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Originaire des steppes de l'asie centrale de la famille
des liliaciés, l'ail comme l'oignon sont parmi les
condiments les plus populaires du monde.De part le monde cette bulbe a conquis toutes lescuisines du monde.Lorsque Satan quitta le jardin d'eden, naquirent l'ail etl'oignon.Ils appartiennent tous deux à la famille des Liliacées etpartagèrent le même lieu d'origine, l'Asie Centrale.L'ail est un condiment et l'oignon presque un légume.Ce dernier séduit plus facilement que l'ail qui de partsa saveur plus brute fut source de rejets.A l'évidence l'ail et l'oignon accompagnent l'aventurehumaine et dans de nombreuses civilisationsils ont même atteint un dimension mythique.C'est au Néolithique que débute la pratique de l'agriculture etdu jardinage de l'ail et l'oignon.C'est au Sud de la Sibérie que naquit l'ail, ce qui lui vaut d'êtresans doute l'un des premiers condiments cultivés.Si la patrie de l'ail est l'actuel Kirghistan, depuis 5 ou 6millénaires son rayonnement se répand dans toutes les directions.L'origine de l'oignon est moins sûre.Selon A. de Candolle, il pourrait provenir de l'Asie Occidentalece qui expliquerait son expansion rapide chez les peuples dela méditerranée.Après avoir traversé l'antiquité avec succès, ces deux produitsdeviennent au Moyen-Âge,des remèdes,le peuple le porte autourdu cou pour se protéger de la peste et autres épidémies.Puis au 19° siècle la culture de l'oignon va connaitre un essorsans précédent.Aujourd'hui encore, l'ail et l'oignon sont fêtés à travers toutesles civilisations, preuve s'il en est qu'ils tiennent effectivementune place à part dans nos cultures gastronomiques!L'ail est cultivé et consommé depuis des millénaires.Les Chaldéens en étaient friands, de même que les égyptiens,qui en distribuaient aux esclaves chargés de la constructiondes pyramides.Grecs et Romains en consommaient volontiers :A Rome, le petit déjeuner courant se composait souventde pain frotté d'ail.Les Gaulois passent pour avoir été de grands consommateursd'ail, et au Moyen Age.Pour Henri IV la légende raconte qu'il naquit dansun berceau fait d'une coque de tortue.Le futur Louis XIII utilisa le même berceau, chaque matinle roi faisait frotter les lèvres de son bambin avec des goussesd'ail fraîches pour le revigorer au grand damede Jeanne de Valois son épouse et jeune mère du Prince.On peut lire dans le "Livre des Métiers" que règnent en France "aulx, oignons, et toute autre manière d'aigrum" ainsi sont désignésle cresson et le raifort.
L'ail a toujours figuré parmi les légumes condiments lesplus populaires en France.Il fait partie des "provisions condimentaires" de base pourla cuisine, non seulement dans le midi, son terroir deprédilection, mais aussi dans toutes les autres régions denotre pays.
Formation et développement de l'agriculture
L'agriculture et l'élevage impliquent la domestication desvégétaux et des animaux utiles à l'homme et la prise encharge par celui-ci des fonctions assurant la vie et la production.La domestication asservit les espèces aux objectifs de l'homme.La nécessité économique, insuffisance de la cueillette face àla croissance de la population est probablement le facteurprincipal de la naissance de l'agriculture.Comme beaucoup d'autres évolutions, l'agriculture estapparue simultanément dans plusieurs zones du monde.
L'agriculture méditerrannéo-européenne se forma auProche-Orient et diffusa vers l'ouest par la Méditerranéepuis du sud vers le nord et l'Europe du Nord entre 6000et 2000 avant notre ère.Les outils de production se substituèrent aux outilsd'acquisition.Les outils ferrés puis métalliques à ceux de pierre,l'agriculture tractée à l'agriculture manuelle...Mais surtout l'agriculture bouleversa les conditionssocio-culturelles en développant la sédentarité ,Sur la base des territoires cultivés, se construisirentdes villages, des villes, des nations et des empires.La féodalité, fondée sur la possession des terrespar les nobles et la servitude des paysans estcaractéristique de l'âge agricole.
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liliacés je demande, l'ail.
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Originaire des steppes de l'asie centrale de la famille
des liliaciés, l'ail comme l'oignon sont parmi les
condiments les plus populaires du monde.De part le monde cette bulbe a conquis toutes lescuisines du monde.Lorsque Satan quitta le jardin d'eden, naquirent l'ail etl'oignon.Ils appartiennent tous deux à la famille des Liliacées etpartagèrent le même lieu d'origine, l'Asie Centrale.L'ail est un condiment et l'oignon presque un légume.Ce dernier séduit plus facilement que l'ail qui de partsa saveur plus brute fut source de rejets.A l'évidence l'ail et l'oignon accompagnent l'aventurehumaine et dans de nombreuses civilisationsils ont même atteint un dimension mythique.C'est au Néolithique que débute la pratique de l'agriculture etdu jardinage de l'ail et l'oignon.C'est au Sud de la Sibérie que naquit l'ail, ce qui lui vaut d'êtresans doute l'un des premiers condiments cultivés.Si la patrie de l'ail est l'actuel Kirghistan, depuis 5 ou 6millénaires son rayonnement se répand dans toutes les directions.L'origine de l'oignon est moins sûre.Selon A. de Candolle, il pourrait provenir de l'Asie Occidentalece qui expliquerait son expansion rapide chez les peuples dela méditerranée.Après avoir traversé l'antiquité avec succès, ces deux produitsdeviennent au Moyen-Âge,des remèdes,le peuple le porte autourdu cou pour se protéger de la peste et autres épidémies.Puis au 19° siècle la culture de l'oignon va connaitre un essorsans précédent.Aujourd'hui encore, l'ail et l'oignon sont fêtés à travers toutesles civilisations, preuve s'il en est qu'ils tiennent effectivementune place à part dans nos cultures gastronomiques!L'ail est cultivé et consommé depuis des millénaires.Les Chaldéens en étaient friands, de même que les égyptiens,qui en distribuaient aux esclaves chargés de la constructiondes pyramides.Grecs et Romains en consommaient volontiers :A Rome, le petit déjeuner courant se composait souventde pain frotté d'ail.Les Gaulois passent pour avoir été de grands consommateursd'ail, et au Moyen Age.Pour Henri IV la légende raconte qu'il naquit dansun berceau fait d'une coque de tortue.Le futur Louis XIII utilisa le même berceau, chaque matinle roi faisait frotter les lèvres de son bambin avec des goussesd'ail fraîches pour le revigorer au grand damede Jeanne de Valois son épouse et jeune mère du Prince.On peut lire dans le "Livre des Métiers" que règnent en France "aulx, oignons, et toute autre manière d'aigrum" ainsi sont désignésle cresson et le raifort.
L'ail a toujours figuré parmi les légumes condiments lesplus populaires en France.Il fait partie des "provisions condimentaires" de base pourla cuisine, non seulement dans le midi, son terroir deprédilection, mais aussi dans toutes les autres régions denotre pays.
Formation et développement de l'agriculture
L'agriculture et l'élevage impliquent la domestication desvégétaux et des animaux utiles à l'homme et la prise encharge par celui-ci des fonctions assurant la vie et la production.La domestication asservit les espèces aux objectifs de l'homme.La nécessité économique, insuffisance de la cueillette face àla croissance de la population est probablement le facteurprincipal de la naissance de l'agriculture.Comme beaucoup d'autres évolutions, l'agriculture estapparue simultanément dans plusieurs zones du monde.
L'agriculture méditerrannéo-européenne se forma auProche-Orient et diffusa vers l'ouest par la Méditerranéepuis du sud vers le nord et l'Europe du Nord entre 6000et 2000 avant notre ère.Les outils de production se substituèrent aux outilsd'acquisition.Les outils ferrés puis métalliques à ceux de pierre,l'agriculture tractée à l'agriculture manuelle...Mais surtout l'agriculture bouleversa les conditionssocio-culturelles en développant la sédentarité ,Sur la base des territoires cultivés, se construisirentdes villages, des villes, des nations et des empires.La féodalité, fondée sur la possession des terrespar les nobles et la servitude des paysans estcaractéristique de l'âge agricole.
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La coquille Saint-Jacques Pourquoi notre coquille s'appelle t-elleSaint-Jacques?<o:p></o:p>C'est une belle légende qui va naître au Moyen-Age.<o:p></o:p><o:p></o:p>D'après ce que raconte Jacques de Voragine dans"La Légende Dorée", Saint Jacques Le Majeur, aprèsl'Ascension du Seigneur, prêcha en Judée-Samarie,puis vint en Espagne.<o:p></o:p><o:p></o:p>Il ne gagna dans ce pays que neuf disciples.Désappointé, il regagna la Judée, ne laissant que deuxdisciples pour continuer son apostolat.Après sa mort, ses disciples mirent son corps dansune barque qu'ils confièrent à la mer.<o:p></o:p><o:p></o:p>Cette barque accosta en Galice, au royaune de la reineLouve qui finit par devenir chrétienne et offritaux disciples son palais pour en faire une église.Et puis plus rien.<o:p></o:p><o:p></o:p>Mais en 830, une étoile mystérieuse indiqua àun berger l'emplacement de la tombe deSaint -Jacques sur les ruines du palais de Louve,recouvert par une friche.<o:p></o:p><o:p></o:p>On exhuma les reliques du corps du saint et on nommacet endroit "campos stella", le champ des étoiles.Des miracles commencèrent à se produire et despèlerins à affluer.<o:p></o:p><o:p></o:p>Le roi Alphonse II décida donc la construction d'unsanctuaire qui devint l'un des quatre grands lieux dela chrétienté au Moyen-Age avec Jérusalem, Rome etle Mont Saint Michel ce qunctués d'hospices et d'asiles
tenus par des monastères incita les moines de Clunyà organiser dès le XIème siècle des pèlerinagesqui suivaient des chemins très précis pour l'époque.<o:p></o:p>Les pèlerins placèrent leurs voyages sous le signed'un symbole.Au début, les pèlerins se contentèrent de coquillagesqu'ils trouvaient sur la plage et qu'ils ramenaientchez eux comme souvenir.<o:p></o:p><o:p></o:p>Car depuis l'antiquité on portait des coquillages pourse préserver de la sorcellerie, du mauvais sort et detoutes sortes de maladies.<o:p></o:p><o:p></o:p>L'iconographie chrétienne de la coquille n'apparaîtqu'avec le culte de Saint Jacques.Sans doute pour des raisons symboliques, la coquilles'est imposée comme attribut de l'apôtre et prit lenom de Saint Jacques.<o:p></o:p>Petit à petit, cousue sur le chapeau, sur le sac ou surle manteau, elle va devenir l'emblème, non seulementdes pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle, maisde tous les pèlerins.<o:p></o:p>En plus de son pouvoir protecteur, elle permettait dese distinguer des autres voyageurs, de boire dans lesfontaines ou de demander l'aumône car à la vue dela coquille, la charité devient devoir.<o:p></o:p><o:p></o:p>Les anciens qui ne connaissaient que peu de variétésde coquillages, les huîtres et les coquillesSaint Jacques en faisaient des symboles de laconception et de la fécondité.Il était l'attribut de Vénus, la déesse de l'Amour,que de nombreux tableaux montrent sortant de l'ondedans une coquille qui ressemblent à une coquilleSaint-Jacques géante.<o:p></o:p>Les chrétiens en faisaient, eux, le symbole de la tombequi enveloppe les corps avant leur résurrection.<o:p></o:p><o:p></o:p>Ces deux concepts renvoient à l'image de la barqueoù l'on expose les nouveaux-nés marqués parle destin qui doivent naître une seconde fois ,tel Moïse et à laquelle l'on confie les morts pour leurvoyage vers l'au-delà.<o:p></o:p><o:p></o:p>Et nous revenons à la légende de Saint Jacques deCompostelle.Tout était en place pour que la coquille prenne le nomde Saint-Jacques.<o:p></o:p><o:p></o:p>Fiche signalétique :<o:p></o:p>La Saint Jacques appartient à la famille des pectinidés,famille très nombreuse, 400 espèces environ, dontdeux espèces vivent dans nos mers, la pecten maximus,la vraie, la meilleure qui vit en Normandie,dans la baie de Saint Brieuc et en Atlantique etla pecten jacobus qui est une espéce méditerranéenne.<o:p></o:p>C'est un mollusque bivalve qui absorbe sa nourriture,du phytoplancton, par filtration.Sa valve supérieure est plate, à grosses côtes concaves,et l'inférieur est creuse, c'est cette partie qu'elleenfonce dans le sable.<o:p></o:p><o:p></o:p>De couleur brun-rouge à rose, la coquille Saint Jacquesest sédentaire et son habitat préféré sont les fondsmarins formés de sables, de débris coquillaires etde maërl dans lesquels elle s'enfouit à moitié.<o:p></o:p><o:p></o:p>Hermaphrodite, elle contient une glande génitaleappelée le corail qui est rouge chez les femelles etblanc chez les mâles qui se forme quelques moisavant la période de reproduction.<o:p></o:p><o:p></o:p>Lorsque l'eau est à plus de 16°, en été, c'est la ponte,les coquilles lâchent leurs semences qui s'unissent augré des mouvements de l'eau, de cette rencontre naîtune petite larve qui vit pendant 3 à 4 semaines unevie larvaire pélagique, puis qui se fixe sur un socle deson choix et continue sa croissance.<o:p></o:p><o:p></o:p>A 4 mois, son byssus disparait, elle est donc libre deses mouvements, mais, peu aventureuse, la coquilleSaint Jacques, une fois posée sur le fond ne se déplacequasiment plus.A deux ans, elle atteint sa maturité sexuelle et le cyclerecommence.<o:p></o:p><o:p></o:p>Sa pêche est autorisée d'octobre à avril.Les pêcheurs les ramassent à l'aide de draguesformées de grands sacs métalliques précédés d'unebarre munie de dents qui fouillent le sable etdéterrent les coquilles.<o:p></o:p><o:p></o:p>Ramenées sur le bateau à l'aide d'un treuil, les sacssont vidés et les coquilles triées.Elles doivent au minimum mesurer 13 cm.Les cours des coquilles Saint Jacques fluctuent selonles arrivages qui dépendent des conditionsmétéorologiques car la pêche est difficile oudangereuse par gros temps.<o:p></o:p><o:p></o:p>La coquille Saint Jacques est toujours vendue fraîche,car elle ne peut être élevée en parc, ni stockée.Achetez-la le jour où voulez la consommer, sice n'est pas possible sachez qu'elle se garde entièreà 6-8° dans le bac à légumes de votre réfrigérateur.<o:p></o:p>Cuisinez-vous la Saint Jacques avec ou sansson corail ?<o:p></o:p><o:p></o:p>La mode actuelle est d'éliminer le corail.Celui-ci n'a pas de qualité gustative particulière,il est cependant riche en protéines ce qui lui permetde faire bien prendre les sauces.<o:p></o:p><o:p></o:p>Alors utilisez-le comme ingrédient dans la saucedont vous napperez les noix de Saint-Jacques,vous obtiendrez ainsi une belle opposition decouleurs.<o:p></o:p>.<o:p></o:p>Texte recueilli par Pierre Marchesseau surla route des chemins de Saint-jacques deCompostelle à l’Abbaye de Ronceveaux<o:p></o:p>
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La coquille Saint-Jacques Pourquoi notre coquille s'appelle t-elleSaint-Jacques?<o:p></o:p>C'est une belle légende qui va naître au Moyen-Age.<o:p></o:p><o:p></o:p>D'après ce que raconte Jacques de Voragine dans"La Légende Dorée", Saint Jacques Le Majeur, aprèsl'Ascension du Seigneur, prêcha en Judée-Samarie,puis vint en Espagne.<o:p></o:p><o:p></o:p>Il ne gagna dans ce pays que neuf disciples.Désappointé, il regagna la Judée, ne laissant que deuxdisciples pour continuer son apostolat.Après sa mort, ses disciples mirent son corps dansune barque qu'ils confièrent à la mer.<o:p></o:p><o:p></o:p>Cette barque accosta en Galice, au royaune de la reineLouve qui finit par devenir chrétienne et offritaux disciples son palais pour en faire une église.Et puis plus rien.<o:p></o:p><o:p></o:p>Mais en 830, une étoile mystérieuse indiqua àun berger l'emplacement de la tombe deSaint -Jacques sur les ruines du palais de Louve,recouvert par une friche.<o:p></o:p><o:p></o:p>On exhuma les reliques du corps du saint et on nommacet endroit "campos stella", le champ des étoiles.Des miracles commencèrent à se produire et despèlerins à affluer.<o:p></o:p><o:p></o:p>Le roi Alphonse II décida donc la construction d'unsanctuaire qui devint l'un des quatre grands lieux dela chrétienté au Moyen-Age avec Jérusalem, Rome etle Mont Saint Michel ce qunctués d'hospices et d'asiles
tenus par des monastères incita les moines de Clunyà organiser dès le XIème siècle des pèlerinagesqui suivaient des chemins très précis pour l'époque.<o:p></o:p>Les pèlerins placèrent leurs voyages sous le signed'un symbole.Au début, les pèlerins se contentèrent de coquillagesqu'ils trouvaient sur la plage et qu'ils ramenaientchez eux comme souvenir.<o:p></o:p><o:p></o:p>Car depuis l'antiquité on portait des coquillages pourse préserver de la sorcellerie, du mauvais sort et detoutes sortes de maladies.<o:p></o:p><o:p></o:p>L'iconographie chrétienne de la coquille n'apparaîtqu'avec le culte de Saint Jacques.Sans doute pour des raisons symboliques, la coquilles'est imposée comme attribut de l'apôtre et prit lenom de Saint Jacques.<o:p></o:p>Petit à petit, cousue sur le chapeau, sur le sac ou surle manteau, elle va devenir l'emblème, non seulementdes pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle, maisde tous les pèlerins.<o:p></o:p>En plus de son pouvoir protecteur, elle permettait dese distinguer des autres voyageurs, de boire dans lesfontaines ou de demander l'aumône car à la vue dela coquille, la charité devient devoir.<o:p></o:p><o:p></o:p>Les anciens qui ne connaissaient que peu de variétésde coquillages, les huîtres et les coquillesSaint Jacques en faisaient des symboles de laconception et de la fécondité.Il était l'attribut de Vénus, la déesse de l'Amour,que de nombreux tableaux montrent sortant de l'ondedans une coquille qui ressemblent à une coquilleSaint-Jacques géante.<o:p></o:p>Les chrétiens en faisaient, eux, le symbole de la tombequi enveloppe les corps avant leur résurrection.<o:p></o:p><o:p></o:p>Ces deux concepts renvoient à l'image de la barqueoù l'on expose les nouveaux-nés marqués parle destin qui doivent naître une seconde fois ,tel Moïse et à laquelle l'on confie les morts pour leurvoyage vers l'au-delà.<o:p></o:p><o:p></o:p>Et nous revenons à la légende de Saint Jacques deCompostelle.Tout était en place pour que la coquille prenne le nomde Saint-Jacques.<o:p></o:p><o:p></o:p>Fiche signalétique :<o:p></o:p>La Saint Jacques appartient à la famille des pectinidés,famille très nombreuse, 400 espèces environ, dontdeux espèces vivent dans nos mers, la pecten maximus,la vraie, la meilleure qui vit en Normandie,dans la baie de Saint Brieuc et en Atlantique etla pecten jacobus qui est une espéce méditerranéenne.<o:p></o:p>C'est un mollusque bivalve qui absorbe sa nourriture,du phytoplancton, par filtration.Sa valve supérieure est plate, à grosses côtes concaves,et l'inférieur est creuse, c'est cette partie qu'elleenfonce dans le sable.<o:p></o:p><o:p></o:p>De couleur brun-rouge à rose, la coquille Saint Jacquesest sédentaire et son habitat préféré sont les fondsmarins formés de sables, de débris coquillaires etde maërl dans lesquels elle s'enfouit à moitié.<o:p></o:p><o:p></o:p>Hermaphrodite, elle contient une glande génitaleappelée le corail qui est rouge chez les femelles etblanc chez les mâles qui se forme quelques moisavant la période de reproduction.<o:p></o:p><o:p></o:p>Lorsque l'eau est à plus de 16°, en été, c'est la ponte,les coquilles lâchent leurs semences qui s'unissent augré des mouvements de l'eau, de cette rencontre naîtune petite larve qui vit pendant 3 à 4 semaines unevie larvaire pélagique, puis qui se fixe sur un socle deson choix et continue sa croissance.<o:p></o:p><o:p></o:p>A 4 mois, son byssus disparait, elle est donc libre deses mouvements, mais, peu aventureuse, la coquilleSaint Jacques, une fois posée sur le fond ne se déplacequasiment plus.A deux ans, elle atteint sa maturité sexuelle et le cyclerecommence.<o:p></o:p><o:p></o:p>Sa pêche est autorisée d'octobre à avril.Les pêcheurs les ramassent à l'aide de draguesformées de grands sacs métalliques précédés d'unebarre munie de dents qui fouillent le sable etdéterrent les coquilles.<o:p></o:p><o:p></o:p>Ramenées sur le bateau à l'aide d'un treuil, les sacssont vidés et les coquilles triées.Elles doivent au minimum mesurer 13 cm.Les cours des coquilles Saint Jacques fluctuent selonles arrivages qui dépendent des conditionsmétéorologiques car la pêche est difficile oudangereuse par gros temps.<o:p></o:p><o:p></o:p>La coquille Saint Jacques est toujours vendue fraîche,car elle ne peut être élevée en parc, ni stockée.Achetez-la le jour où voulez la consommer, sice n'est pas possible sachez qu'elle se garde entièreà 6-8° dans le bac à légumes de votre réfrigérateur.<o:p></o:p>Cuisinez-vous la Saint Jacques avec ou sansson corail ?<o:p></o:p><o:p></o:p>La mode actuelle est d'éliminer le corail.Celui-ci n'a pas de qualité gustative particulière,il est cependant riche en protéines ce qui lui permetde faire bien prendre les sauces.<o:p></o:p><o:p></o:p>Alors utilisez-le comme ingrédient dans la saucedont vous napperez les noix de Saint-Jacques,vous obtiendrez ainsi une belle opposition decouleurs.<o:p></o:p>.<o:p></o:p>Texte recueilli par Pierre Marchesseau surla route des chemins de Saint-jacques deCompostelle à l’Abbaye de Ronceveaux<o:p></o:p>
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Le café ses siècles et ses légendes Parmi les dizaines de légendes qui évoquent la naissance du café, la plus connue est celle du berger yéménite Kaldi.L'un des contes des " Mille et une Nuits" en donne déjà une version :<o:p></o:p>Un chamelier, ou un garde de chèvres, se plaignit à des moines de l'Arabie Heureuse que ses chameaux ou ses chèvres veillaient toute la nuit et sautaient contre leur coutume.<o:p></o:p>Le Prieur, curieux de savoir pourquoi ces animaux étaient si éveillés et si gais, se donna la peine avec un compagnon de les observer.<o:p></o:p>Ayant remarqué qu'ils mangeaient du fruit de certains arbrisseaux, il fit bouillir de ce fruit dans de l'eau, et éprouva qu'en buvant de cette eau elle excitait à veiller.<o:p></o:p>Une autre anecdote, plus récente, semble attester de l'intérêt des chèvres pour le café :Joshua Slocum, premier navigateur qui réussit le tour du monde à voile en solitaire, reçu lors d'une escale à Sainte-Hélène un sac de café et une chèvre des mains du gouverneur.<o:p></o:p>L'animal, attiré par l'odeur du café, donnait des coups de tête incessants dans le sac, faisant sortir les graines de leur coquille.Joshua les torréfia à bord.<o:p></o:p>Le 20 février 1896, jour de son anniversaire, il dut lutter contre des vents contraires dans le détroit de Magellan.
Épuisé, il aborda sur une île déserte où il se prépara un bol de café, lui donnant l'énergie de continuer sa route.
Ravi, il baptisa l'endroit "Ile du Café".
<o:p></o:p><o:p>La Cantate du café par Jean Sébastien Bach.
</o:p>Jean Sébastien Bach grand amateur de café baptisa l'une de ses œuvres "Cantate du café".Selon la légende ce grand buveur de café comptait soixante fèves pour chaque préparation.La légende de l'archange Gabriel:Citons encore la légende de l'archange Gabriel, qui se fit l'intermédiaire d'Allah, pour offrir à Mahomet une plante du verger céleste capable de lui donner la force de créer l'Islam.<o:p></o:p>Mahomet en tira un breuvage noir qu'il baptisa "qahwah" ce qui signifie "L'excitant".Grâce à lui, il se vantait en effet de pouvoir désarçonner 40 cavaliers et honorer un nombre identique de femmes...Divin café !<o:p></o:p>Germination et croissance:La vue d'ensemble d'une plantation laisse une impression de grandeur, de force, de richesse qu'on ne peut oublier.Rien n'égale la magnificence d'un cafézal en fleur au lever du soleil par un beau jour de septembre." M.Pietre<o:p></o:p>Tout commence dans la pépinière où une atmosphère chaude et humide est maintenue en permanence.<o:p></o:p>Après avoir trempées 24 heures dans l'eau, les fèves en parches. Ce sont des fèves qui ont encore leur peau.Elles sont disposées sur une épaisse couche d'humus enrichi de fumier de volailles, puis recouvertes d'un mélange de terre et de sable.<o:p></o:p>Au fur et à mesure du développement de la plantule, le grain est repoussé vers la surface. Il ressort de terre puis tombe remplacé par la 1ière paire de feuilles.<o:p></o:p>Ce cycle dure en moyenne 5 semaines.<o:p></o:p>La pousse qui porte encore le grain est appelée Le Fosforo.<o:p></o:p>Les plants sont ensuite cultivés individuellement en Chapola , c'est un sac plastique ou jarre de terre, jusqu'à l'apparition de la 6ième paire de feuilles au bout de 8 semaines environ.<o:p></o:p>Les jeunes caféiers sont alors transplantés à leur emplacement définitif.<o:p></o:p>Sous l'ombrage d'arbres plus grands comme les bananiers, avocatiers, cacaoyers...qui les protégerons du soleil direct, du vent et du gel.Ils sont fréquemment arrosés et fertilisés, ils vont se développer au cours des mois suivants.<o:p></o:p>A l'état sauvage, et selon l'espèce botanique, l'arbre peut atteindre des hauteurs de 10 à <st1:metricconverter productid="15 mètres" st="on">15 mètres</st1:metricconverter>.Dans les plantations, pour faciliter la cueillette des fruits, il est régulièrement taillé et maintenu à 2 ou <st1:metricconverter productid="3 mètres" st="on">3 mètres</st1:metricconverter>.<o:p>
</o:p><o:p>Infos:
</o:p>Espèces Arabica et RobustaAltitude Arabica : 1000 à 1800mRobusta : 800 à 1000mRécolte Arabica : de septembre à mi février selon l'altitudeRobusta : de novembre à mi févrierPréparation Arabica : 90% par la voie humideRobusta : Voie sècheCaféine Arabica : 1,27%Robusta : 2,32%<o:p></o:p><st1:personname productid="La Tasse" st="on">La Tasse</st1:personname><st1:personname productid="La Tasse" st="on">
</st1:personname>Arabica :Si les "lavés" peuvent être agréablement acidulés et ont du corps, les "natures" en revanche ne présentent guère d'intérêts".Robusta :Café assez neutre, amertume tolérable. Cameroun, Centre-Afrique, Côte d'Ivoire, Éthiopie, Kenya.Il est nettement moins cher.<o:p></o:p>Histoire, origine et extension de la culture:<o:p></o:p>Originaire d’ Éthiopie, le café entame probablement sa conquête du monde dès le XVe siècle.<o:p></o:p>Par l'intermédiaire des pèlerins musulmans qui se rendent à <st1:personname productid="La Mecque" st="on">La Mecque</st1:personname>, le café se répand au Yémen et dans toute l'Arabie.Jusqu'au début du XVIIe siècle, seule l'Arabie produit du café.<o:p></o:p>Vers 1690, les marins hollandais introduisent les premiers plants de caféier, originaires de Moka, d'abord à Ceylan ,l'actuelle Sri Lanka et en Inde, puis dans toutes les colonies hollandaises d'Asie.Ils rapportent alors des plants de l'île de Java vers l'Europe.<o:p></o:p>Le caféier sera cultivé dans les serres du jardin botanique d'Amsterdam, en particulier.Des plants seront offerts à Louis XIV qui les confiera aux botanistes du Jardin du roi, l'actuel jardin des Plantes.<o:p></o:p>De là, le caféier sera introduit dans les colonies antillaises où <st1:personname productid="la France" st="on">la France</st1:personname> s'approvisionnera librement.La culture du café se diffusera ensuite dans toute l'Amérique latine.<o:p></o:p>Les premiers amateurs:Au milieu du XVIe siècle, on a déjà coutume de boire du café en Égypte, en Syrie, en Perse ou en Turquie. On trouve des débits de café dans les villes de Médine, le Caire, Bagdad, Alexandrie, Damas et Istanbul nommée Constantinople par le monde chrétien.<o:p></o:p>On sait qu'en 1555, deux syriens nommés Shems et Heleem ouvrent dans le quartier de Talchtacalah le premier débit de café d'Istanbul.<o:p></o:p>En quelques années, la ville en comptera plusieurs centaines.A la même époque, les guerriers turcs de Soliman le Magnifique font connaître leur boisson aux peuples des Balkans, d'Europe Centrale, d'Afrique du nord et d'Espagne.<o:p></o:p>Diffusion en Europe;Au milieu du XVIe siècle, le café part de Turquie à la conquête de l'Europe.C’est à Venise qu'il arrive pour la première fois.Jusqu'au XVIIe siècle, le café n'est qu'une curiosité réservée à l'entourage des quelques voyageurs qui en rapportent d’Orient.<o:p></o:p>On en trouve aussi comme médicament chez les apothicaires.Dans la première moitié du XVIIe siècle, la boisson est connue à Marseille sans qu'il y ait de transactions sur les grains de café. Puis, la consommation s'étend à l'Italie, <st1:personname productid="la France" st="on">la France</st1:personname>, l'Angleterre et l'Allemagne.<o:p></o:p>En 1644, un navire d'Alexandrie débarque sa marchandise à Marseille où s'ouvre, 10 ans plus tard, le premier café public.
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