• L'île de la réunion, plus qu'un voyage...



    Les senteurs exotiques du jardin de l'état 
                                                                                
     Campée au pied de vertes montagnes et bordée par un océan rageur, Saint-Denis, chef-lieu de l’île de la Réunion se découvre au fil de ses cases créoles au charme suranné. Endormie sous un soleil de plomb, la cité se berce d'une douce nonchalance. Pourtant, çà et là, la plus grande ville d'outre-mer s’offre quelques pointes de modernité. Du jardin de l’Etat au Barachois, Pierre Marchesseau vous propose un itinéraire à travers Saint-Denis, à la découverte d’une identité culturelle riche de sa pluralité.

    Les senteurs exotiques du jardin de l'état
    Le jardin de l'Etat<o:p></o:p>
    Créé à partir de 1761 (et alors baptisé « jardin de la Compagnie des Indes »), c'est le plus ancien jardin botanique de l’océan Indien. Vous y découvrirez de nombreux arbres exotiques : baobabs, arbres du voyageur ou encore arbres à saucisse. Vous pourrez également visiter le Muséum d’histoire naturelle. Ce superbe bâtiment néoclassique de deux étages, bâti en 1834, abrita jusqu'en 1848 le Conseil colonial. Il a été classé monument historique en 1978. Aujourd’hui, on peut y admirer une collection de la faune actuelle, mais aussi disparue (comme le fameux dodo, devenu l'emblème de la bière locale) des îles de l'ouest de l'océan Indien (Mascareignes, Seychelles, Madagascar, etc.). A ne pas rater : le cœlacanthe des Comores, un véritable fossile vivant.<o:p></o:p>

    Pour rejoindre l'Artothèque et le musée Léon Dierx, l'étape suivante : descendre jusqu'aux numéros 26 et 28 de la rue de Paris.<o:p></o:p>

    L'Artothèque et le musée Léon Dierx:<o:p></o:p>











    L'Artothèque et le musée Léon Dierx<o:p></o:p>
    A quelques pas du jardin de l’Etat, dans la splendide rue de Paris, se trouvent côte à côte l’Artothèque et le musée Léon Dierx, deux lieux clés pour découvrir l’art local d’hier et d’aujourd’hui. Créée en 1991, l’Artothèque, que l’on voit sur cette photo, expose des artistes réunionnais contemporains (sculpture, peinture, photographie…). A l’étage, une jolie bibliothèque boisée vous permettra de vous documenter sur l’art en général, au frais. A quelques pas de cette demeure, se trouve le musée Léon Dierx, du nom d’un célèbre poète dionysien, ami de Leconte de Lisle. Le musée, qui rassemble en outre la remarquable collection d’Ambroise Vollard (marchand d’art parisien originaire de la Réunion), vaut le détour. Vous pourrez y observer un masque de bronze de Picasso, trois céramiques de Gauguin, des œuvres de Cézanne ou encore de Maurice Denis.<o:p></o:p>

    Infos pratiques :<o:p></o:p>
    Artothèque : 26, rue de Paris. Tél. 02 62 41 75 50. Ouvert mar.-dim. 9h30-17h30. Entrée libre. Accès handicapés<o:p></o:p>
    Musée Léon Dierx : 28, rue de Paris. Tél. 02 62 20 24 82. Ouvert mar.-dim. 9h30-17h30. Entrée : 2 € / tarif réduit : 1 € (gratuit moins de 18 ans). Visites guidées sur réservation.<o:p></o:p>
    Pour rejoindre l'étape suivante, la mosquée Noor-e-Islam : emprunter la rue Saint-Anne, puis la rue Juliette Dodu, avant de tourner dans la rue du Maréchal-Leclerc environ 10 minutes.<o:p></o:p>

    La première mosquée de France:

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    La mosquée Noor-e-Islam<o:p></o:p>
    C'est vers 1860 que les premiers Indiens musulmans, originaires de l'Etat du Gujarat, s'installent sur l'île de la Réunion. Au début du siècle dernier, alors que l'immigration indo-musulmane est à son apogée, on inaugure à saint-Denis la première mosquée de France : Noor-e-Islam, d'obédience sunnite. Il reste peu de traces de l'édifice de cette époque, qui a été détruit par un incendie en 1974, avant d'être reconstruit et agrandi. Aujourd'hui, la voix du muezzin appelant à la prière s'élève tous les soirs du minaret, dont le bulbe culmine à 32 m. A l'intérieur, 1 200 m² sont consacrés à la prière, et des bassins et des robinets sont à la disposition des fidèles pour leurs ablutions. Un autre visage de Saint-Denis, une ville à la fois multiculturelle et pluriconfessionnelle, à l'image de l'île.<o:p></o:p>
    Infos pratiques : 121, rue du Maréchal-Leclerc. Visite sur simple demande : 8h-12h et 14h-16h (le short et le débardeur sont déconseillés, et on doit se déchausser).

    Pour rejoindre le marché malgache, la prochaine étape : remonter jusqu’au bout de la rue du Maréchal-Leclerc (10 minutes).<o:p></o:p>

    Le marché malgache, haut en couleurs











    Le marché malgache<o:p></o:p>
    Au grand marché couvert, qui se tient à Saint-Denis depuis 1866, vous trouverez un vaste choix de produits artisanaux : bijoux, broderies, couverts en corne ou encore vanneries en raphia multicolores. Tout, ici, est fait main et vient de la Grande Île, Madagascar. De quoi s'approvisionner en souvenirs.<o:p></o:p>
    Infos pratiques : Ouvert lun.-sam. 6h - 18h.
    Pour vous rendre à la villa Déramond-Barre, l'étape suivante : reprendre la rue de Paris sur la gauche en descendant vers l'océan (3 minutes).<o:p></o:p>

    La villa Déramond-Barre







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    La villa Déramond-Barre<o:p></o:p>
    La villa Déramond-Barre est un superbe exemple d’architecture créole. Elle a d'ailleurs été classée monument historique en 1987. Cette demeure couleur vert d’eau, qui date de la fin du XVIIIe siècle, vit naître le poète Léon Dierx et l’ancien Premier ministre Raymond Barre. Elle abrite aujourd’hui le service départemental de l’architecture et du patrimoine, et vient d'être restaurée par l'Etat français en 2010. Du coup, on peut dire que la belle case a gardé toute sa superbe !<o:p></o:p>
    Infos pratiques : 15, rue de Paris. Tél. 02 62 41 75 15.

    Pour rejoindre l'étape suivante : descendre de quelques pas la rue de Paris.<o:p></o:p>

    Cases Créoles <o:p></o:p>











    Cases créoles<o:p></o:p>
    A Saint-Denis, c'est la rue de Paris qui offre la plus jolie enfilade de cases créoles. Si elles sont des témoins privilégiés de l’identité réunionnaise, leur préservation est pourtant entravée par la pression immobilière. Construites en bois et chapeautées de toitures en tôle, elles sont parfaitement adaptées au climat local, offrant une ventilation naturelle.<o:p></o:p>

    Pour rejoindre l'hôtel de ville, l'étape suivante : descendre la rue de Paris jusqu'au Monuments aux morts.<o:p></o:p>

    L'ancien hôtel de ville
    A suivre...
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