• Notre voyage commence par la pointe orientale de Madère. 
    Un paysage désertique s’offre à nous.
     Ici se trouve l’unique plage de sable naturelle de l’île.












    Le col de l’Encumeada constitue le point culminant (1007 m) de la 
    route qui relie la côte sud au nord de l’île. 
    Le paysage, composé de pics vertigineux et de cultures en terrasses, 


    me rappelle celui des Andes.










    A bord d’un catamaran, nous approchons de Funchal, la capitale de 
    Madère. 
    La ville forme un amphithéâtre aux pieds des montagnes.












    Nous nous baladons sur le front de mer quand nous tombons sur une 
    petite place tranquille où s’élève la cathédrale de Funchal.












    Le marché de Funchal regorge de fruits et de légumes éclatants, 
    de fleurs colorées et de poissons ragoûtants, notamment d’espadas, 
    des sortes d’anguilles très consommées à Madère.












    En car, nous nous rendons à Curral das Freiras, « l’étable des nonnes », 
    un village retranché où les religieuses se cachaient lors de l’invasion 
    des pirates.










    Nous empruntons le téléphérique pour nous rendre à Monte, un village 
    qui surplombe Funchal. 
    Nous redescendons en traîneau. 

    Sensations garanties !











    Nous visitons les chais de l’une des plus grandes familles de vin 
    de Madère, les Blandy.
    L’occasion de déguster un cru de mon année de naissance, 1948. 
    Mes papilles s’en souviennent encore !












    Le vin de Madère est doux et sucré. Il vieillit trois mois en fût d’acajou 
    sous les toits (par plus de 30° !). 
    On coupe ensuite les meilleurs crus à l’alcool de vin pour en stopper 
    la fermentation. 
    Le vin est enfin transvasé dans des barriques en chêne où il vieillira, 
    au minimum 20 ans pour les grands vins.













    Sao Lourenço, situé à la pointe sud-est de Madère, est une terre battue
    par les vents. 
    Ses paysages aux couleurs contrastées nous coupent le souffle.













    Descente mémorable en VTT du Pico de Arieiro, la troisième montagne 
    de l’île (1810 m) : des paysages spectaculaires et une chute
     vertigineuse dans un virage !
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  • Une immense mer de toits rouges 
    et variés...
    Après une belle ascension, on mérite enfin des 
    panoramas exceptionnels sur les toits rouges de 
    Lisbonne, encore un grand moment de plaisir. 
    Au centre, on peut apercevoir l’« Elevatore » unique 
    en son genre, l'ascenseur de Santa Justa, connu sous 
    le nom de Elevador do Carmo. 
    On retrouve également l’église Igreja de Carmo.











    Lisbonne un dédale de petites rues 
    et d'escaliers enchevêtrés.
    Au cœur du quartier ancien du Chiado se trouvent ces 
    quelques escaliers. 
    Comme en beaucoup d’autres endroits de Lisbonne, 
    loin de l’agitation, ce lieu calme et reposant où se balader 
    est un véritable régal.











    La sentinelle gardienne de Lisbonne 
    est toujours en place sur les bords du Tage.
    La tour de Bélem servait de sentinelle pour défendre 
    Lisbonne dès l’entrée de la ville via le Tage. 
    Le temps est lourd et pluvieux, donnant un air grave 
    à la souveraine du fleuve.











    Pagnol et César n'aurait pas renié 
    cette partie ce carte.
    Nous nous promenions dans un parc, dans les environs 
    du jardin botanique. 
    Ce groupe de joueurs de cartes a attiré mon attention : 
    j’ai eu envie de les « immortaliser », car ils me 
    rappelleraient toujours l’ambiance de ce lieu, à la fois 
    convivial et nonchalant.











    Le Christ roi de l'autre côté du Tage 
    n'en perd pas une miette.
    Une vue de Lisbonne depuis l’autre rive du fleuve en 
    traversant le pont du 25 avril.
    On passe le Tage, et on se retrouve aux pieds du 
    Cristo Rei, ou le Christ Roi.











    Quand les deux célébrités de la ville 
    se croisent...
    La Cathédrale (« Se ») de Lisbonne, majestueuse, et le 
    fameux tram 28, qui fait tout le tour de la ville,
    deux célébrités de Lisbonne.











    Ce n'est pas Versailles mais il y a de 
    l'originalité dans les mélanges.
    J’ai tout de suite été séduit par cette vieille église 
    surgissant derrière d’autres bâtiments plus modernes, 
    depuis la place Pedro V. 
    La statue en premier plan semble veiller sur cette architecture 
    composite aux mariages originaux.











    Rien à craindre sous l'oeil avisé 
    du Christ Rei.

    Lisbonne, comme baignée par le Tage. 
    Au loin à gauche, le « Cristo Rei » semble offrir sa 
    bienveillance à la ville. Le pont du 25 avril, immense, 
    est long de plus de deux kilomètres.












    De vieilles rues, le spectacle est 
    partout même aux fenêtres.
    Ici rien n'a changer depuis 50 ans, c'est le pittoresque 
    de ce quartier qui représente bien ce que fut Lisbonne 
    autrefois.
    Ah, ce vieux quartier d’Alfama, et ses ruelles ! 
    Un lieu quasi magique 
    où il fait bon se promener dans une ambiance qui 
    reste toujours la même

    .








    De quoi ce rafraîchir dans la chaleur de Lisbonne.
    La fontaine Rossio a un air tout particulier en ce temps 
    automnal.
    Une belle lumière et cette fontaine rafraîchissante qui 
    resplendit devant une belle façade. 
    Un pigeon semble avoir voulu partager mon coup 
    de foudre.











    Le Parc des nations, une ouverture 
    sur le futur.
    Il était temps de faire quelque chose, le Parc des Nations 
    montre un tout autre visage de la ville. 
    C’est une Lisbonne ultra moderne qui surgit, avec des 
    buildings impressionnants. 
    C’est ici que s’est tenue l’exposition universelle de 1998.













    Côté Baroque plutôt sympa.
    En sortant de la ville, nous rejoignons Pena et Sintra.
    Un palais extraordinaire, baroque et coloré, attire les 
    foules à Sintra. 
    Il en faut de la patience pour y parvenir enfin. 
    Le roi Ferdinand II fit construire ce palace au milieu 
    du XIXe siècle.

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  • Les senteurs exotiques du jardin de l'état 
                                                                                
     Campée au pied de vertes montagnes et bordée par un océan rageur, Saint-Denis, chef-lieu de l’île de la Réunion se découvre au fil de ses cases créoles au charme suranné. Endormie sous un soleil de plomb, la cité se berce d'une douce nonchalance. Pourtant, çà et là, la plus grande ville d'outre-mer s’offre quelques pointes de modernité. Du jardin de l’Etat au Barachois, Pierre Marchesseau vous propose un itinéraire à travers Saint-Denis, à la découverte d’une identité culturelle riche de sa pluralité.

    Les senteurs exotiques du jardin de l'état
    Le jardin de l'Etat<o:p></o:p>
    Créé à partir de 1761 (et alors baptisé « jardin de la Compagnie des Indes »), c'est le plus ancien jardin botanique de l’océan Indien. Vous y découvrirez de nombreux arbres exotiques : baobabs, arbres du voyageur ou encore arbres à saucisse. Vous pourrez également visiter le Muséum d’histoire naturelle. Ce superbe bâtiment néoclassique de deux étages, bâti en 1834, abrita jusqu'en 1848 le Conseil colonial. Il a été classé monument historique en 1978. Aujourd’hui, on peut y admirer une collection de la faune actuelle, mais aussi disparue (comme le fameux dodo, devenu l'emblème de la bière locale) des îles de l'ouest de l'océan Indien (Mascareignes, Seychelles, Madagascar, etc.). A ne pas rater : le cœlacanthe des Comores, un véritable fossile vivant.<o:p></o:p>

    Pour rejoindre l'Artothèque et le musée Léon Dierx, l'étape suivante : descendre jusqu'aux numéros 26 et 28 de la rue de Paris.<o:p></o:p>

    L'Artothèque et le musée Léon Dierx:<o:p></o:p>











    L'Artothèque et le musée Léon Dierx<o:p></o:p>
    A quelques pas du jardin de l’Etat, dans la splendide rue de Paris, se trouvent côte à côte l’Artothèque et le musée Léon Dierx, deux lieux clés pour découvrir l’art local d’hier et d’aujourd’hui. Créée en 1991, l’Artothèque, que l’on voit sur cette photo, expose des artistes réunionnais contemporains (sculpture, peinture, photographie…). A l’étage, une jolie bibliothèque boisée vous permettra de vous documenter sur l’art en général, au frais. A quelques pas de cette demeure, se trouve le musée Léon Dierx, du nom d’un célèbre poète dionysien, ami de Leconte de Lisle. Le musée, qui rassemble en outre la remarquable collection d’Ambroise Vollard (marchand d’art parisien originaire de la Réunion), vaut le détour. Vous pourrez y observer un masque de bronze de Picasso, trois céramiques de Gauguin, des œuvres de Cézanne ou encore de Maurice Denis.<o:p></o:p>

    Infos pratiques :<o:p></o:p>
    Artothèque : 26, rue de Paris. Tél. 02 62 41 75 50. Ouvert mar.-dim. 9h30-17h30. Entrée libre. Accès handicapés<o:p></o:p>
    Musée Léon Dierx : 28, rue de Paris. Tél. 02 62 20 24 82. Ouvert mar.-dim. 9h30-17h30. Entrée : 2 € / tarif réduit : 1 € (gratuit moins de 18 ans). Visites guidées sur réservation.<o:p></o:p>
    Pour rejoindre l'étape suivante, la mosquée Noor-e-Islam : emprunter la rue Saint-Anne, puis la rue Juliette Dodu, avant de tourner dans la rue du Maréchal-Leclerc environ 10 minutes.<o:p></o:p>

    La première mosquée de France:

     <o:p></o:p>









    La mosquée Noor-e-Islam<o:p></o:p>
    C'est vers 1860 que les premiers Indiens musulmans, originaires de l'Etat du Gujarat, s'installent sur l'île de la Réunion. Au début du siècle dernier, alors que l'immigration indo-musulmane est à son apogée, on inaugure à saint-Denis la première mosquée de France : Noor-e-Islam, d'obédience sunnite. Il reste peu de traces de l'édifice de cette époque, qui a été détruit par un incendie en 1974, avant d'être reconstruit et agrandi. Aujourd'hui, la voix du muezzin appelant à la prière s'élève tous les soirs du minaret, dont le bulbe culmine à 32 m. A l'intérieur, 1 200 m² sont consacrés à la prière, et des bassins et des robinets sont à la disposition des fidèles pour leurs ablutions. Un autre visage de Saint-Denis, une ville à la fois multiculturelle et pluriconfessionnelle, à l'image de l'île.<o:p></o:p>
    Infos pratiques : 121, rue du Maréchal-Leclerc. Visite sur simple demande : 8h-12h et 14h-16h (le short et le débardeur sont déconseillés, et on doit se déchausser).

    Pour rejoindre le marché malgache, la prochaine étape : remonter jusqu’au bout de la rue du Maréchal-Leclerc (10 minutes).<o:p></o:p>

    Le marché malgache, haut en couleurs











    Le marché malgache<o:p></o:p>
    Au grand marché couvert, qui se tient à Saint-Denis depuis 1866, vous trouverez un vaste choix de produits artisanaux : bijoux, broderies, couverts en corne ou encore vanneries en raphia multicolores. Tout, ici, est fait main et vient de la Grande Île, Madagascar. De quoi s'approvisionner en souvenirs.<o:p></o:p>
    Infos pratiques : Ouvert lun.-sam. 6h - 18h.
    Pour vous rendre à la villa Déramond-Barre, l'étape suivante : reprendre la rue de Paris sur la gauche en descendant vers l'océan (3 minutes).<o:p></o:p>

    La villa Déramond-Barre







      <o:p></o:p>



    La villa Déramond-Barre<o:p></o:p>
    La villa Déramond-Barre est un superbe exemple d’architecture créole. Elle a d'ailleurs été classée monument historique en 1987. Cette demeure couleur vert d’eau, qui date de la fin du XVIIIe siècle, vit naître le poète Léon Dierx et l’ancien Premier ministre Raymond Barre. Elle abrite aujourd’hui le service départemental de l’architecture et du patrimoine, et vient d'être restaurée par l'Etat français en 2010. Du coup, on peut dire que la belle case a gardé toute sa superbe !<o:p></o:p>
    Infos pratiques : 15, rue de Paris. Tél. 02 62 41 75 15.

    Pour rejoindre l'étape suivante : descendre de quelques pas la rue de Paris.<o:p></o:p>

    Cases Créoles <o:p></o:p>











    Cases créoles<o:p></o:p>
    A Saint-Denis, c'est la rue de Paris qui offre la plus jolie enfilade de cases créoles. Si elles sont des témoins privilégiés de l’identité réunionnaise, leur préservation est pourtant entravée par la pression immobilière. Construites en bois et chapeautées de toitures en tôle, elles sont parfaitement adaptées au climat local, offrant une ventilation naturelle.<o:p></o:p>

    Pour rejoindre l'hôtel de ville, l'étape suivante : descendre la rue de Paris jusqu'au Monuments aux morts.<o:p></o:p>

    L'ancien hôtel de ville
    A suivre...
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  • L’ancien hôtel de ville

    En face du Monuments aux morts, s'élève l’ancien hôtel de ville de Saint-Denis, la nouvelle mairie a été inaugurée en 1970. Construit en 1860, ce bâtiment d’architecture néoclassique présente un carré parfait et est surmonté d'un campanile. A l’intérieur de l’édifice, vous découvrirez un joli patio organisé autour d’une fontaine à deux vasques. A l’étage, l’imposante salle des fêtes affiche une ressemblance frappante avec la galerie des glaces de Versailles. L’occasion de vous plonger dans l’ambiance des bals d’antan de la bourgeoisie réunionnaise.<o:p></o:p>
    Infos pratiques : 14, rue de Paris. Tél. 02 62 41 83 00.

    Pour rejoindre la cathédrale Sainte-Marie.
    L'étape suivante : descendre de quelques pas l'avenue de la Victoire 3 minutes.<o:p></o:p>

    Culte festif à la Cathédrale Sainte-Marie:<o:p></o:p>

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    La cathédrale Sainte-Marie<o:p></o:p>
    Non loin de l’hôtel de ville se niche la cathédrale Sainte-Marie, derrière un petit square où se retrouvent les amoureux. Construite en 1829 dans un style toscan néoclassique très dépouillé, elle possède un élégant portique extérieur sculpté à la gloire de la Vierge, de saint Joseph et de saint Jean. A l’intérieur, vous pourrez admirer la grande fresque restaurée surmontant le chœur, ainsi que le superbe plafonnier coloré.
    Le meilleur moment pour visiter la cathédrale est très certainement la messe dominicale. Les Réunionnais sont très croyants, et les messes sont joyeuses et festives.
    <o:p></o:p>
    Infos pratiques : 22, av. de la Victoire. Tél. 02 62 20 28 07.

    Pour rejoindre le KtDral, l'étape suivante : se rendre juste derrière la cathédrale, dans la petite ruelle Saint-Paul.<o:p></o:p>

    KT, repère de la jeunesse dionysienne<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Le café Kt Dral<o:p></o:p>
    Derrière la cathédrale, dans une petite rue pavée, vous tomberez sur cet immeuble audacieux, alliant architecture moderne et traditionnelle. Lancé par le créateur de Pardon ! (une marque de vêtements à l’humour ravageur dont l’emblème est un petit diable), ce café restaurant est devenu l’un des nouveaux spots de la jeunesse dionysienne. La restauration n’étant pas encore totalement aboutie, nous vous conseillons plutôt d'y prendre un verre.<o:p></o:p>
    Et, côté shopping, vous pouvez aussi jeter un coup d’œil dans la boutique Pardon ! au croisement des rues Jean Chatel et Maréchal-Leclerc.<o:p></o:p>
    Infos pratiques : Café restaurant Kt Dral. 5, ruelle Saint-Paul. Tél. 06 92 95 92 00. Ouvert du lun.-sam. de 11h à minuit.

    La ruelle Saint-Paul, un charmant délabrement

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    La ruelle Saint-Paul<o:p></o:p>
    Juste à côté du Kt Dral, dans la petite ruelle Saint-Paul, vous pourrez observer ces maisons délabrées aux façades défraîchies. Il y a peu, cette zone était totalement désertée, suite à un incendie. Mais le quartier se ranime peu à peu, et possède un charme indéniable.<o:p></o:p>
    Pour rejoindre le resto Le Massalé, l'étape suivante : emprunter la rue Alexis de Villeneuve jusqu’au numéro 30.

    Le Massalé, une pause épicée

     <o:p></o:p>
      
    Après cette belle balade, vous aurez peut-être envie de vous restaurer. Le Massalé, un restaurant au nom évocateur, est un lieu tout indiqué pour une pause épicée aux accents indiens. Depuis 35 ans, Aboubakar Motara y sert des spécialités sucrées ou salées du Gujarat (à l'ouest de l’Inde) dans une petite salle aux carreaux verts. Samoussas, beignets bringelles et bonbons piments régaleront vos papilles, à tout petit prix (de 0,40 € à 1,20 €).<o:p></o:p>
    Infos pratiques : 30 rue Alexis de Villeneuve. Tél. 02 62 21 75 06. Fermé ven. midi.

    Pour rejoindre le Barachois, 
    L'étape suivante : prendre la rue Labourdonnais pour retrouver l’avenue de la Victoire, puis continuer sur le front de mer.<o:p></o:p>

    Balade romantique au Barachois.....<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>








    Communément appelé le Barachois, le front de mer est l’endroit favori des jeunes mariés qui se font prendre en photo à la tombée du jour, lorsque les feux du soleil viennent s’éteindre derrière la montagne. La batterie de canons qui pointe vers l’horizon rappelle le rôle historique de ce lieu, qui servit autrefois de rade aux navires marchands. Vous y trouverez également le restaurant Le Rolland Garros, un incontournable à Saint-Denis, ainsi que les fameux « camions bars du Barachois », où vous pourrez déguster de délicieux caris créoles pour quelques euro.
    Infos pratiques : Le Rolland Garros. Place du 20 décembre. Tél. 02 62 41 44 37.<o:p></o:p>


    A bientôt pour une autre visite...Ailleurs...
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  • La petite maison dans la prairie
    Nous avons campé deux nuits à « Gros Ventre Campground », dans le parc national de Grand Teton, au nord-ouest du Wyoming. A l'aube, quel spectacle que celui du soleil se levant sur la chaîne du Grand Teton, dans le silence recueilli, la fraîcheur et la lumière du matin. Nous n'avons croisé personne, hormis une harde de wapitis. Ensuite, nous sommes allés voir cette grange, rendue célèbre grâce à un cliché du photographe et écologiste américain Ansel Adams. Là, d'autres photographes étaient présents, aussi bien « armés » (voire plus) que moi, mais rien n'est venu troubler le silence. Chacun communiait avec l'endroit, la lumière, les montagnes… Un moment simple, mais beau.

    Panne d’essence


    Après trois nuits passées dans le parc national de Yosemite, nous avons quitté la Sierra Nevada, pour planter notre tente dans le premier bourg rencontré à la sortie du parc : Lee Vining, à quelques encablures d'un endroit extraordinaire : Mono Lake. En remontant un peu vers le nord, nous avons visité le « village fantôme » de Bodie, abandonné lorsque la mine d'or fut tarie. Dans la lumière chaude de la fin de journée, ce lieu nous a ravis. Beaucoup de constructions sont encore en état, il y fait très sec et de nombreux objets ont été laissés sur place. J’ai flashé sur cette station service où une vieille bagnole attend depuis des lustres un plein d’essence qui ne viendra jamais. Un coup d’ultra grand angle, un polarisant, une répétition de bleus et le tour est joué.

    Western...



    Qui n’a jamais rêvé en voyant ces cartes postales de western ? Nous sommes ici à Monument Valley, un site géré par les Indiens Navajos. Avec le ticket d'entrée, nous pouvez faire une boucle en empruntant une piste poussiéreuse. Comme voir le monde à l'envers m'a toujours plu, je me suis arrêté sur cette flaque rouge, à l'image de la terre des natifs. Il n’y avait pas de reflet, mais un joli contraste de formes et de couleurs.<o:p></o:p>

    Joshua Tree...<o:p></o:p>


    En traversant le Nevada du nord au sud, nous voyons le paysage s'assécher, à mesure que la température augmente. Perdues dans des champs de cailloux, quelques plantes tentent de survivre. C'est là que surgissent ces fantastiques arbres de Josué, rendus célèbres par le titre d’un album de U2, « Joshua Tree ». Pour le biologiste, ces yuccas géants évoquent aussi beaucoup de choses : l'adaptation aux conditions extrêmes, la rusticité de la vie mais aussi sa fragilité… Endémique, cette espèce n'existe que dans cette région du monde.

    Maison fantôme...<o:p></o:p>


    Une des nombreuses constructions en bois qui restent du village fantôme de Bodie. Pour cette prise de vue, j’ai travaillé avec un contre-jour assez fort, le seul pour moi capable de mettre en relief les planches.

    A la porte d’un nouveau monde...<o:p></o:p>


    Nous voilà dans le parc national des Arches (Utah), sans doute celui qui nous a le plus séduits. Les reliefs y sont sublimes et les randonnées que nous avons pu y faire ont toujours eu un côté inédit, comme si nous découvrions un nouveau monde. Cette photo a été prise en fin de journée. Il y avait du vent, des nuages, une lumière de couchant et l’arbre mort au premier plan… Toute prétention gardée, cette scène m’a fait penser à des images de David Muench.


    Vision apocalyptique...
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