•     
    Faut-il manger plus quand il fait froid ?<o:p></o:p>

    Pour lutter contre l'hiver, quoi de mieux qu'une raclette ou une bonne<o:p></o:p>
    tartiflettes ? En effet, nous sommes nombreux à penser que manger plus riche permet de se protéger du froid. Mais il n'en est rien, comme l'explique la diététicienne et nutritionniste<o:p></o:p>

    Qui n'a jamais entendu dire que manger plus riche en hiver permet de se réchauffer ? <o:p></o:p>
    Est-ce que la lutte contre le froid nécessite plus de calories ? Non car selon notre diététicienne "cette croyance populaire n'est plus vraiment justifiée dans nos sociétés modernes. Historiquement, les hommes n'ont pas toujours été aussi bien armés contre le froid et pour eux, se nourrir plus qu'à l'accoutumée permettait de faire des réserves dans lesquelles le corps pourrait puiser si besoin. Mais de nos jours, cela n'est plus d'actualité car nous ne sommes plus exposés au froid de la même manière, sous nos latitudes du moins".<o:p></o:p>
    Comment le corps se réchauffe
    Qu'il vente ou qu'il neige, qu'il fasse une chaleur tropicale ou une chaleur sèche, la température de notre organisme doit rester aux environs de 37 °C. Cette capacité de notre organisme à maintenir notre température interne, quelles que soient les conditions climatiques extérieures, est appelée la thermorégulation. S'il fait froid, il doit produire de la chaleur : on parle alors de thermogenèse. Pour y parvenir, le corps dispose de mécanismes musculaire ou métabolique.<o:p></o:p>

    Si vous restez immobile un certain moment dans le froid, vous allez rapidement frissonner. Ce réflexe mis en place par l'organisme permet de produire de la chaleur. Les frissons augmentent l'activité musculaire, produisant ainsi de la chaleur. Parallèlement à cela, les vaisseaux se contractent (vasoconstriction) pour éviter que cette chaleur ne se perde. Les "extrémités" sont souvent plus froides que le reste du corps car le sang est amené de préférence aux organes internes.<o:p></o:p>

    Parallèlement, le métabolisme s'active pour produire plus d'énergie donc plus de chaleur. Par exemple, l'exposition au froid stimule la libération d'une hormone appelée noradrénaline, qui va booster l'activité métabolique, faisant du même coup augmenter la production de chaleur.<o:p></o:p>

    Pour produire de l'énergie et donc de la chaleur, l'organisme va chercher à utiliser les réserves en sucre. "Ca n'est qu'une fois qu'il aura épuisé les ressources en glucose que l'organisme va s'attaquer aux graisses, précise la nutritionniste. <o:p></o:p>

    En effet, il est capable, via un mécanisme appelé néoglucogénèse, de produire du glucose à partir de sources lipidiques. Mais ce mécanisme n'intervient que tardivement, en cas de jeûne par exemple ou d'exposition prolongée au froid, au moins 6 ou 7 heures d'affilée".<o:p></o:p>

    L'alcool ne réchauffe pas non plus

    Ainsi, pour une exposition ponctuelle au froid, même intense d'une à deux heures par jour, l'organisme n'a pas besoin de mobiliser ses réserves de graisses. Inutile donc de vous gaver de la délicieuse tartiflette de votre tante Jeannine pour lutter contre le froid. Ou du moins, ne vous servez pas des chutes du thermomètre pour excuser votre gourmandise…<o:p></o:p>

    Inutile également de vous servir une rasade de votre alcool préféré pour ne plus sentir les effets du froid. Cette croyance populaire est elle aussi erronée et hélas entretenue. "Au mieux, l'alcool procure une sensation de réchauffement mais qui n'est que factice, souligne Béatrice Benavent Marco. <o:p></o:p>
    Le seul mécanisme sur lequel joue l'alcool est le mécanisme de vasoconstriction, qui contribue, il est vrai, à garder la chaleur. Mais les calories, nombreuses, fournies par l'alcool ne sont pas une source d'énergie".<o:p></o:p>

    Et la soupe alors ? <o:p></o:p>
    La bonne soupe maison qui réchauffe est-elle un mythe ? Heureusement, un bon repas bien chaud, comme une soupe par exemple, peut avoir des effets bénéfiques bien sûr. En effet, la chaleur diffusée par les aliments procure une sensation de bien-être et réduit notablement la sensation de froid. <o:p></o:p>
    "Mais une fois dans l'estomac, la température interne et celle du bol alimentaire sont identiques, précise la nutritionniste. Néanmoins, il faut bien reconnaître qu'un bon plat chaud par température basse, nous réconforte agréablement".<o:p></o:p>

    Comment lutter contre le froid ?
    Pour se protéger efficacement des basses températures, il n'y a pas 36 solutions : il s'agit de se couvrir convenablement, notamment en multipliant les épaisseurs. Deux sous-pulls seront plus chauds qu'un gros pull. Le principe est de faire l'oignon, c'est-à-dire d'avoir plusieurs couches. Certes, ça n'est pas très pratique mais c'est efficace !<o:p></o:p>

    C'est également le moment de manger équilibré car notre alimentation peut nous aider à lutter contre les petits maux de l'hiver Si notre organisme manque de nutriments, il aura du mal à se défendre face aux agressions extérieures. Alors faites le plein de vitamine C et de fer !<o:p></o:p>

    Si vous devez affronter le froid (pour aller skier), "l'idéal est d'avoir de bonnes réserves en sucres rapides et en sucres lents, dont la diffusion se fera en continu, conseille la nutritionniste. <o:p></o:p>

    Et plus que jamais, le petit déjeuner se doit d'être riche et complet. L'idéal serait de le composer d'un fruit (ou d'un jus), d'une boisson chaude, de céréales (soit à consommer avec du lait, soit des tartines de pain complet) et d'une source de calcium (beurre avec les tartines ou yaourt ou lait écrémé avec la boisson chaude). <o:p></o:p>

    Il est d'ailleurs conseillé d'emmener des barres céréales, qui sont parfaites puisqu'elles contiennent à la fois des sucres rapides et des sucres lents !".
    Avec tous ces conseils, vous voilà armé(e)s pour affronter ces longs mois d'hiver et arriver au printemps sans kilos superflus !
    <o:p></o:p>


    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire
  • Les Abeilles    

         

     

    Postface :


    Dans cette conclusion, je ne vais pas reprendre ce qui a déjà été dit. Je ne vais pas non plus spéculer sur l’intérêt que vous y avez trouvé.
    Je voudrais dire, combien cette expérience a été enrichissante pour moi.
    Je me suis rendu compte en écrivant cette petite étude combien il est difficile de faire de la vulgarisation. Lorsque l’on a quelques connaissances dans un domaine, il est très difficile d’expliquer ce qui pour soi est évident.
    Se mettre à la place de ceux qui n’ont que de vagues notions sur le sujet, est beaucoup plus difficile que de s’adresser à des personnes déjà averties.
    J’avais eu une expérience de ce qui d’ailleurs est d’une application générale.
    Lorsque je me suis mis à me passionner pour la vie des abeilles et l’apiculture, j’ai beaucoup lu. Mes connaissances étaient donc purement livresques
    Lorsque j’ai acheté mes premières ruches, je n’avais jamais vu ouvrir une ruche. Mon vendeur après m’avoir livré, me proposa d’ouvrir les ruches pour que je puisse voir la qualité des colonies que je venais d’acquérir. Je refusais, disant que je lui faisais entièrement confiance. Mais, mon vendeur une fois parti, il fallait bien,( d‘ailleurs j’en mourrais d’envie), que j’aille voir enfin concrètement mes cadres d’abeilles.
    Seulement, voilà. Tous les manuels, pour expliquer une opération à effectuer indiquent : « Vous allumez votre enfumoir, et….. »
    Stop. Comment allumer un enfumoir, et avec quoi ? Personne ne le dit. Les livres sont écrits à l’intention de personnes qui ont une déjà petite expérience.
    J’ai pensé que faire brûler des chiffons ferait de la fumée. Après une demie heure d’efforts de petits jets prostatiques de fumée sortaient de mon enfumoir.
    Je pensais que c’était suffisant, et j’ai ouvert ma première ruche. Je n’eus que le temps de remettre le toit avant de fuir précipitamment piqué de toutes part malgré mon bel équipement tout neuf.
    Tout ceci pour dire que si l’un des auteurs avait pris la peine d’expliquer, même la chose la plus simple, tout se serait mieux passé pour moi, mais comment savoir le degré d’incompétence du lecteur ? Un spécialiste ne peut le mesurer.
    Vous avez sans doute tous trouvé des notices d’utilisation d’appareils que vous veniez d’acquérir, dans lesquels les choses simples n’étaient pas expliquées…..ce qui vous bloquait dés le début.
    J’ai voulu essayer d’éviter cet écueil dans ma petite étude, mais j’ai mesuré combien il était difficile de simplifier sans trop déformer, et à chaque ligne, un cas de conscience se posait.
    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire

  • Les Abeilles    

         

     

    Mes recherches :



    Dés le début de mes études sur les abeilles, j’avais été frappé par l’énorme travail accompli par les abeilles pour produire du miel.
    Après tout, le nectar n’est guère plus que de l’eau sucrée. Et c’est en partant d’un élément aussi simple qu’elles réalisent un produit complexe, qui se conserve de nombreuses années, qui contient des enzymes des diastases un principe antibiotique, et des sucres nobles, directement assimilable par l’organisme.
    Mais alors, ne pourrait on pas utiliser ces extraordinaires aptitudes que les abeilles possèdent depuis des millénaires, pour leur demander de faire des produits avec un « nectar » plus élaboré ?
    Il ne s’agissait pas pour moi, de contrer la nature. D’ailleurs bien que dans le langage courant, on parle d’abeilles sauvages et d’abeilles domestiques, il n’y a en fait qu’une sorte d’abeille sur ce plan là. L’abeille
    ne se laisse pas domestiquer. Certaines vivent dans des ruches faites par l’homme, d’autres vivent dans des troncs d’arbre, mais elles sont identiques et vivent toutes de la même façon.
    Par ailleurs, j’avais lu que les abeilles pratiquaient le hoarding. C' est-à-dire qu’elles ramassaient des provisions, non pas en fonction de leurs besoins, mais de leurs possibilités. Plus elles pouvaient engranger des provisions plus elles étaient satisfaites.
    C’est en partant de ces données que j’ai décidé, dés que je suis devenu apiculteur à plein temps de faire des expériences. Les abeilles peuvent elles faire des produits plus élaborés que le miel ?
    Au cours de mes expériences, je me suis rendu compte que l’action des abeilles sur des nectars naturels ou fournis était quadruple.
    1/ Les abeilles ajoutent toujours leurs propres apports. Enzymes, diastases, principe antibiotique. J’ai pu établir par des analyses que le principe antibiotique qui se trouve dans le miel est rigoureusement identique à celui qui se retrouve dans mes produits nouveaux. Ce qui établissait que ce principe antibiotique ne venait pas du nectar, il n’était pas d’origine végétale, mais des abeilles elles mêmes.
    2/ Les abeilles invertissent les sucres. Elles transforment le saccharose ( qu’il soit dans le nectar ou dans les sirops fournis) en sucres nobles, principalement lévulose et glucose, assimilable dans l’organisme sans y laisser de déchets.
    3/ Les abeilles transmettent dans le produit fini ce qu’elles trouvent dans le nectar naturel ou fourni. Dans le miel il y a quelques vitamines trouvées dans le nectar butiné. Dans un produit nouveau je retrouve par exemple tel oligoélément que j’avais fourni.
    4/ Enfin les abeilles, dans tous les cas, nectar naturel ou fourni,réalisent un produit qui contiendra moins de 18% d’eau et se conservera plusieurs années.
    J’ai réalisé entre 50 et 60 produits nouveaux. Qui se divisent en deux catégories
    a/ Les produits gustatifs, de couleurs et de goûts différents. J’ai fait des produits verts à la menthe, jaune au citron, rouge à la grenadine, et de multiples autres produits à la mandarine, à la vanille , au café etc
    b/ Les produits diététiques, à base d’oligoéléments, ou de vitamines ou d’extraits végétaux.
    Mais il ne faut pas croire que toutes mes tentatives étaient couronnées de succès. Il y a des produits dont les abeilles ne veulent pas.
    Par exemple, si elles acceptent la plupart des oligoéléments( magnésium, manganèse etc) elles refusent absolument le cuivre.
    J’ai même eu un cas assez curieux. La diététique parlait beaucoup du sélénium produit auquel on prêtait beaucoup de vertus . Bien entendu, j’ai préparé pour mes abeilles des sirops avec du sélénium à diverses doses.
    Le premier jour, elles l’ont pris avidement. Comme le second jour elles n’en voulaient plus, je suis allé voir ce qui se passait dans la ruche.
    Il n’y avait aucune mortalité. Mais les abeilles ne sortaient plus, donc ne volaient plus. Sur les cadres, elles se déplaçaient lentement, amorphes.
    Il a fallu 8 jours pour que ces ruches reprennent une vie normale, sans aucune perte d’ailleurs. Je crois qu’il serai prudent de se méfier du sélénium et en tous cas de bien étudier les effets secondaires qu’il pourrait avoir.
    Bien entendu, pour mener mes expériences, j’ai du mettre au point des techniques de production et un matériel permettant de réaliser des productions en simplifiant le travail au rucher. Travail de l’apiculteur mais aussi de l’abeille, bien sur.
    J’ai pris deux brevets, et même créé une petite Société pour lancer mes produits. Mais mes aptitudes commerciales n’étaient pas au niveau de mes possibilités sur le plan technique.
    Depuis 5 ans j’ai tout abandonné, et ne désire absolument plus m’occuper de ces produits. Mais j’ai la certitude que d’autres après moi, lanceront ces produits qui présentent de nombreux avantages.
    - Il est possible de réaliser une palette de produits très diversifiés
    - Sur le plan quantitatif, un apiculteur professionnel récolte 20 kg de miel par ruche et par an.
    Or, il est possible de produire 120 à 150 kg de produits nouveaux par ruche
    et par an
    Bien entendu, la question va m’être posée. Et les abeilles, dans tout ça ?
    Soyez certains que si mes abeilles en avaient pâti, je n’aurait pas poursuivi mes recherches. Mais c’est exactement le contraire.
    J’ai déjà parlé du hoarding. Les abeilles aiment amasser le plus possible de provisions. L’expérience est venue confirmer la théorie. Les ruches sur lesquelles je faisais mes produits, étaient toujours dans l’abondance et elles étaient de loin les plus fortes de tout mon cheptel.
    Par ailleurs, elles résistaient beaucoup mieux aux maladies.La varroa m’a fait perdre des ruches.
    Pas une seule de celles sur lesquelles j’avais fait des produits nouveaux.

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire
  • Les Abeilles    

          Le Miel - Le Pollen -La Gelée Royale -La Propolis - La Cire        

     

    Les produits :


    Nous avons vu les habitants de la ruche. Nous poursuivrons cette petite étude par les divers produits de la ruche :


    LES PRODUITS DE LA RUCHE


    Lorsque l’on parle d’abeille, la première chose qui vient à l’esprit, c’est le miel.


    LE MIEL

    Il est produit par les abeilles, à partir du nectar des fleurs( et non à partir du pollen comme beaucoup le pensent, j’ai lu d’éminents écrivains parler de « pollen dont il a fait son miel « . c’est une totale erreur)
    Le nectar, sous un beau nom, n'est en fait pratiquement que de l' eau sucrée, et le sucre est en grande partie du saccharine, sucre qui n' est pas absorbable directement par l' organisme.
    Une fois arrivée sur le lieu de butinage,l’ abeille se pose sur une fleur, plonge la tête à l’intérieur,et, grâceà sa probocis ( la langue de l’abeille forme une trompe comme celle de l’éléphant d’où le nom de probocis) qui fait 5 à 6 millimètres de long, elle puise la goutte de nectar ( comme les enfants se servent d’une paille pour boire leur verre de sirop)
    Il faut que les abeilles visitent des dizaines de fleurs pour remplir leur jabot qui contient 40 milligrammes de nectar
    C' est dans l' obscurité de la ruche, que les abeilles se livrent à un véritable travail d' alchimiste pour " transmuter" l' eau sucrée en un miel d' or.
    Elles accomplissent plusieurs opérations.
    1/ Grâceà une diastase( l'invertase) elles transforment le saccharose, en " sucres nobles" c' està dire directement assimilables par l' organisme ( lévulose et glucose principalement)
    2/ Elles ajoutent. Des diastases, enzymes et un principe antibiotique
    3/ Elles rendent le produit fini " conservable" L' eau sucrée au bout de quelques jours fermenterait, alors que le miel peut se conserver des années. Pour cela, les abeilles ramènent le pourcentage d' eau au dessous de 18 % . Cette opération est faite par évaporation. Les abeilles créent dans la ruche un courant d’air en battant des ailes
    4/ Bien entendu, elles transmettent les éléments qu' elles avaient trouvés dans le nectar d' origine. C' est cette dernière aptitude que j' ai utilisée pour effectuer mes recherches sur les produits nouveaux. 
    MielLe miel frais est toujours liquide. Il cristallise après un temps variable en fonction du rapport glucose/révulsé.
    Les miels riches en glucoses ( colza) cristallisent très vite ( 4 à 5 jours après l' extraction et les cristaux sont très fins)
    Les miels riches en lévulose ( acacia) ne cristallisent squares plusieurs mois, voir une année.
    A noter que le miel de par sa composition a de nombreuses qualités diététiques qui disparaissent en grande partie lorsque le miel est chauffé.
    Pourquoi le miel est il chauffé? 
    Les grossistes achètent le miel chez des apiculteurs par tonneaux de 300 kg.
    Lorsqu 'ils veulent l' empoter, le miel est cristallisé. Pour l' empoter, il n' ont qu 'une solution: le chauffer pour le liquéfier.
    Certains apiculteurs également, pour ne pas tout empoter au moment des récoltes( problème de temps et d' investissements en pots) chauffent leurs miels.
    Pour être certain d' avoir un miel non chauffé, il faut s' adresserà un apiculteur en qui l' on a toute confiance.
    Il y a dans la ruche un élément plastique ( c’est le pollen qui permet de faire de la viande, c' est-à-dire de faire grandir la larve jusqu’au stade d’abeille) le pollen , et un élément énergétique : le miel.
    Comme les abeilles naissent imago c' est-à-direà leur taille d’adulte, elle n’ont pas besoin de pollen, et, c’est le miel qui servira de nourriture pour permettre aux abeilles d’avoir une énergie permettant une activité normale.



    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire

  • Les Abeilles    

          Le Miel - Le Pollen -La Gelée Royale -La Propolis - La Cire        

     

    Les produits :


    LE POLLEN

    Le pollen, est l’élément mâle de la plante.
    Le pollen est en fait le spermatozoïde végétal qui féconde les parties femelles des plantes.
    Ainsi que je l’ai déjà dit, l' utilité du pollen dans la ruche est simple: c' est l' élément plastique, alors quele miel est l' élément énergétique.
    Le pollen est constitué de protéines qui permettent de développer la larve jusqu’au stade de l’abeille.
    Les abeilles vont ramasser du pollen sur de très nombreuses plantes. Et c' est pourquoi le pollen a des qualités diététiques, car il est le concentré d' un nombre considérable de plantes.Un bon pollen doit être multicolore.
    Culotte de pollenSur le plan pratique, vous pouvez voir les abeilles faire leur récolte de pollen. Regardez par exemple des fleurs de pissenlit. Vous verrez que l’abeille se pose sur une fleur, le pollen de la fleur se colle à ses poils, alors elle quitte la fleur , et en vol, à l' aide de petites brosses situées sur une paire de pattes, elles rassemblent les grains de pollen et les mettent dans de petites excavations sur les pattes arrières. cela forme des petites boules,( de la grosseur d’une petite lentille) et l' on dit que les abeilles ont " des culottes de pollen"
    (Cliquer sur l'image pour l'agrandir)
    Lors d’une sortie, l’abeille ramasse toujours le pollen de la même espèce de plante. Mais chaque abeille peut aller sur une espèce différente. C' est pourquoi, à la ruche, vous pouvez voir des abeilles qui rentrent avec des culottes de couleurs différentes. Les unes auront des culottes jaunes ( colza) oranges ( tournesol) beige clair ( saule marsault) noir ( coquelicot) etc etc.
    Je veux profiter de ce petit topo sur le pollen pour dénoncer ceux que j’appelle les ayatollahs de l’écologie.
    Il m’est arrivé de trouver dans des boutiques diététiques des pots de pollen sur l’étiquette desquels, il était précisé « ce pollen est garanti séché au soleil »
    Voilà de quoi ravir les tenants d’une écologie sourcilleuse .
    Il faut savoir, que le pollen chauffé à plus de 40° perd la plupart de ses qualités. Or peut on régler la température du soleil…..surtout à moins de 40° ?
    Non, bien évidemment, mais il y a mieux. Les ultraviolets détruisent également la quasi-totalité des propriétés diététiques du pollen.
    Ce qui revient à dire que prendre quelques cuillères de pollen séché au soleil a le même effet que si vous mâchiez des brins d’herbes sèches. Comme le miel, le pollen n’est pas thermos table. Seul parmi les produits de la ruche, les propriétés de la proposais ne sont pas altérées par la chaleur.
    Je n’avais pas prévu d’évoquer ce problème, car j’ai l’impression de prêcher dans le désert, mais je vais me laisser aller à dire quelques mots d’un problème lié à la politisation et dont dépend ni plus ni moins que la vie sur terre.
    C’est l’un des plus brillant esprit de notre époque, Einstein, qui disait déjà que si les abeilles disparaissaient, la vie sur terre n’aurait plus que quelques courtes annéesà perdurer.
    L’ abeille est le principal insecte pollinisateur. Le principal c' est-à-dire pour plus de 90%. Or pour se reproduire, les plantes ont besoin d’avoir leurs fleurs pollénisées.
    Il y a deux sortes de pollen. Les pollens anémophile, transportés par les abeilles, et les pollens transportés par le vent. Or la très grande majorité des plantes se reproduisent avec les pollens entomophiles.
    Ce qui revient à dire, que si les abeilles disparaissent ( et c’est ce qui se produit actuellement à une vitesse ahurissante) presque tous les végétaux disparaîtraient. Il n’y aurait par exemple plus aucun fruit. Les arbres actuellement en vie continueraient à avoir des fleurs, mais ces dernières ne feraient pas de fruit, et bien entendu, pas de graine.
    Avec la disparition des plantes, disparaîtraient tous les animaux qui s’en nourrissent, tous les animaux carnivores…et l’homme omnivore.
    Une expérience simple vous permettrait de vous convaincre.
    Au printemps, si vous avez accés à un arbre fruitier, enveloppez une branche, juste avant la floraison d’un tissu aéré( gaze par exemple). Le vent pourra venir jusqu’à la fleur mais pas les abeilles. Vous constaterez que sur la branche enveloppée, aucun fruit ne se formera alors que toutes les autres en porteront.
    Or le fait est incontestable, les abeilles disparaissent. En 1996, on estime à 5 milliards le nombre d’abeilles qui sont mortes prématurément, sans avoir pu effectuer leur œuvre pollinisatrice
    .En 1997 10 milliards d’abeilles, en 1998, 12 milliards, en 2000, 15 milliards sont mortes , victimes des
    pesticides divers, du gaucho et du Régent.
    Ce problème est connu et reconnu. Mais personne ne veut y croire, parce que ce serait trop horrible ( comme en 1938 tout le monde en France « savait » que la guerre avec l’Allemagne était inévitable, mais ou ne « voulait « pas y croire)
    Ce ne sont pas quelques lignes qu’il faudrait consacrer à ce problème, mais un livre entier. Certains en ont écrit, mais l’opinion publique qui seule pourrait faire évoluer le problème des pesticides n’est pas mure. Souhaitons que lorsqu’elle s’éveillera, ce ne sera pas trop tard ( mais la rémanence dans les sols est telle….)

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique