• Son incroyable Histoire...


    A l’origine, le “baba” est un gâteau polonais aussi bien que russe.


    Le mot “baba” n’a rien à voir avec Ali Baba. Il signifie “vieille femme”.


    Au XVIe siècle et peut-être avant, le baba est un grand gâteau cylindrique, 
    fait avec une pâte levée garnie de fruits secs et aromatisée au safran.

    Le roi Stanislas Leszczynski introduit en France, à la Cour de Lunéville, 
    au XVIIIe siècle, ce gâteau russo-polonais et Diderot évoque le “baba”
    dans une lettre à Sophie Volland en 1767.


    Le mot fait ainsi son apparition dans la langue française.

    La Reynière en 1806, le gastronome Grimod de La Reynière 
    écrit dans son "Almanach des gourmands” , à propos des 
    raisins de Corinthe.


     “On en fait surtout beaucoup d’usage 
    dans les babas, espèces de biscuit de Savoie au safran, 
    que le roi de Pologne, Stanislas 1er, a fait connaître en France 
    et dont les meilleurs se fabriquent à Paris, 
    chez M. Rouget, pâtissier célèbre.”

    Il n’est pas encore question de rhum.

    En 1811, l’auteur du “Manuel de la cuisine” publié à Metz 
    indique à l’article “baba” qu’il s’agit d’un “gâteau 
    à l’allemande” ou Kaisel-Koucke, une pâte levée,
    riche en beurre et en oeufs, aromatisée d’un peu 
    d’eau de fleurs d’oranger, contenant des raisins de Corinthe 
    et cuite dans un moule. Ce gâteau sans safran est servi sec.

    Le grand cuisinier Carême l’évoque dans son “Pâtissier Royal” 
    sous le nom de “baba polonais”.


    Courchamps, en 1839, en donne une recette avec raisins de Corinthe, 
    raisins muscats de Malaga, cédrat confit, angélique confite, safran. 
    Pour trois livres de farine, il met 22 oeufs et deux livres de beurre. 


    Cela ne peut être que bon...


    Et il ajoute: “Il paraît, quant à l’origine 
    de ces gâteaux, que c’est véritablement le roi Stanislas, 
    beau-père de Louis XV, qui les a fait connaître en France. 


    Chez les augustes descendants de ce bon roi, on fait toujours 
    accompagner le service des babas par celui d’une saucière 
    où l’on tient mélangé du vin de Malaga sucré avec une sixième
     partie d’eau distillée de tanaisie.”

    Mais, c’est en 1835 que le pâtissier parisien Stohrer, 
    descendant du chef-pâtissier polonais du roi Stanislas, 
    imagine d’arroser les babas sitôt démoulés avec du rhum.


    Vers 1844, d’autres pâtissiers très connus à Paris, 
    les frères Julien, s’inspirent du baba et créent le savarin. 


    Celui-ci est cuit dans un moule circulaire.


    Il ne contient pas de raisins. 


    Mais il est trempé dans un sirop fortement aromatisé 
    au kirsch, à l’absinthe et à l’eau de rose.

    C’est un autre détail génial, plus une découverte gustative! 
    L’utilisation du sirop de sucre parfumé est une véritable innovation. 


    Le baba, d’abord trempé de rhum pur, en 1835, 
    puis de sirop aromatisé au rhum, quelques années plus tard, 
    fera le tour du monde.



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  • La création de cette crème sublime est généralement attribuée à Vatel. 

    Mais les pâtissiers de Catherine de Médicis (1519-1589) fouettaient déjà la crème fraîche à l'aide de tiges de genets. 

    C'est lors d'une réception donnée par Fouquet au château de Chantilly, en l'honneur de Louis XIV que Vatel fait connaître cette délicieuse crème fouettée.

    Mais elle est rapidement la coqueluche des tables à la mode, la recette se passe de maisons en maisons et jusque dans la belle maison ou séjourne souvent le Prince Stanislas à Nancy. Le Prince Stanislas grand amateur de Chantilly fut surpris quand on lui amena un soir son gâteau habituel un vulgaire savarin au fruits confits arrosé de rhum bien plus qu'il n'en fallait, recouvert de crème chantilly qu'il affectionnait particulièrement. 

    Le mariage fut une telle réussite qu'il l' exigeât désormais chaque soir qu'il en fut ainsi. 

    La légende raconte qu'il en resta Baba...au rhum bien sûr.

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  • La création de cette crème sublime est généralement attribuée à Vatel. 

    Mais les pâtissiers de Catherine de Médicis (1519-1589) fouettaient déjà la crème fraîche à l'aide de tiges de genets. 

    C'est lors d'une réception donnée par Fouquet au château de Chantilly, en l'honneur de Louis XIV que Vatel fait connaître cette délicieuse crème fouettée.

    Mais elle est rapidement la coqueluche des tables à la mode, la recette se passe de maisons en maisons et jusque dans la belle maison ou séjourne souvent le Prince Stanislas à Nancy. Le Prince Stanislas grand amateur de Chantilly fut surpris quand on lui amena un soir son gâteau habituel un vulgaire savarin au fruits confits arrosé de rhum bien plus qu'il n'en fallait, recouvert de crème chantilly qu'il affectionnait particulièrement. 

    Le mariage fut une telle réussite qu'il l' exigeât désormais chaque soir qu'il en fut ainsi. 

    La légende raconte qu'il en resta Baba...au rhum bien sûr.

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  • Histoire de... fourchette
    La fourchette à deux dents du XIV° siècle découverte sous la rue Fred Scamaroni est une des plus anciennes. 

    On pensera ce que l'on voudra, même si elle n'en donne pas l'impression, Bonifacio a toujours été en avance sur son temps ! 
    Ce n'est nous qui le disons. Ce sont les faits. Et les faits sont têtus. 
    On sait que la "cité des Falaises" s'était dotée d'un réseau d'égouts moderne pour l'époque dès le XIII° siècle, un peu grâce aux Génois "ces pelés, ces galeux", d'où venaient, disent certains, tout le mal. 
    La ville fut , toujours grâce aux Génois,la seule à fabriquer sa propre monnaie à partir de cette même époque et, au moins, jusqu'au XV° siècle etc. 
    Et voici qu'une récente découverte faite par notre ami chercheur M. Jean Malbrunot , auteur de l'ouvrage "Les monnaies médiévales bonifaciennes accrédite l'idée que, décidément, Bonifacio fut à la pointe du progrès et du raffinement. 
    Lors des travaux de terrassement entrepris rue Fred Scamaroni l'hiver et le printemps derniers, Jean avait découvert, entre autres pièces de monnaie du Moyen-Âge...
    Une fourchette à deux dents datant du XiV° ou du XV° siècle. 
    Rappelons que ce secteur de Bonifacio rue et Immeubles a été créé, à la fin du XIX° siècle, sur un terrain vague qui faisait partie du ravin de la Carotola où l'on jetait jadis ordures et détritus divers.
    Il convient de savoir que la fourchette est apparue à Venise au XI° siècle où elle servait à déguster les fruits confits sans se poisser les mains. 
    L'usage de la fourchette de table était confidentiel jusqu'au XVIII° siècle. 
    La fourchette "bonifacienne" qui compte parmi les plus anciennes, n'a que deux dents comme les fourchettes vénitiennes et probablement génoises , mais les autres avaient trois dents. 
    Quoi qu'il en soit, cette découverte est importante et permet, en tout cas, de savoir que nos ancêtres de l'époque utilisaient déjà des fourchettes à table. 
    Certes, certes, me direz-vous, comme une seule hirondelle ne fait pas le printemps, c'est un peu court pour affirmer qu'une simple fourchette d'époque, puisse attester de l'excellence de l'art de vivre bonifacien au XV° siècle. 
    Mais il n'empêche que ce vestige nous laisse tout de même un brin admiratif et nous procure une légitime fierté. 
    Surtout quand on pense qu' un siècle et demi plus tard, les convives se servaient encore de leurs doigts à la Cour du roi de France !
    C'est quoi une fourchette <o:p></o:p>La fourchette est un couvert de table ou un ustensile de cuisine permettant d'attraper les aliments, sans les toucher directement avec les doigts.<o:p></o:p> 
    Elle est constituée de deux à quatre extrémités piquantes pour saisir ou ramasser la nourriture, et d'un manche pour pouvoir la tenir aisément. Elle est généralement faite d'une seule pièce de métal.<o:p></o:p>
    Historique <o:p></o:p>
    La fourchette est une petite fourche. 
    Les fourchettes actuelles sont apparues dans l' Empire Byzantin, et sont arrivées vers 1056 en Italie quand Théodora Doukas, la fille de Constentin Douglas  est mariée au doge de Venise Domenico Selvo , et ont été diffusées comme une mode en Italie du Nord. Pierre Damien blâme d'ailleurs ce raffinement apporté par la princesse byzantine. 
    En Italie, elles servent à l'origine exclusivement à la consommation des pâtes. Elles se répandent ensuite dans le reste de l'Europe à l'époque moderne. 
    Cependant, son usage est limité : en France, elle n'est utilisée au départ que pour consommer des poires cuites. 
    Introduite par Catherine de Médicis, elle ne sera utilisée avec régularité que lentement : si à la table du roi de France Louis XIV au XVII° siècle chaque personne avait une fourchette à la gauche de son assiette, on ne l'utilisait pas car le roi préférait manger avec les doigts qu'il posait sur une serviette humide entre chaque plat.<o:p></o:p>
    Usages et coutumes <o:p style="color: #cc0000; font-weight: bold;"></o:p>
    Lorsque l'on prépare une table pour un repas, on place habituellement la fourchette pointe vers le bas. 
    Cette habitude vient de l'époque de la renaissance, lorsque l'utilisation de la fourchette s'est répandue. 
    En effet, les personnes riches et de la haute société faisaient graver leurs armoiries sur le dos du manche de la fourchette. 
    Pour que ceux-ci soient visibles par toutes les convives, on mettait donc les fourchettes pointes vers le bas.<o:p></o:p>
    En Angleterre, la fourchette est placée dans le sens opposé, c'est à dire les pointes vers le haut. 
    Cela s'explique par le fait que les armoiries anglaises étaient gravées sur la face du manche de la fourchette. 
    On trouve cette habitude également dans certaines familles françaises.<o:p></o:p>
    Notons que l'on place la fourchette à gauche de l'assiette, le couteau le tranchant vers l'assiette et la cuillère  face retourné également à droite.<o:p></o:p>
    Types de fourchettes<o:p></o:p>
    • fourchette à huîtres, à deux ou trois courtes dents pointues dont l'une présente généralement un bord extérieur tranchant pour couper le pied des huîtres apparue du XIX° siècle.<o:p></o:p>
    • fourchette à poisson<o:p></o:p>
    • fourchette à gâteau<o:p></o:p>
    • fourchette à viandes, à découper (ustensile de cuisine)<o:p></o:p>
    • fourchette à chocolat ou broche à tremper (ustensile de cuisine)<o:p></o:p>
    • fourchette à crustacés, dite parfois pelle à homard, qui se termine par deux petites dents pointues et légèrement crochues pour extirper la chair de la carapace apparue du XIX ° siècle.<o:p></o:p>
    • fourchette à escargots ou fourchette à bigorneaux, semblable à la fourchette à crustacés mais à peu près deux fois plus courte .

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    La fourchette à deux dents du XIV° siècle découverte sous la rue Fred Scamaroni est une des plus anciennes. 

    On pensera ce que l'on voudra, même si elle n'en donne pas l'impression, Bonifacio a toujours été en avance sur son temps ! 
    Ce n'est nous qui le disons. Ce sont les faits. Et les faits sont têtus. 
    On sait que la "cité des Falaises" s'était dotée d'un réseau d'égouts moderne pour l'époque dès le XIII° siècle, un peu grâce aux Génois "ces pelés, ces galeux", d'où venaient, disent certains, tout le mal. 
    La ville fut , toujours grâce aux Génois,la seule à fabriquer sa propre monnaie à partir de cette même époque et, au moins, jusqu'au XV° siècle etc. 
    Et voici qu'une récente découverte faite par notre ami chercheur M. Jean Malbrunot , auteur de l'ouvrage "Les monnaies médiévales bonifaciennes accrédite l'idée que, décidément, Bonifacio fut à la pointe du progrès et du raffinement. 
    Lors des travaux de terrassement entrepris rue Fred Scamaroni l'hiver et le printemps derniers, Jean avait découvert, entre autres pièces de monnaie du Moyen-Âge...
    Une fourchette à deux dents datant du XiV° ou du XV° siècle. 
    Rappelons que ce secteur de Bonifacio rue et Immeubles a été créé, à la fin du XIX° siècle, sur un terrain vague qui faisait partie du ravin de la Carotola où l'on jetait jadis ordures et détritus divers.
    Il convient de savoir que la fourchette est apparue à Venise au XI° siècle où elle servait à déguster les fruits confits sans se poisser les mains. 
    L'usage de la fourchette de table était confidentiel jusqu'au XVIII° siècle. 
    La fourchette "bonifacienne" qui compte parmi les plus anciennes, n'a que deux dents comme les fourchettes vénitiennes et probablement génoises , mais les autres avaient trois dents. 
    Quoi qu'il en soit, cette découverte est importante et permet, en tout cas, de savoir que nos ancêtres de l'époque utilisaient déjà des fourchettes à table. 
    Certes, certes, me direz-vous, comme une seule hirondelle ne fait pas le printemps, c'est un peu court pour affirmer qu'une simple fourchette d'époque, puisse attester de l'excellence de l'art de vivre bonifacien au XV° siècle. 
    Mais il n'empêche que ce vestige nous laisse tout de même un brin admiratif et nous procure une légitime fierté. 
    Surtout quand on pense qu' un siècle et demi plus tard, les convives se servaient encore de leurs doigts à la Cour du roi de France !
    C'est quoi une fourchette <o:p></o:p>La fourchette est un couvert de table ou un ustensile de cuisine permettant d'attraper les aliments, sans les toucher directement avec les doigts.<o:p></o:p> 
    Elle est constituée de deux à quatre extrémités piquantes pour saisir ou ramasser la nourriture, et d'un manche pour pouvoir la tenir aisément. Elle est généralement faite d'une seule pièce de métal.<o:p></o:p>
    Historique <o:p></o:p>
    La fourchette est une petite fourche. 
    Les fourchettes actuelles sont apparues dans l' Empire Byzantin, et sont arrivées vers 1056 en Italie quand Théodora Doukas, la fille de Constentin Douglas  est mariée au doge de Venise Domenico Selvo , et ont été diffusées comme une mode en Italie du Nord. Pierre Damien blâme d'ailleurs ce raffinement apporté par la princesse byzantine. 
    En Italie, elles servent à l'origine exclusivement à la consommation des pâtes. Elles se répandent ensuite dans le reste de l'Europe à l'époque moderne. 
    Cependant, son usage est limité : en France, elle n'est utilisée au départ que pour consommer des poires cuites. 
    Introduite par Catherine de Médicis, elle ne sera utilisée avec régularité que lentement : si à la table du roi de France Louis XIV au XVII° siècle chaque personne avait une fourchette à la gauche de son assiette, on ne l'utilisait pas car le roi préférait manger avec les doigts qu'il posait sur une serviette humide entre chaque plat.<o:p></o:p>
    Usages et coutumes <o:p style="color: #cc0000; font-weight: bold;"></o:p>
    Lorsque l'on prépare une table pour un repas, on place habituellement la fourchette pointe vers le bas. 
    Cette habitude vient de l'époque de la renaissance, lorsque l'utilisation de la fourchette s'est répandue. 
    En effet, les personnes riches et de la haute société faisaient graver leurs armoiries sur le dos du manche de la fourchette. 
    Pour que ceux-ci soient visibles par toutes les convives, on mettait donc les fourchettes pointes vers le bas.<o:p></o:p>
    En Angleterre, la fourchette est placée dans le sens opposé, c'est à dire les pointes vers le haut. 
    Cela s'explique par le fait que les armoiries anglaises étaient gravées sur la face du manche de la fourchette. 
    On trouve cette habitude également dans certaines familles françaises.<o:p></o:p>
    Notons que l'on place la fourchette à gauche de l'assiette, le couteau le tranchant vers l'assiette et la cuillère  face retourné également à droite.<o:p></o:p>
    Types de fourchettes<o:p></o:p>
    • fourchette à huîtres, à deux ou trois courtes dents pointues dont l'une présente généralement un bord extérieur tranchant pour couper le pied des huîtres apparue du XIX° siècle.<o:p></o:p>
    • fourchette à poisson<o:p></o:p>
    • fourchette à gâteau<o:p></o:p>
    • fourchette à viandes, à découper (ustensile de cuisine)<o:p></o:p>
    • fourchette à chocolat ou broche à tremper (ustensile de cuisine)<o:p></o:p>
    • fourchette à crustacés, dite parfois pelle à homard, qui se termine par deux petites dents pointues et légèrement crochues pour extirper la chair de la carapace apparue du XIX ° siècle.<o:p></o:p>
    • fourchette à escargots ou fourchette à bigorneaux, semblable à la fourchette à crustacés mais à peu près deux fois plus courte .

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