Faites légèrement chauffer le rhum avec la 
    • cardamome et le sucre. 
    • Ajoutez le café chaud et servez.

    Café à l’orange

    Ingrédients:
    • 3 tasses de café fort 
    • 3/4 de tasse de jus d’orange 
    • écorce d’orange
    • 4 petites cuillerées de crème 
    • sucre 
    • cannelle en poudre 
    Préparation:

    • Préparez le café. 
    • Pelez l’orange et ajoutez le zeste au café chaud, 
    • couvrez et laissez refroidir. 
    • Tamisez et mélangez avec le jus d’orange, 
    • le sucre et la crème. 
    • Servez sur de la glace et ajoutez la cannelle. 
    • Décorez avec du zeste.

    Café pilé


    • Préparez le café, sucrez-le et mettez-le au congélateur dans des bacs à glace. 
    • Une fois que les cubes sont faits, pilez-les. 
    • Servez immédiatement dans un verre haut.

    Café glacé


    • Préparez un café fort et laissez refroidir au réfrigérateur. 
    • Passez-le au mixeur avec de la glace pilée et du sucre. 
    • Servez immédiatement.

    Café indien

    Ingrédients pour 4 personnes:
    • 4 cuillerées de café moulu 
    • 4 cuillerées de mélasse 
    • 4 cuillerées de rhum 
    • 1 petite cuillerée de maïzena 
    • 4 cuillerées de lait de coco 
    Préparation:
    • Préparez un café long et sucré avec la mélasse. 
    • Versez le rhum. 
    • Mélangez le maïzena avec le lait de coco. 
    • Faites cuire jusqu’à épaississement. 
    • Répartissez la crème dans quatre tasses. 
    • Versez dessus le café chaud.

    Café glacé à la cannelle

    Ingrédients:
    • 2 1/2 tasses de café extra fort et chaud 
    • 3 écorces ce cannelle 
    • 4 clous de girofle 
    • 2 cuillerées de sucre brun 
    • glace
    Préparation:

    • Ajouter les clous de girofle et la cannelle au café.
    • Couvrir et laisser reposer pendant une heure. 
    • Enlever les clous de girofle et la cannelle. 
    • Ajouter le sucre et remuer. 
    • Mettre des glaçons dans des verres.
    • Servir le café.

    Café moka chaud

    Ingrédients:
    • 2 tasses de café fort 
    • 1 cuillerée de cacao en poudre 
    • 4 cuillerées de crème de café 
    • 1/2 tasse de crème de lait fouettée 
    • quelques gouttes de chocolat pour décorer
    • sucre 
    Préparation :

    • Mélangez le cacao et le sucre avec le café bien chaud, 
    • Ajoutez la crème de café. 
    • Décorez avec de la crème et quelques gouttes de chocolat.

    Capuccino fait maison

    Ingrédients:
    • 7 tasses de café fort et chaud
    • 2 cuillerées rases de sucre
    • 9 cuillerées de lait en poudre
    • 3 cuillerées de liqueur de café
    Préparation:

    • Mélangez tous les ingrédients dans un mixeur 
    • jusqu’à obtenir de la mousse et servez immédiatement. 
    • Décorez avec de la cannelle en poudre.

    Cocktail au café

    Ingrédients:
    • 2 verres de cognac 
    • 1 verre de porto 
    • 2 jaunes d’oeuf 
    • 2 cuillerées de crème de lait 
    • 2 cuillerées de sucre 
    • 1 tasse de café noir concentré 
    Préparation:

    • Battez le tout pendant 30 secondes dans un mixeur. 
    • A la fin ajoutez de la glace.

    Punch au café

    Ingrédients pour 4 personnes:
    • 4 cuillerées de café moulu
    • 2 écorces de cannelle
    • 1 écorce d’orange 
    • 4 petit verres de rhum 
    Préparation:

    • Préparez 4 petites tasses de café court. 
    • Versez-les dans un caquelon en terre cuite et faites chauffer à feu doux. 
    • Ajoutez la cannelle et l’écorce d’orange. 
    • Faites chauffer le rhum à part et versez-le sur le café. 
    • Faites flamber.
    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire

  • Carte du Parc
    La carte du parc
    Vous voyez Pata, pas loin de Santa Cruz del Valle Ameno? Remontez un poil vers le nord, à l'intersection avec le Rio Tuichi se trouve la communauté Virgen del Rosario. Notez qu'au sud, on repère Charazani donc j'ai déjà parlé plusieurs fois, avec les eaux thermales, où je suis retourné avant-hier pour y rester 4h...

    A l'entrée du Parc Madidi


    Hola hola ! Dernières nouvelles avant l'immersion! je suis arrivé hier à Apolo, ville frontière du Parc National Madidi... gros changement d'ambiance, ici c'est une sorte de petite plaine d'altitude entourée de collines pelées par les anciens incendies provoqués par les populations des alentours, afin de faire paître leurs bétails... depuis 50 ans la forêt n'a pas repoussé et ces collines ressemblent à des savanes africaines. Apparemment la forêt amazonienne souffre énormément de ce genre de pratiques, ce qui est un problème dont on parle très peu.



    J'ai fait mon baptême de jungle! il y a deux jours je suis parti avec Bruno et Mario, un villageois de Niñocorín, dans un coin à mi-chemin de Charazani et Apolo 3 heures de bus. Il y a 8 ans une coopérative communautaire avait tenté de s'installer dans une superbe vallée, où poussent des fruits en pagaille: avocats, bananes, ananas, papayes, oranges, chirimoyas et des dizaines d'autres aussi étranges de nom que d'apparence.





    On a donc décidé d'aller y faire un tour pour voir de quoi ça avait l'air, sauf que la voie ouverte il y a huit ans a bien sûr disparu depuis... on s'est donc frayé un chemin à coups de machette que j'ai achetée à La Paz pendant trois heures, en plein versant, pour arriver quasiment au sommet de la crête, mais on n'a finalement rien pu voir faute de temps, question de concordance de bus.




    J'ai vu mes premières fourmis de deux centimètres, mes premières lianes et mes premiers moustiques... sympas. Donc demain je pars pour Tuichi (Virgen del Rosario) avec Bruno, Michel, Denis, et Rasmus et Siine, deux danois rencontrés par hasard, et... deux mules: on est assez chargés puisqu'on amène des vivres supplémentaires, genre 25 kilos de farine de blé et des kilos d'autres céréales et féculents. On en a pour 15h de marche, on va probablement partir à 3h du matin sous les étoiles, pour arriver en une journée, avant la nuit.



    Au menu des horreurs: serpents sauteurs, cracheurs ou à sonnette, scorpions, guêpes attaqueuses et moustiques rageurs. Mais heureusement dans la rivière il n'y a ni raies électriques ni caïmans, seulement des tourbillons... Allez faire un tour sur le site du Parc!

    Demain le départ, enfin!
                                                       Papillon géant d'Amazonie

    Ce sont les dernières nouvelles avant quelques semaines... pour l'interlude je tiens à tous vous remercier de suivre ces premières esquisses d'aventure, et pour vos messages encourageants... C'est maintenant que je vais en avoir besoin!
    A bientôt...


    Des gorges à revendre...




    Voiiiiilà! Les dernières photos, qui datent pour certaines d'il y a 2 semaines.
    Nous sommes partis une journée dans la Valle de los Animas, à 40 min de La Paz en bus. En montant vers le col surplombant la vallée, il y avait sur notre gauche un petit canyon creusé au fil des... décennies? siècles? très impressionnant en tout cas.
    Les deux filles sont deux allemandes travaillant sur La Paz que nous avions rencontrées quelques jours avant.




    El Valle de Los Animas



    Une vue de loin....

    On pouvait voir La Paz depuis le col...


    ... ah oui, les chiens... tous plus dégénérés les uns que les autres. Celui-ci est "typique".


    Toujours la vallée.


    Nous voici à Copacabana, 2ème édition! cette fois-ci, les nuages n'étaient pas au rendez-vous. Donc là, c'est le Lac Titicaca, à gauche on ne voit pas de montagnes à l'horizon car c'ast à plus de 150 km.
    On peut voir au fond la grande Ile du Soleil (Isla del Sol)


    La particularité de Copa: son "mirador" dédié aux sept douleurs de la Très Sainte Immaculée Conception, la Grande Star bénissant tous vos biens, de votre pc à votre flotte de Taxis, j'ai nommé la Vierge Marie. Un lieu saint pour les Boliviens.


    La baie de Copa


    Copa, en regardant plus à gauche


    Toujours la baie


    La Paz, pour mettre en évidence la genre de trafic urbain: Sept files, des feux presque anecdotiques, un type qui change sa roue au milieu, et bien sûr quelques fliquettes jouant du sifflet pour désengorger tout ca. Les flics en ont pas l'air, mais sont efficaces.



    Une vue de La Paz en montant à l'Alto, la ville sur l'altiplano surplombant la capitale. On y passe pour aller à l'ouest et au nord de la ville.
    Au fond, c'est l'Illimani, le "père" et symbole emblématique de la ville, qui culmine dans les 6400m...


    Petit séjour dans la cordillière d'Apolobamba: là c'est en descendant du village de Charazani, vers Niño Corín, le village on l'on a filmé le guérisseur Kallawaya.


    Toujours sur la route de Niño Corín (à pieds y en a pour 1h-1h30)


    Le village de Charazani, vu d'en face.


    Voici Niño Corín, de l'autre côté.


    Stathis, le grec en vadrouille, la petite Marina et le bébé Kanaoqa


    L'église de Niño Corín, sur la montagne le séparant de Charazani.


    Dans la maison de Feliciano, lors du tournage

    Le système des restaus

    Les rues foisonnent de petits restaurants qui proposent suivant l'heure de la journée: des "almuerzo" déjeuner ou des "cena" dîner. Chaque repas se compose de la manière suivante: parfois une entrée, une soupe, un plat segundo et à la fin thé, café ou maté de coca mon préféré. A chaque fois sur la table se trouve un petit ramequin de yajua, ce mix de tomate-locoto ,super piment qui agrémente... tous les plats. Un jour on a réussi à le finir à quatre, mais nos bouches tiraient la gueule, si j'ose dire.
    Le truc c'est qu'il n'y a qu'un petit pain par personne, et jamais d'eau sur la table. Les gens ne boivent pas directement, la soupe est l'unique source de liquide. Alors dans les restaurants ils vendent en plus des bouteilles de boissons au goût douteux de bonbon à la fraise, du coca frelaté (inca cola, coka quina), et autres breuvages plus sucrés les uns que les autres.

    Pour le service, attention: ZERO minute d'attente entre chaque plat, parfois même le plat arrive alors qu'on a pas fini la soupe... pareil pour le maté. Du coup en 20 minutes c'est plié. Il y a toujours une télé ou une radio allumée, il est de bon ton de scotcher les émissions débiles et autres téléfilms à la "Feux d'l'Amour" en mangeant.

    D'ailleurs c'est koikon mange? 
    Soupe de riz ou de pâtes (pas chargées) avec des herbes et des épices: très bonnes. Parfois aussi crême de maïs, ou de champignons. Dans tous les cas les soupes sont très liquides. Pour les plats, généralement c'est du riz avec du poulet frit, en milanaise ou encore haché-cuisiné, de la viande (même chose que pour le poulet), des pâtes en sauce, de la tortilla bizarre, et le top du top: le "falso conejo" = "faux lapin". Ne me demandez pas ce que c'est, même après avoir goûté (en une tranche panée) je n'en sais pas plus.

    Dernière chose, les animations: il y a très souvent des gamins ou des types sans le sou qui se pointent dans le restau, pour jouer un air de flûte de pan (zampoña), de charango ou de boîte de conserve "grattée"... bien sûr après ils font toutes les tables pour demander 1 bol ou 2. Finalement c'est sympa, et au moins les mecs se tirent le doigt pour faire la manche, c'est toujours mieux que de brandir une tasse sans rien faire.

    Fatigué mais heureux

    Hola hola! j'en peux plus... je rentre de Niño Corin, un village perdu à la frontière du Parc Ulla Ulla, à 8h de bus de La Paz. C'est important ces 8 heures car je viens de me les taper sans siège, dans le couloir, de nuit, avec bien sûr une quinzaine d'autres personnes qui n'avaient pas acheté de billet assis. Autant dire que je n'ai pas vraiment dormi, puisqu'il faut alterner les "debout, assis" pour ne pas souffrir d'un mal quelconque. On est arrivés à La Paz vers 5 heures du matin.
    Cette expédition à Niño Corin devait être ma dernière étape avant Tuichi, mais faute d'avoir prévu suffisament d'argent pour le mois à venir, j'ai dû revenir dans la capitale pour retirer des sous... oui oui, 8 heures de bus à cause de ca... bref. 

    Nous étions partis, Michelle et moi) avec 2 grecs, Stathis et Sandra, afin de réaliser un petit film sur les évènements de la Semaine Sainte: Feliciano, le "maire" de cette communauté, désire faire un documentaire sur l'intégralité des fêtes de son village, durant une année. Sauf que finalement et heureusement la religion catholique n'a pas vraiment pris pied dans ce bled de 250 habitants, qui sont en majorité restés fidèles à leur tradition Kallawaya et leurs dieux ancestraux. 

    Feliciano est un "curandero", un guérisseur Kallawaya que les gens viennent voir lorsqu'ils ont un problème de santé: lui et sa femme, Marta, connaissent des centaines de plantes médicinales. J'en ai d'ailleurs profité un matin après une nuit "gastro-express": je suis constipé depuis hier.

    Ils ont donc filmé Feliciano nous présentant plus d'une vingtaine de plantes, en poncho rouge traditionnel, dans un mini studio improvisé dans le bâtiment où ils nous hébergaient. Sa maison est comme toutes les autres faite en adobe, c'est-à-dire à base de pavés de terre-caillou-paille, sans étage bien sûr, avec un toit légèrement incliné, en tôle ondulée. 

    L'absence de plancher bétonné est un moyen de garder la chaleur, l'altitude de 3200m n'y a rien changé (je tiens à dire, maintenant que j'y pense, que le trajet du bus pour venir dans la cordillière d'Apolobamba à Niño Corin- passe à 5000m et des brouettes, et qu'on a vu des lamas, alpagas et autres vigognes.

    Les 4 jours passés dans la famille de Feliciano nous ont permis de prendre du recul sur l'apparente pauvreté qui nous a frappés à notre arrivée. Les terrasses qu'ils ont a disposition leur permettent de subvenir à leurs besoins de manière à peu près normale, par contre le manque de terres cultivables, car appartenant à des propriétaires qui ne les cultivent pas, va devenir primordial avec l'augmentation des populations andines en général. Ils ont quelques animaux dont un mulet-horloge qui braie à 6 h, 11h et 21h, travaillent la terre quand c'est nécessaire, vont pêcher des truites  adultes, de 12cm dans le río en contrebas. Il y a 400 m de dénivellé.
    Marta tisse, ses 6 enfants aident et s'amusent.
    Chaque jour on s'est balladé, ce qui représente à peu près 3 heures de marche sans plat, sauf dans le village voisin, Charazani. Celui-ci à la chance d'avoir une petite station thermale avec une eau naturelle, verte, à 36 degrés. C'est un bonheur pour les habitants du coin qui pour 2 bolivianos, comparatif: un repas = 6 bolivianos peuvent se payer un bain dans une piscine de 6 m sur 4. Je ne vous cache pas que j'en ai aussi bénéficié, avec le privilège d'y avoir été seul pendant au moins 45 minutes!

    Mes souvenirs des ces 4 jours s'arrêtent là pour aujourd'hui, pour sûr il en manque, ca me reviendra plus tard... je reste encore 4 jours à La Paz, vous aurez d'autres niouzes

    Le Commerce à La Paz

    Ici, les boutiques sont vraiment en cas d'extreme necessite.... on trouve de tout dans la rue: rue fringues, rue bricolage, rue cd-dvd, rue bouffe, rue tissus, rue bric-à-brac, .... et ce sont des mini stands de citadins, des paceños, les gens de La Paz)! donc ici quand on veux faire des courses... on marche au hasard, une heure plus tard tout a été trouvé!

    A cause de cela il est devenu très difficile pour un jeune de trouver du travail, à moins d'avoir fait des études spécialisée, et encore.
    J'ai fait 5 librairies et la moitié des petits vendeurs pour trouver un bouquin d'astronomie, avec une carte du ciel de nuit, des histoires sur les constellations... impossible! je vais devoir aller faire un tour à l'observatoire pour y rencontrer des spécialistes qui me donneront des infos... et par là-même manipuler un peu les télescopes?
    Juste pour vous dire que j'ai commencé à apprendre le quechua, qui se parle majoritairement au Pérou et en Bolivie, sauf à La Paz où c'est l'Aymara qui prédomine. J'ai acheté un livre-méthode avec des leçons, des exercices, etc... j'en suis à la leçon 4 sur 58, j'ai pas fini! en tout cas j'arriverai à Tuichi en sachant quelques trucs.

    Vrac


    Avec Carla a Lima



    Vue de notre chambre chez Carla a Comas, quartier nord de Lima


    Vue de Cusco depuis le site de Saqsayhuaman


    Une des ruelles de Cusco dont les murs incas n'ont pas été détruits par les espagnols


    Durant la ballade de 3 heures a cheval dans les sites aux alentours de Cusco. C'est pratique car on n'est pas oblige d'acheter le billet complet (70 soles, 17 euros) qui permet de visiter tous les coins a touristes. Ca nous a coute 20 soles, on a vu 5 sites incas: Saqsayhuaman, lieu de la fête du solstice d'été, l'Inti Raymi, Puka Pukara, le centre administratif ou étaient formes les jeunes nobles et ou étaient stockes les qhipus, tressages de cordes servant à faire les comptes du royaume, Qenqo (temple dédié au dieu Puma concernant les stratégies et décisions guerrières), Templo de la Luna, temple polytheiste ou se sacrifiaient à la Pachamama de jeunes vierges consentantes, X-site, sorte de colline parsemée de failles et petites grottes habitées.

    Site de Qenqo
    Durant la ballade
    Saqsayhuaman, on voit pas bien mais il y a 3 terrasses en zigzag.
    Michel au pied d'une des terrasses: les blocs sont imbriques de telles manière que même une aiguille ne peut passer entre les pierres (plusieurs techniques de réalisation différentes.
    Vue du village de Ollantaytambo, avant de prendre le train pour aguascalientes et le Machu Picchu. Il y a une forteresse qui lui servait d'avant-poste, c'est aussi le depart du "chemin de l'inca", veritable pelerinage de 4 jours menant au Machu. On a ete malins: on a grimpe la montagne juste en face, inaccessible aux touristes (une petite nous a montre le chemin), ou sont perchees 4 ruines servant de mirador sur la vallée.
    Vue de la forteresse depuis le chemin sauvage, seuls les habitants doivent y monter de temps en temps, et encore... il n'y avait pas de traces récentes.
    Une des ruines perchées sur le flanc de cette montagne
    Alors ca c'est la vue au petit matin que l'on avait sur le lac Titicaca, apres notre nuit mouvementee sous la pluie. La ville en face c'est Copacabana.

    Retour de Copacabana en combi... cette famille est a l'image des 18 personnes du bus ! ici c'est habituel de dormir assis, nous aussi on n'y coupe pas!
    Voici les fameuses feuilles de coca: les petits machins gris s'appellent de la lejía, c'est une sorte de catalyseur qui booste l'extraction de l'alcaloïde. Celui-ci se croque par petites miettes, est salé, et plus efficace que d'autres plus doux a l'anis ou qu'une petite plante odorante dont j'ai oublie le nom. Les feuilles ne se machent ni ne s'avalent pas, on leur enleve la tige principale et on les plie et les met sur un côté de la bouche. A force ca fait une boule, et avec la lejía ca insensibilise un peu la joue. On change de joue de temps en temps, ca tient en eveil, c'est bon pour l'endurance et la digestion.
    Machu Picchu

    Ha haaaa! the Machu Picchu!
    Un peu d'explications: pour y aller depuis Cusco, il y a plusieurs méthodes dépendant du prix que vous etes prets a mettre. Michel et moi avons opte pour "le presque moins cher"...
    1: bus de cusco a urubamba = 3h, 3 soles (0,75 euros)
    2: microbus de urubamba a ollantaytambo = 45min, 1 sole (0,25 euros)
    3: train le moins cher partant a 20h de ollantaytambo a aguascalientes = 1h30, 22 dollars!

    Le train est rempli de touristes, pour la plupart des jeunes... il pleut, il fait nuit. En arrivant a aguascalientes, lieu dont l'unique interet est d'etre en bas du machu picchu (d'ou le prix du billet de train), une horde de locaux avec des pancartes sont en train de crier leurs noms d'hotels et leurs prix, on se fait littéralement assaillir... mais on file direct au centre-culturel-archeologique-chais-pas-quoi pour acheter le billet d'entrée au Machu, avant la fermeture a 22h. On finit par atterrir dans un hôtel pour 10 soles la nuit (une chambre avec 2 lits).
    Pour monter au site, 2 solutions: prendre un bus (12 dollars aller-retour), ou aller a pieds... on se leve donc vers 6h, après l'arrêt de la pluie, pour entamer l'ascension d'escaliers (1h30, 1800m a 2300m). Autant dire qu'on est arrives ruisselant de sueur ET de pluie, qui ne nous a pas lâches de la journée... heureusement des éclaircies ont pu agrémenter la vue de ce site incroyable, tant au milieu des ruines qu'en haut du Waynapicchu (2650m), le pic surplombant le Machu Picchu (a noter pour y monter: 1h30 de calvaire avec des... escaliers en pierre parfois très étroits, qui glissent parce que bien sur il pleut, une corde pour s'agripper).

    Voici donc les photos de cette journée bizarroïde, faite de rencontres d'un français sympa, de francais qui se sont tapes 5000km a vélo jusqu'à Ushuaia, de péruviens qui se prenaient en photo toutes les 5 min, de notre hôte et pote à Cusco Wisman et son joyeux groupe de suisses-allemands... et de cette satanée pluie qui nous est tombée dessus alors qu'on était au sommet du Wayna!

















    Nous sommes a La Paz depuis le 31 mars. Apres notre départ en bus, genre eurolines super économique, 8h) de Cusco, on devait faire une pause a Puno sur le lac Titicaca mais notre entrain s'est estompe a la vue de ses bâtiments et de ses rues, dans le même état que ceux des quartiers moyens-bas des grandes villes: sales, des fils électriques partout, des rues parfois en terre, des tiges d'acier sortant des piliers des bâtiments. C'est vraiment une tradition qu'on retrouve au Pérou comme en Bolivie: comme si on projetait de construire d'autres etages "plus tard"). On a donc continue notre route en minibus combi, 3 heures jusqu'à Desaguadero, frontière entre le Pérou et la Bolivie, ou les formalités douanières on été effectuées en moins d'un quart d'heure et sans fouille de sac: en effet toutes les semaines pour le marche, des millions de dollars sont perdus en contrebande. Ensuite, direction La Paz, toujours en combi, pour un trajet de 2h... Si on fait le total horaire depuis lima, on a fait 35 heurezs de trajet, qui peut être réduit de 6h si on était passes par Arequipa.


    Le lendemain, on (michel, 2 amis francais et moi) a repris le bus pour aller faire une rando au bord du lac Titicaca, pres de Copacabana (petit village touristico-portuaire qui donna son nom a la plage de Rio). On avait une tente pour 4 et notre premiere soiree au bord du lac, a base de fruits, legumes et feuilles de coca, s'est terminee peu apres minuit. Notre petite offrande a la Pachamama ne nous a pas ete salutaire puisqu'il s'est mis a pleuvoir 1h apres le coucher, autant dire que alex et denis on passe 3h sous la pluie! on s'est retrouves a 4h sous la tente, trempes, en train de chiquer de la coca pour attendre l'aube et la fin de la pluie... plutot memorable.

    Je pense partir à Tuichi dans 2 semaines grand max, le temps de visiter un peu les alentours de La Paz. Quand je dis "alentours", c'est a 100km près, puisqu'ici on se déplace en bus pour pas un rond: 2 euros les 100 km... Ici c'est incroyable, rien n'est cher, tout existe: dvd, cd, babioles, casseroles, cuirs sur mesure, tout est possible! Les rues grouillent de monde, les micro-stands sont omni-présents, il y a des dizaines de marches, "ouverts" jusqu' à pas d'heure... les restaurants pareil, on y mange pour 3 bolivianos (3 francs!) avec entrée, soupe, plat et mate de coca.
    Autre particularité d'ici: les cireurs de chaussures sont en général des étudiants ou des jeunes en galère qui portent des cagoules genre terroriste pour pas qu'on les reconnaisse, car ce "job" passe pour le plus ingrat, avec ses 50 centimes de boliviano par paire de chaussure lustrée. Ici, le salaire mensuel d'un ouvrier travaillant 10h par jour s'élève a 80 euros... mais il a de quoi se nourrir, se loger, s'habiller, etc.

    A l'entrée du Parc Madidi
    Hola hola! dernières nouvelles avant l'immersion! je suis arrivé hier à Apolo, ville frontière du Parc National Madidi... gros changement d'ambiance, ici c'est une sorte de petite plaine d'altitude entourée de collines pelées par les anciens incendies provoqués par les populations des alentours, afin de faire paître leurs bétails... depuis 50 ans la forêt n'a pas repoussé et ces collines ressemblent à des savanes africaines. Apparemment la forêt amazonienne souffre énormément de ce genre de pratiques, ce qui est un problème dont on parle très peu.
    J'ai fait mon baptême de jungle! il y a deux jours je suis parti avec Bruno et Mario, un villageois de Niñocorín, dans un coin à mi-chemin de Charazani et Apolo 3 heures de bus. Il y a 8 ans une coopérative communautaire avait tenté de s'installer dans une superbe vallée, où poussent des fruits en pagaille: avocats, bananes, ananas, papayes, oranges, chirimoyas et des dizaines d'autres aussi étranges de nom que d'apparence. On a donc décidé d'aller y faire un tour pour voir de quoi ça avait l'air, sauf que la voie ouverte il y a huit ans a bien sûr disparu depuis... on s'est donc frayé un chemin à coups de machette (que j'ai achetée à La Paz) pendant trois heures, en plein versant, pour arriver quasiment au sommet de la crête, mais on n'a finalement rien pu voir (faute de temps, question de concordance de bus). J'ai vu mes premières fourmis de deux centimètres, mes premières lianes et mes premiers moustiques... sympas.

    Donc demain je pars pour Tuichi, Virgen del Rosario avec Bruno, Michel, Denis, et Rasmus et Siine, deux danois rencontrés par hasard, et... deux mules: on est assez chargés puisqu'on amène des vivres supplémentaires, genre 25 kilos de farine de blé et des kilos d'autres céréales et féculents. On en a pour 15h de marche, on va probablement partir à 3h du matin sous les étoiles, pour arriver en une journée, avant la nuit. Au menu des horreurs: serpents sauteurs, cracheurs ou à sonnette, scorpions, guêpes attaqueuses et moustiques rageurs. Mais heureusement dans la rivière il n'y a ni raies électriques ni caïmans, seulement des tourbillons... 
    Allez faire un tour sur le site du Parc !

    Demain le départ, enfin!
    Ce sont les dernières nouvelles avant quelques semaines... pour l'interlude je tiens à tous vous remercier de suivre ces premières esquisses d'aventure, et pour vos messages encourageants... C'est maintenant que je vais en avoir besoin!
    A bientôt...


    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire


  • Cusco

    Hola compañeras y compañeros !

    Nous venons d'arriver a Cusco après 22h de bus... encore une épopée, vu qu'il était monté sur ressorts. Pas de problèmes sur la route a cause de l'altitude, on avait pris un flacon d'alcool en cas de nausées. Sachant qu'on a grimpé jusqu'à 4000 m pour redescendre ici, à 3400m. On va y aller doucement  pour la marche, car on doit aller voir 2-3 sites qui sont tout près de la ville.

    Sinon, la bonne nouvelle, ce sont de belles photos!
    Nous arrivons à lima, juste avant d'atterrir. Vous aurez compris les photos sont prises de l'avion, sauf qu'en dessous c'est l'Amazonie et son fleuve qui étincelle de mille feux sous le soleil couchant , mon dieu que c'est beau



    Deux vues de Lima :
    L'avenue Tupac Amaru que nous prenions pour rentrer





    La Plaza de Armas, en plein centre ville.



    Une pollution plus qu'incroyable...



    Sur les toits du centre-ville de Lima... En fait, c'est bien pourri comme ville. La pollution et la Sierra, montagnes environnantes rajoutent une couche de poussière marron, qui rend l'atmosphère assez peu respirable. La laryngite est commune, d'ailleurs j'en sors a peine,
    et l'air de Cusco ne va pas m'y aider.




    Pour les amoureux de la mer,
    Un coucher de soleil sur le Pacifique vu du quartier Miraflores, le top du chic pour les touristes qui ont de l'argent à mettre dans des babioles et de la bouffe hors de prix :



    Prochaines photos et impressions: Cusco, Saqsahuaman... !
    23/03 - News de Lima
    Hola hola !

    Bon voila ce sont les premières news depuis Lima... désolé pour l`orthographe mais les claviers qwerty ce n'est pas la joie. 

    Alors... cela a commence très fort puisque des notre arrivée a l`aéroport il me manquait mon gros sac... on est parti dans le centre pour chercher notre hôtel, et le lendemain j`ai contacte un membre de hospitality club, qui nous héberge depuis deux nuits. j`ai enfin pu récupérer mon sac , Le bus attention: c`est hallucinant !! 


    A lima les bus, taxis, fourgonnettes-taxis pullulent et conduisent n`importent comment... ça klaxonne de partout pour un rien, mais ça fait partie de leur quotidien, ici on prend les transports comme ça, mais on n`attend jamais. Chaque véhicule a son crieur qui vend son trajet à la criée! donc pas cher. On rentre, on sort, ils crient, ils remuent c`est tout un monde à part qui pullulent de vie et de bruits. En plus, on est en "banlieue" donc on vit et on voit la réalité de Lima, pas celle des quartiers à touristes.

    Nous partons ce soir ou cette nuit pour Cusco, 15 heures de bus avec surement une grosse étape a Ayacucho, grosse ville en basse montagne.
    j`ai le regret de vous dire, pour les photos cela risque d' être compromis puisqu'ici c`est du windows 98 qui ne reconnait pas les clefs usb et l`appareil photo.... on trouvera bien un moyen d`ici quelques jours, ne vous inquiétez pas .


    A bientôt !

    La vie là-bas?
    Ceci est un texte écrit par Bruno, la personne que j'ai rencontré et qui vit parmi les indiens depuis de nombreuses années.



    Aux amis de la communauté tribale quechua de Tuichi  en Haute Amazonie Bolivienne.



    Le centre de Recherches en Agroécologie forestière de notre communauté indienne, dont le but global et final est la sauvegarde de notre bout de forêt amazonienne et des meilleures valeurs indiennes de vie en harmonie avec la forêt et le fleuve, représente pour nous tous une lueur d'espoir dans ce monde où la seule valeur proposée est la rentabilité financière.
    Or rentabilité financière équivaut trop souvent à la destruction des milieux naturels ou des sociétés traditionnelles.



    Que faire de cet argent qui coule à flot dans les pays riches ?
    Je vous propose d'investir le vôtre dans la protection de ce qui reste de la forêt amazonienne et de la vie indienne authentique, une bonne manière de donner quelques chances de survie aux générations futures, qui nous prêtent une Terre que nous avons à leur rendre dans un état au moins aussi bon que celui dans lequel nous l'avons reçu.



    Vastes espaces détruits par l'homme qui s'étend chaque jour davantage au mépris des zones climatiques et des changements du climat et des vents...
    Cette notion de corresponsabilité globale à travers le temps et l'espace, vis-à-vis de tous les êtres vivants de notre belle planète, notion qui va de soi chez les peuples animistes, commence à pénétrer nos mentalités occidentales et à opérer une grande révolution.



    Que faisons-nous dans ce centre de recherches ? 
    D'abord, cela n'a rien à voir avec un centre classique. Pas de bureaux, ni de chercheurs. La direction est assumée par le conseil communautaire. L'administration est réduite à quelques dossiers sans valeur. L'essentiel est dans la mémoire de chacun de nous.



    Et c'est tous les jours un peu plus...
    La transmission des expériences aux autres indiens se fait oralement et lors des visites qu'ils font à nos parcelles expérimentales, dispersées sur tout notre territoire.
    Nous publions nos résultats surtout pour les indiens, pas pour les experts boliviens ou étrangers qui complèteront une thèse ou une publication savante qui ne reviendra jamais aux premiers intéressés : les indiens.



    L'exception culturelle par l'image...
    Je cherche à vous proposer une manière ludique et déculpabilisante de rendre aux Amérindiens ce qu'on leur a pris : leur liberté, leur nature, leur culture.



    Fruit le Guarana
    Par exemple, parrainer un arbre : vous donnez au centre la somme d'argent que vous pouvez, avec cela nous semons, plantons, et entretenons des arbres fruitiers un peu partout sur notre territoire. Peu à peu se créent ainsi des parcours de récolte aux différentes saisons, qui nous permettent de diminuer chaque année l'emprise prédatrice de chaque famille sur la forêt, et donc d'augmenter la surface forestière.



    Dans les clairières, nous plantons ou semons quelques arbres fruitiers. Nous incluons ce futur petit bosquet fruitier dans nos parcours et chaque année nous passons nettoyer à la machette les alentours des plants, pour éviter qu'ils ne soient étouffés.



    Culture de la canne à sucre au Brésil dans la forêt Amazonienne
    Trois ou quatre ans plus tard, nous commençons à récolter les premiers fruits. Ce surcroît d'aliments nous évite de devoir défricher autant de forêt primaire ou secondaire pour produire riz, haricot, maïs, manioc, etc.



    L'excédent de fruits nourrira singes, pécaris et oiseaux?
    Les fruits se mangeant crus, c'est autant de bois en moins que nous brûlons pour cuire notre nourriture, de casseroles en aluminium utilisées, etc.
    Adoptant ce mode de vie essentiellement frugivore et crudivore en Amazonie et ailleurs, une population humaine peut devenir très nombreuse sans entamer en rien le capital forestier. L'actuelle surpopulation devient un faux problème, tous les besoins de l'être humain s'en trouvent remis en question.



    Et vous, ne croyez pas que vous vous en tirerez juste en donnant une aumône aux indiens. Vous allez, par un acte solidaire, recréer du vivant, du beau et du bon chez vous. Vous allez semer ou planter un arbre fruitier, dans votre jardin, ou si vous n'en avez pas, chez un ami ou dans un endroit sûr.



    Cet arbre sera le frère de l'arbre que nous aurons planté en haute Amazonie, et ils chanteront ensemble l'Internationale des Arbres Fruitiers.
    Imaginez un instant que partout sur terre, on abandonne la monoculture céréalière, le labour, le travail des champs, les élevages intensifs, et que ces gigantesques surfaces soient reconverties à ce que j'appelle la permaculture arborée : un joyeux mélange harmonieux d'arbres, de lianes, de buissons, de plantes bisannuelles et annuelles : une forêt à tous usages : bois, bambou, liens, tissus, fruits, oléagineux, graines, légumes, racines, tubercules, algues, plantes fourragères médicinales et mellifères, etc.



    Cultiver et vivre deviennent un jeu permanent. Avec des adaptations, c'est possible dans tous les climats tempérés, subtropicaux et tropicaux. Quelle révolution ! Commençons de suite, partout. Plus besoin d'Etat, la seule structure sociétale qui reste est la tribu et le clan.



    J'imagine, je rêve que ce mode de vie, que nous commençons en Amazonie, et que d'autres ont commencé ailleurs sur tous les continents, fasse tâche d'huile sur toute la planète et prenne le relais de l'actuelle syphilisation mondiale qui vit ses dernières années, en entraînant hélas avec elle dans sa chute des pans entiers de la nature et de l'humanité.
    Nous ne nous en sortirons qu'en nous mettant à la tâche de suite. Et en plus, c'est marrant ! Alors qu'attendons nous ?

    Un peu de géographie...








    Pour recycler du mercure!
    Les indiens de l'altiplano bolivien en utilisent lorsqu'ils cherchent des paillettes d'or dans les rivières, à leurs dépends puisqu'ils polluent par là-même leur habitat et leur écosystème. C'est pas de la pétrochimie, mais l'impact n'est pas négligeable...

    Départ le 20 mars 2006 de Toulouse, arrivée à Lima. Je table sur 10 jours pour traverser le Pérou pour finalement arriver à La Paz, capitale de la Bolivie, d'où il me restera 400km avant d'arriver dans la communauté Tuichi.

    Tous les récits et photos qui vont suivre ont pour objet d'une part de vous informer et de vous immerger dans la culture sud-américaine, andine et inca que je vais découvrir...


                                                                     A bientôt Coco !!!

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique