• Quel vin avec les fruits de mer ?

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    Pour accompagner ces saveurs iodées crevettes, Saint-jacques, crabes, écrevisses, araignées de mer, huîtres, palourdes et moult coques…, on peut sans hésiter tabler sur les blancs. La palette est large et on devra jouer aussi bien du cru que du cuit, des textures comme des accompagnements. Allez, on se jette à l'eau !<o:p></o:p>

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    En plateau : 



    Un banc de fruits de mer est autant un spectacle pour les yeux qu'un casse-tête pour le vin car il réunit sur une seule estrade des saveurs et des textures multiples. Pour ne pas risquer d'entrechocs, allez vers la simplicité : soit un Champagne ultra-brut, c'est-à-dire peu dosé, tranchant et ciselé on évitera les styles plus vineux, voire les élevages en fûts, inappropriés ici, de préférence à dominante de chardonnay, soit un blanc de type Muscadet, vif et fruité. Dans tous les cas, un blanc qui réveillera les papilles, passera sur le gras de la mayonnaise et laissera la bouche fraîche pour la suite ! Choisissez-le jeune et nerveux ; Quincy, Reuilly, sauvignon de Touraine, Chablis, Sylvaner ou Pinot Blanc, Bourgogne Aligoté, Entre-deux-mers... à vous de choisir.<o:p></o:p>
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    En tartare :
    Les émincés de homard, dSaint-Jacques ou de langoustines sont particulièrement recommandés avec des blancs fins et tendus, pas trop virils pour ne pas écraser la chair, et plutôt floraux. Ne lésinez pas et sortez vos belles bouteilles, c'est le moment. Les grands vins de Loire de Savennières, de Sancerre viendront titiller l'onctuosité du tartare et leur acidité sera de bon augure. De même un Chablis ou un Riesling Grand Cru. Un Pessac-Léognan pas trop boisé sera également le bienvenu, tout comme un Condrieu ou là encore un grand Champagne.<o:p></o:p>
    En coque et coquille :
    Les crustacés à chair tendre et un brin filée comme le crabe, l'étrille, le tourteau, l'araignée de mer, l' oursin, très fine, demandent des vins vivaces, frais et pointus, surtout si le plat prend un tour onctueux avec une gelée ou une crème par exemple comme cette blanquette de crevettes roses ou de huîtres à la Florentine. Le côté iodé du crustacé répondra parfaitement à un vin frais et vif, un Sancerre ou un Saumur, mais aussi pourquoi pas un sauvignon bordelais. Si vous préférez davantage d'expression aromatique et de suavité, filez vers le Sud, Bandol, Corse, Cassis, Côtes de Provence. De leur côté, les crevettes, gambas, homard, langoustines et langoustes, plus robustes dans leur chair, iront sans sourciller sur des blancs suaves et aromatiques, plus ronds, de la Vallée du Rhône (Condrieu, Châteauneuf, Hermitage) ou plus au sud en Côtes-du-Roussillon, en Provence et en Corse. Vous pourrez alors associer les textures suaves et souples de ces vins blancs au tranchant des coquillages et crustacés.<o:p></o:p>

    Farcis:
    Moules, chipirons, praires, palourdes, calamars farcis aux épinards, même les huîtres se dégustent volontiers chaudes et farcies. Ail, beurre, échalote et persil submergent souvent le plat et il faudra déboucher la grosse artillerie aromatique pour en venir à bout. Pas question de blancs discrets ici, plutôt des vins onctueux et puissants, riches en arômes : Saint-Joseph, Graves, Coteaux du Languedoc, Bandol. Les vins boisés seront aussi à leur place ici. Avec des moules au basilic et émulsion à la ricotta, calamars aux poivrons et au basilic.<o:p></o:p>
    En cuisine :

    Mêlés aux épices, assaisonnés, bouillis, étouffés (à la vapeur) ou sautés, les fruits de mer et crustacés s'effaceront devant leur accompagnement. C'est celui-ci qui sera déterminant pour l'accord. Avec des notes relevées curry, piment, curcuma, comme avec ces gambas poêlées à l’écume de coco-curryles blancs doux sont intéressants. Allez voir du côté de l'Alsace bien sûr mais aussi, plus original, du Sud-ouest Gaillac, Jurançon, Pacherenc du Vic Bilh. Préparés à la provençale, les fruits de mer supporteront des rosés généreux Tavel, Lirac, voire des rouges très légers servis très frais mais l'idéal reste tout de même l'accord en blancs ! Comme sur cette salade Caesar aux fruits de mer aux saveurs multiples qui ira bien avec un blanc charnu et simple Bourgogne Aligoté, Pouilly-Fumé, vin du Mâconnais, de même que ce vol au vent aux fruits de mer dont le véritable nom est bouchée à la reine le vol au vent étant réservé à la viande ou la soupe de fruits de mer.
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  • Un chou-Rave

    L'homme chien...
    L'homme bien souvent, ne prête aucune attention au plateau qui est posé devant lui sur une table. Il ne pense qu'à l'engloutir sans se poser ne serait qu'un instant, la question de savoir par quelle magie il est là. Il reste insensible aux musiques des sons du goût car il ne les entend pas, pas plus qu'il ne les voit. L'homme c'est bien connu regarde mais ne voit pas. Il reste beaucoup plus sensible aux charmes de la carte de crédit qu'il a dans sa poche.

    Aujourd'hui on va au restaurant pour être vu, ou voir les autres, rencontrer la star du moment dans des endroits où la musique vous plombe la tête aussi fort qu'un coup de fusil. La carte est souvent lamentable, américanisée, en franglais et c'est dans ces taudis à la mode que chacun s'y bouscule car il fait bon dire ...Mais j'y étais...

    C'est le royaume de la cuisine de synthèse, d'aliments chimiques reconstitués ou congelés pour mieux essayer de ressembler à l'original. Je ne citerai personne, ils se reconnaitront et seront les premiers à se plaindre de la crise qui arrive alors qu'ils sont les premiers à avoir lancé la mode du paraitre et ne rien montrer pourvu qu'on touche...Les fêtes de fin d'année leur on fait très mal et ce n'est qu'un début...

    je ne vais pas m'étendre davantage, mais je préfère revenir sur un sujet qui me tient à cœur et dont je fus le premier à parler et à souhaiter leur retour. Je veux parler des légumes oubliés.

    Les potimarrons, les giraumonts, les scorsonères, les salsifis frais, les crônes, les vitelottes, les cardons, les rutabagas, les panais, le daïkon, la chinedérape,le raifort, la porée, le potiron, les topinambours, ou le chou romaneski qui furent les vedettes du Petit Bedon à l'époque de ma grandeur, mais aussi de toutes mes autres tables.




    Un Giraumont des plus magnifique.

    A la télévision, dans mes livres ils furent toujours à l'honneur. Nous allons donc continuer à le faire et chaque jour nous partirons à la découverte de l'un d'entre eux et d'une ou deux recettes qui les rendront plus nobles encore.

    Nous commencerons par le scorsonère que peu savent encore écrire, mais qui est pour moi un
    vrai délice quand il est frais.





    Des scorsonères à l'état brut...
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  • Un chou-Rave

    L'homme chien...
    L'homme bien souvent, ne prête aucune attention au plateau qui est posé devant lui sur une table. Il ne pense qu'à l'engloutir sans se poser ne serait qu'un instant, la question de savoir par quelle magie il est là. Il reste insensible aux musiques des sons du goût car il ne les entend pas, pas plus qu'il ne les voit. L'homme c'est bien connu regarde mais ne voit pas. Il reste beaucoup plus sensible aux charmes de la carte de crédit qu'il a dans sa poche.

    Aujourd'hui on va au restaurant pour être vu, ou voir les autres, rencontrer la star du moment dans des endroits où la musique vous plombe la tête aussi fort qu'un coup de fusil. La carte est souvent lamentable, américanisée, en franglais et c'est dans ces taudis à la mode que chacun s'y bouscule car il fait bon dire ...Mais j'y étais...

    C'est le royaume de la cuisine de synthèse, d'aliments chimiques reconstitués ou congelés pour mieux essayer de ressembler à l'original. Je ne citerai personne, ils se reconnaitront et seront les premiers à se plaindre de la crise qui arrive alors qu'ils sont les premiers à avoir lancé la mode du paraitre et ne rien montrer pourvu qu'on touche...Les fêtes de fin d'année leur on fait très mal et ce n'est qu'un début...

    je ne vais pas m'étendre davantage, mais je préfère revenir sur un sujet qui me tient à cœur et dont je fus le premier à parler et à souhaiter leur retour. Je veux parler des légumes oubliés.

    Les potimarrons, les giraumonts, les scorsonères, les salsifis frais, les crônes, les vitelottes, les cardons, les rutabagas, les panais, le daïkon, la chinedérape,le raifort, la porée, le potiron, les topinambours, ou le chou romaneski qui furent les vedettes du Petit Bedon à l'époque de ma grandeur, mais aussi de toutes mes autres tables.




    Un Giraumont des plus magnifique.

    A la télévision, dans mes livres ils furent toujours à l'honneur. Nous allons donc continuer à le faire et chaque jour nous partirons à la découverte de l'un d'entre eux et d'une ou deux recettes qui les rendront plus nobles encore.

    Nous commencerons par le scorsonère que peu savent encore écrire, mais qui est pour moi un
    vrai délice quand il est frais.





    Des scorsonères à l'état brut...
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  • Cabri sauté à l'ail

    Cabri sauté à l'ail<o:p></o:p>
    Pour 6 personnes<o:p></o:p>

    Préparation : 30 minutes.<o:p></o:p>
    Cuisson : 40 minutes.<o:p></o:p>
     Difficulté : Facile.<o:p></o:p>
     Cout : Moyen<o:p></o:p>

     Ingrédients de la recette Cabri sauté à l'ail.<o:p></o:p>
    - 2 kg de chevreau coupé en morceau,<o:p></o:p>
    - 5 ou 6 cuillerées à soupe d'huile d'olive,<o:p></o:p>
    - 4 brins de thym sauvage,<o:p></o:p>
    - 2 têtes d'ail,<o:p></o:p>
    - 1 gros bouquet de persil plat,<o:p></o:p>
    - 20 cl de vin blanc local,<o:p></o:p>
    - Le jus d'1 citron,<o:p></o:p>
    - Sel fin de cuisine,<o:p></o:p>
    - Poivre noir au moulin.<o:p></o:p>

    Préparation de la recette Cabri sauté à l'ail.<o:p></o:p>
    - Saler et poivrer légèrement les morceaux de chevreau. <o:p></o:p>
    - Les mettre dans une terrine, les retourner, ajouter un peu d'huile d'olive et quelques pincées de thym. <o:p></o:p>
    - Laisser mariner au frais pendant 1 heure.<o:p></o:p>
    - Pendant ce temps, peler les gousses d'ail, les fendre en deux pour en retirer éventuellement le germe, puis l'émincer finement. Laver le bouquet de persil, l'éponger et ciseler finement les feuilles. 
    - Réserver. <o:p></o:p>
    - Faire chauffer quelques cuillerées à soupe d'huile d'olive dans une grande cocotte.<o:p></o:p>
    - Egoutter les morceaux de chevreau et les mettre dans la cocotte, par petite quantité, pour les faire rissoler. <o:p></o:p>
    - Au bout de 15 minutes environ, quand ils sont bien dorés, les égoutter et les mettre dans un plat. 
    - Jeter presque toute l'huile de cuisson, poser la cocotte sur le feu et remettre les morceaux de viande. <o:p></o:p>
    - Les arroser avec le vin blanc.<o:p></o:p>
    - Eparpiller l'ail sur les morceaux de viande et ajouter quelques pincées de thym. Faire sauter pendant 5 minutes, puis baisser le feu, couvrir à moitié et laisser mijoter de 10 à 12 minutes. Saler et poivrer. <o:p></o:p>
    - Egoutter les morceaux de viande et les mettre dans un plat creux bien chaud. Déglacer la cocotte avec le jus de citron et un peu d'eau.<o:p></o:p>
    - Rectifier l'assaisonnement et arroser la viande de ce jus. Servir aussitôt. <o:p></o:p>
    - Pour accompagner ce plat, on peut servir des peyits légumes de saison.<o:p></o:p>
    - Boisson conseillée : PATRIMONIO BLANC.<o:p></o:p>

    Cette Recette de  Cabri sauté à l'ail
    est proposée par 
    imprimer le documentImprimer la Recette de Cabri sauté à l'ail
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  • ARTHROSE : Oui, l’ail est un facteur de prévention efficace<o:p></o:p>

    BMC Musculoskeletal Disorders journal<o:p></o:p>

    C’est une étude réalisée par des chercheurs du King's College London et de l'Université d'East Anglia (UK) publiée dans le fameux British Medical Journal qui montre que l'ail peut vraiment protéger contre l'arthrose, en particulier celle de la hanche. Les femmes qui suivent une alimentation riche en légumes du genre allium, comme l'ail, les oignons et les poireaux, présentent un risque bien inférieur d’'arthrose de la hanche.<o:p></o:p>

    Ces résultats mettent non seulement en évidence les effets bénéfiques possibles de l'alimentation dans la prévention de l'arthrose, mais aussi démontrent, encore une fois, le potentiel d'utilisation de composés naturels présents dans l’alimentation –et ici dans l'ail-  dans le développement de nouveaux traitements.<o:p></o:p>

    La relation entre poids corporel et arthrose a déjà été reconnue, même si elle n'est pas encore complètement comprise et admise. Cette étude est la première du genre à travailler sur les habitudes alimentaires et leur impact sur le développement et la prévention de la maladie. L'arthrose est la forme la plus courante d'arthrite chez les adultes, affectant près de 50 millions de personnes en Europe. 

    Les femmes sont plus susceptibles de la développer que les hommes. L’arthrose provoque douleur et incapacité par manque d’appui sur la hanche, les genoux et la colonne vertébrale. Actuellement, il n'existe pas de traitement efficace au-delà de la prise en charge de la douleur et, au final, le remplacement des articulations.<o:p></o:p>

    Cette étude, cofinancée par l'Arthritis Research (UK) et le Wellcome Trust a porté sur plus de 1.000 jumeaux, en grande majorité sans symptômes d'arthrite. L'équipe a effectué une évaluation détaillée des habitudes alimentaires des jumeaux et mesuré l'arthrose des participants au début de l’étude aux hanches, genoux et colonne vertébrale. Les chercheurs constatent chez les participants qui ont une consommation importante de fruits et légumes, dont des alliums comme l'ail en quantité suffisante, moins de preuves d’arthrose de l'articulation de la hanche.<o:p></o:p>

    Les chercheurs ont également étudié les composés de l'ail. Un composé, le disulfure de diallyle, limite la production d'enzymes responsables de la dégradation du cartilage.<o:p></o:p>

    Une voie vers un nouveau médicament pour la prévention et le traitement de l'arthrose de la hanche, qui doit encore être confirmée par des études de suivi. Le Pr. Ian Clark de l'Université d’East Anglia, conclut : «L'arthrose est un problème de santé publique majeur et cette étude passionnante montre le potentiel de la diététique et de la supplémentation pour changer le cours de la maladie. "<o:p></o:p>

    Source : BMC Musculoskeletal Disorders journal « Dietary garlic and hip osteoarthritis: evidence of a protective effect and putative mechanism of action », traduction, adaptation, mise en ligne Claire Tancrède, Santé log, le 21 décembre<o:p></o:p>
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