• Originaire des steppes de l'asie centrale de la famille 
    des liliaciés, l'ail comme l'oignon sont parmi les 
    condiments les plus populaires du monde.


    De part le monde cette bulbe a conquis toutes les 
    cuisines du monde.
    Lorsque Satan quitta le jardin d'eden, naquirent l'ail et 
    l'oignon.
    Ils appartiennent tous deux à la famille des Liliacées et 
    partagèrent le même lieu d'origine, l'Asie Centrale.
    L'ail est un condiment et l'oignon presque un légume.
    Ce dernier séduit plus facilement que l'ail qui de part 
    sa saveur plus brute fut source de rejets.
    A l'évidence l'ail et l'oignon accompagnent l'aventure 
    humaine et dans de nombreuses civilisations
    ils ont même atteint un dimension mythique.
    C'est au Néolithique que débute la pratique de l'agriculture et 
    du jardinage de l'ail et l'oignon.
    C'est au Sud de la Sibérie que naquit l'ail, ce qui lui vaut d'être 
    sans doute l'un des premiers condiments cultivés.
    Si la patrie de l'ail est l'actuel Kirghistan, depuis 5 ou 6 
    millénaires son rayonnement se répand dans toutes les directions.

    L'origine de l'oignon est moins sûre.
    Selon A. de Candolle, il pourrait provenir de l'Asie Occidentale 
    ce qui expliquerait son expansion rapide chez les peuples de 
    la méditerranée.
    Après avoir traversé l'antiquité avec succès, ces deux produits 
    deviennent au Moyen-Âge,des remèdes,le peuple le porte autour 
    du cou pour se protéger de la peste et autres épidémies.
    Puis au 19° siècle la culture de l'oignon va connaitre un essor 
    sans précédent.
    Aujourd'hui encore, l'ail et l'oignon sont fêtés à travers toutes 
    les civilisations, preuve s'il en est qu'ils tiennent effectivement 
    une place à part dans nos cultures gastronomiques!

    L'ail est cultivé et consommé depuis des millénaires.
    Les Chaldéens en étaient friands, de même que les égyptiens, 
    qui en distribuaient aux esclaves chargés de la construction 
    des pyramides.

    Grecs et Romains en consommaient volontiers :
    A Rome, le petit déjeuner courant se composait souvent 
    de pain frotté d'ail.
    Les Gaulois passent pour avoir été de grands consommateurs 
    d'ail, et au Moyen Age.
    Pour Henri IV la légende raconte qu'il naquit dans 
    un berceau fait d'une coque de tortue.
    Le futur Louis XIII utilisa le même berceau, chaque matin 
    le roi faisait frotter les lèvres de son bambin avec des gousses 
    d'ail fraîches pour le revigorer au grand dame 
    de Jeanne de Valois son épouse et jeune mère du Prince.
    On peut lire dans le "Livre des Métiers" que règnent en France "
    aulx, oignons, et toute autre manière d'aigrum" ainsi sont désignés 
    le cresson et le raifort.

    L'ail a toujours figuré parmi les légumes condiments les 
    plus populaires en France.
    Il fait partie des "provisions condimentaires" de base pour 
    la cuisine, non seulement dans le midi, son terroir de 
    prédilection, mais aussi dans toutes les autres régions de 
    notre pays.

    Formation et développement de l'agriculture
    L'agriculture et l'élevage impliquent la domestication des 
    végétaux et des animaux utiles à l'homme et la prise en 
    charge par celui-ci des fonctions assurant la vie et la production.
    La domestication asservit les espèces aux objectifs de l'homme.
    La nécessité économique, insuffisance de la cueillette face à 
    la croissance de la population est probablement le facteur 
    principal de la naissance de l'agriculture.

    Comme beaucoup d'autres évolutions, l'agriculture est 
    apparue simultanément dans plusieurs zones du monde.
    L'agriculture méditerrannéo-européenne se forma au 
    Proche-Orient et diffusa vers l'ouest par la Méditerranée 
    puis du sud vers le nord et l'Europe du Nord entre 6000 
    et 2000 avant notre ère.

    Les outils de production se substituèrent aux outils 
    d'acquisition.
    Les outils ferrés puis métalliques à ceux de pierre, 
    l'agriculture tractée à l'agriculture manuelle...
    Mais surtout l'agriculture bouleversa les conditions 
    socio-culturelles en développant la sédentarité ,
    Sur la base des territoires cultivés, se construisirent 
    des villages, des villes, des nations et des empires.
    La féodalité, fondée sur la possession des terres 
    par les nobles et la servitude des paysans est 
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  • Originaire des steppes de l'asie centrale de la famille 
    des liliaciés, l'ail comme l'oignon sont parmi les 
    condiments les plus populaires du monde.


    De part le monde cette bulbe a conquis toutes les 
    cuisines du monde.
    Lorsque Satan quitta le jardin d'eden, naquirent l'ail et 
    l'oignon.
    Ils appartiennent tous deux à la famille des Liliacées et 
    partagèrent le même lieu d'origine, l'Asie Centrale.
    L'ail est un condiment et l'oignon presque un légume.
    Ce dernier séduit plus facilement que l'ail qui de part 
    sa saveur plus brute fut source de rejets.
    A l'évidence l'ail et l'oignon accompagnent l'aventure 
    humaine et dans de nombreuses civilisations
    ils ont même atteint un dimension mythique.
    C'est au Néolithique que débute la pratique de l'agriculture et 
    du jardinage de l'ail et l'oignon.
    C'est au Sud de la Sibérie que naquit l'ail, ce qui lui vaut d'être 
    sans doute l'un des premiers condiments cultivés.
    Si la patrie de l'ail est l'actuel Kirghistan, depuis 5 ou 6 
    millénaires son rayonnement se répand dans toutes les directions.

    L'origine de l'oignon est moins sûre.
    Selon A. de Candolle, il pourrait provenir de l'Asie Occidentale 
    ce qui expliquerait son expansion rapide chez les peuples de 
    la méditerranée.
    Après avoir traversé l'antiquité avec succès, ces deux produits 
    deviennent au Moyen-Âge,des remèdes,le peuple le porte autour 
    du cou pour se protéger de la peste et autres épidémies.
    Puis au 19° siècle la culture de l'oignon va connaitre un essor 
    sans précédent.
    Aujourd'hui encore, l'ail et l'oignon sont fêtés à travers toutes 
    les civilisations, preuve s'il en est qu'ils tiennent effectivement 
    une place à part dans nos cultures gastronomiques!

    L'ail est cultivé et consommé depuis des millénaires.
    Les Chaldéens en étaient friands, de même que les égyptiens, 
    qui en distribuaient aux esclaves chargés de la construction 
    des pyramides.

    Grecs et Romains en consommaient volontiers :
    A Rome, le petit déjeuner courant se composait souvent 
    de pain frotté d'ail.
    Les Gaulois passent pour avoir été de grands consommateurs 
    d'ail, et au Moyen Age.
    Pour Henri IV la légende raconte qu'il naquit dans 
    un berceau fait d'une coque de tortue.
    Le futur Louis XIII utilisa le même berceau, chaque matin 
    le roi faisait frotter les lèvres de son bambin avec des gousses 
    d'ail fraîches pour le revigorer au grand dame 
    de Jeanne de Valois son épouse et jeune mère du Prince.
    On peut lire dans le "Livre des Métiers" que règnent en France "
    aulx, oignons, et toute autre manière d'aigrum" ainsi sont désignés 
    le cresson et le raifort.

    L'ail a toujours figuré parmi les légumes condiments les 
    plus populaires en France.
    Il fait partie des "provisions condimentaires" de base pour 
    la cuisine, non seulement dans le midi, son terroir de 
    prédilection, mais aussi dans toutes les autres régions de 
    notre pays.

    Formation et développement de l'agriculture
    L'agriculture et l'élevage impliquent la domestication des 
    végétaux et des animaux utiles à l'homme et la prise en 
    charge par celui-ci des fonctions assurant la vie et la production.
    La domestication asservit les espèces aux objectifs de l'homme.
    La nécessité économique, insuffisance de la cueillette face à 
    la croissance de la population est probablement le facteur 
    principal de la naissance de l'agriculture.

    Comme beaucoup d'autres évolutions, l'agriculture est 
    apparue simultanément dans plusieurs zones du monde.
    L'agriculture méditerrannéo-européenne se forma au 
    Proche-Orient et diffusa vers l'ouest par la Méditerranée 
    puis du sud vers le nord et l'Europe du Nord entre 6000 
    et 2000 avant notre ère.

    Les outils de production se substituèrent aux outils 
    d'acquisition.
    Les outils ferrés puis métalliques à ceux de pierre, 
    l'agriculture tractée à l'agriculture manuelle...
    Mais surtout l'agriculture bouleversa les conditions 
    socio-culturelles en développant la sédentarité ,
    Sur la base des territoires cultivés, se construisirent 
    des villages, des villes, des nations et des empires.
    La féodalité, fondée sur la possession des terres 
    par les nobles et la servitude des paysans est 
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  • La coquille Saint-Jacques

    Pourquoi notre coquille s'appelle t-elle 
    Saint-Jacques?<o:p></o:p>

    C'est une belle légende qui va naître au Moyen-Age.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>
    D'après ce que raconte Jacques de Voragine dans 
    "La Légende Dorée", Saint Jacques Le Majeur, après 
    l'Ascension du Seigneur, prêcha en Judée-Samarie, 
    puis vint en Espagne.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>
    Il ne gagna dans ce pays que neuf disciples. 

    Désappointé, il regagna la Judée, ne laissant que deux 
    disciples pour continuer son apostolat. 

    Après sa mort, ses disciples mirent son corps dans 
    une barque qu'ils confièrent à la mer.<o:p></o:p>
    <o:p></o:p>

    Cette barque accosta en Galice, au royaune de la reine 
    Louve qui finit par devenir chrétienne et offrit 
    aux disciples son palais pour en faire une église. 
    Et puis plus rien.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>
    Mais en 830, une étoile mystérieuse indiqua à 
    un berger l'emplacement de la tombe de 
    Saint -Jacques sur les ruines du palais de Louve, 
    recouvert par une friche.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>
    On exhuma les reliques du corps du saint et on nomma 
    cet endroit "campos stella", le champ des étoiles. 

    Des miracles commencèrent à se produire et des 
    pèlerins à affluer.<o:p></o:p>
    <o:p></o:p>

    Le roi Alphonse II décida donc la construction d'un 
    sanctuaire qui devint l'un des quatre grands lieux de 
    la chrétienté au Moyen-Age avec Jérusalem, Rome et 
    le Mont Saint Michel ce qunctués d'hospices et d'asiles 
    tenus par des monastères incita les moines de Cluny 
    à organiser dès le XIème siècle des pèlerinages 
    qui suivaient des chemins très précis pour l'époque.
    <o:p></o:p>

    Les pèlerins placèrent leurs voyages sous le signe 
    d'un symbole. 

    Au début, les pèlerins se contentèrent de coquillages 
    qu'ils trouvaient sur la plage et qu'ils ramenaient 
    chez eux comme souvenir.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>
    Car depuis l'antiquité on portait des coquillages pour 
    se préserver de la sorcellerie, du mauvais sort et de 
    toutes sortes de maladies.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>
    L'iconographie chrétienne de la coquille n'apparaît 
    qu'avec le culte de Saint Jacques. 

    Sans doute pour des raisons symboliques, la coquille 
    s'est imposée comme attribut de l'apôtre et prit le 
    nom de Saint Jacques.

    <o:p></o:p>
    Petit à petit, cousue sur le chapeau, sur le sac ou sur 
    le manteau, elle va devenir l'emblème, non seulement 
    des pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle, mais 
    de tous les pèlerins.

    <o:p></o:p>
    En plus de son pouvoir protecteur, elle permettait de 
    se distinguer des autres voyageurs, de boire dans les 
    fontaines ou de demander l'aumône car à la vue de 
    la coquille, la charité devient devoir.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>
    Les anciens qui ne connaissaient que peu de variétés 
    de coquillages, les huîtres et les coquilles 
    Saint Jacques en faisaient des symboles de la 
    conception et de la fécondité. 

    Il était l'attribut de Vénus, la déesse de l'Amour, 
    que de nombreux tableaux montrent sortant de l'onde 
    dans une coquille qui ressemblent à une coquille 
    Saint-Jacques géante.

    <o:p></o:p>
    Les chrétiens en faisaient, eux, le symbole de la tombe 
    qui enveloppe les corps avant leur résurrection.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>
    Ces deux concepts renvoient à l'image de la barque 
    où l'on expose les nouveaux-nés marqués par 
    le destin qui doivent naître une seconde fois , 
    tel Moïse et à laquelle l'on confie les morts pour leur 
    voyage vers l'au-delà.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>
    Et nous revenons à la légende de Saint Jacques de 
    Compostelle. 

    Tout était en place pour que la coquille prenne le nom 
    de Saint-Jacques.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>
    Fiche signalétique :<o:p></o:p>
    La Saint Jacques appartient à la famille des pectinidés, 
    famille très nombreuse, 400 espèces environ, dont 
    deux espèces vivent dans nos mers, la pecten maximus, 
    la vraie, la meilleure qui vit en Normandie, 

    dans la baie de Saint Brieuc et en Atlantique et 
    la pecten jacobus qui est une espéce méditerranéenne.

    <o:p></o:p>
    C'est un mollusque bivalve qui absorbe sa nourriture, 
    du phytoplancton, par filtration. 

    Sa valve supérieure est plate, à grosses côtes concaves, 
    et l'inférieur est creuse, c'est cette partie qu'elle 
    enfonce dans le sable.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>
    De couleur brun-rouge à rose, la coquille Saint Jacques 
    est sédentaire et son habitat préféré sont les fonds 
    marins formés de sables, de débris coquillaires et 
    de maërl dans lesquels elle s'enfouit à moitié.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>
    Hermaphrodite, elle contient une glande génitale 
    appelée le corail qui est rouge chez les femelles et 
    blanc chez les mâles qui se forme quelques mois 
    avant la période de reproduction.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>
    Lorsque l'eau est à plus de 16°, en été, c'est la ponte, 
    les coquilles lâchent leurs semences qui s'unissent au 
    gré des mouvements de l'eau, de cette rencontre naît 
    une petite larve qui vit pendant 3 à 4 semaines une 
    vie larvaire pélagique, puis qui se fixe sur un socle de 
    son choix et continue sa croissance.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>
    A 4 mois, son byssus disparait, elle est donc libre de 
    ses mouvements, mais, peu aventureuse, la coquille 
    Saint Jacques, une fois posée sur le fond ne se déplace 
    quasiment plus. 

    A deux ans, elle atteint sa maturité sexuelle et le cycle 
    recommence.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>
    Sa pêche est autorisée d'octobre à avril. 

    Les pêcheurs les ramassent à l'aide de dragues 
    formées de grands sacs métalliques précédés d'une 
    barre munie de dents qui fouillent le sable et 
    déterrent les coquilles.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>
    Ramenées sur le bateau à l'aide d'un treuil, les sacs 
    sont vidés et les coquilles triées. 

    Elles doivent au minimum mesurer 13 cm. 

    Les cours des coquilles Saint Jacques fluctuent selon 
    les arrivages qui dépendent des conditions 
    météorologiques car la pêche est difficile ou 
    dangereuse par gros temps.<o:p></o:p>
    <o:p></o:p>

    La coquille Saint Jacques est toujours vendue fraîche, 
    car elle ne peut être élevée en parc, ni stockée. 

    Achetez-la le jour où voulez la consommer, si 
    ce n'est pas possible sachez qu'elle se garde entière 
    à 6-8° dans le bac à légumes de votre réfrigérateur.

    <o:p></o:p>
    Cuisinez-vous la Saint Jacques avec ou sans 
    son corail ?<o:p></o:p>
    <o:p></o:p>
    La mode actuelle est d'éliminer le corail. 

    Celui-ci n'a pas de qualité gustative particulière, 

    il est cependant riche en protéines ce qui lui permet 
    de faire bien prendre les sauces.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>
    Alors utilisez-le comme ingrédient dans la sauce 
    dont vous napperez les noix de Saint-Jacques, 
    vous obtiendrez ainsi une belle opposition de 
    couleurs.<o:p></o:p>
    .<o:p></o:p>
    Texte recueilli par Pierre Marchesseau sur 
    la route des chemins de Saint-jacques de 
    Compostelle à l’Abbaye de Ronceveaux<o:p></o:p>

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  • La coquille Saint-Jacques

    Pourquoi notre coquille s'appelle t-elle 
    Saint-Jacques?<o:p></o:p>

    C'est une belle légende qui va naître au Moyen-Age.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>
    D'après ce que raconte Jacques de Voragine dans 
    "La Légende Dorée", Saint Jacques Le Majeur, après 
    l'Ascension du Seigneur, prêcha en Judée-Samarie, 
    puis vint en Espagne.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>
    Il ne gagna dans ce pays que neuf disciples. 

    Désappointé, il regagna la Judée, ne laissant que deux 
    disciples pour continuer son apostolat. 

    Après sa mort, ses disciples mirent son corps dans 
    une barque qu'ils confièrent à la mer.<o:p></o:p>
    <o:p></o:p>

    Cette barque accosta en Galice, au royaune de la reine 
    Louve qui finit par devenir chrétienne et offrit 
    aux disciples son palais pour en faire une église. 
    Et puis plus rien.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>
    Mais en 830, une étoile mystérieuse indiqua à 
    un berger l'emplacement de la tombe de 
    Saint -Jacques sur les ruines du palais de Louve, 
    recouvert par une friche.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>
    On exhuma les reliques du corps du saint et on nomma 
    cet endroit "campos stella", le champ des étoiles. 

    Des miracles commencèrent à se produire et des 
    pèlerins à affluer.<o:p></o:p>
    <o:p></o:p>

    Le roi Alphonse II décida donc la construction d'un 
    sanctuaire qui devint l'un des quatre grands lieux de 
    la chrétienté au Moyen-Age avec Jérusalem, Rome et 
    le Mont Saint Michel ce qunctués d'hospices et d'asiles 
    tenus par des monastères incita les moines de Cluny 
    à organiser dès le XIème siècle des pèlerinages 
    qui suivaient des chemins très précis pour l'époque.
    <o:p></o:p>

    Les pèlerins placèrent leurs voyages sous le signe 
    d'un symbole. 

    Au début, les pèlerins se contentèrent de coquillages 
    qu'ils trouvaient sur la plage et qu'ils ramenaient 
    chez eux comme souvenir.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>
    Car depuis l'antiquité on portait des coquillages pour 
    se préserver de la sorcellerie, du mauvais sort et de 
    toutes sortes de maladies.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>
    L'iconographie chrétienne de la coquille n'apparaît 
    qu'avec le culte de Saint Jacques. 

    Sans doute pour des raisons symboliques, la coquille 
    s'est imposée comme attribut de l'apôtre et prit le 
    nom de Saint Jacques.

    <o:p></o:p>
    Petit à petit, cousue sur le chapeau, sur le sac ou sur 
    le manteau, elle va devenir l'emblème, non seulement 
    des pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle, mais 
    de tous les pèlerins.

    <o:p></o:p>
    En plus de son pouvoir protecteur, elle permettait de 
    se distinguer des autres voyageurs, de boire dans les 
    fontaines ou de demander l'aumône car à la vue de 
    la coquille, la charité devient devoir.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>
    Les anciens qui ne connaissaient que peu de variétés 
    de coquillages, les huîtres et les coquilles 
    Saint Jacques en faisaient des symboles de la 
    conception et de la fécondité. 

    Il était l'attribut de Vénus, la déesse de l'Amour, 
    que de nombreux tableaux montrent sortant de l'onde 
    dans une coquille qui ressemblent à une coquille 
    Saint-Jacques géante.

    <o:p></o:p>
    Les chrétiens en faisaient, eux, le symbole de la tombe 
    qui enveloppe les corps avant leur résurrection.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>
    Ces deux concepts renvoient à l'image de la barque 
    où l'on expose les nouveaux-nés marqués par 
    le destin qui doivent naître une seconde fois , 
    tel Moïse et à laquelle l'on confie les morts pour leur 
    voyage vers l'au-delà.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>
    Et nous revenons à la légende de Saint Jacques de 
    Compostelle. 

    Tout était en place pour que la coquille prenne le nom 
    de Saint-Jacques.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>
    Fiche signalétique :<o:p></o:p>
    La Saint Jacques appartient à la famille des pectinidés, 
    famille très nombreuse, 400 espèces environ, dont 
    deux espèces vivent dans nos mers, la pecten maximus, 
    la vraie, la meilleure qui vit en Normandie, 

    dans la baie de Saint Brieuc et en Atlantique et 
    la pecten jacobus qui est une espéce méditerranéenne.

    <o:p></o:p>
    C'est un mollusque bivalve qui absorbe sa nourriture, 
    du phytoplancton, par filtration. 

    Sa valve supérieure est plate, à grosses côtes concaves, 
    et l'inférieur est creuse, c'est cette partie qu'elle 
    enfonce dans le sable.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>
    De couleur brun-rouge à rose, la coquille Saint Jacques 
    est sédentaire et son habitat préféré sont les fonds 
    marins formés de sables, de débris coquillaires et 
    de maërl dans lesquels elle s'enfouit à moitié.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>
    Hermaphrodite, elle contient une glande génitale 
    appelée le corail qui est rouge chez les femelles et 
    blanc chez les mâles qui se forme quelques mois 
    avant la période de reproduction.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>
    Lorsque l'eau est à plus de 16°, en été, c'est la ponte, 
    les coquilles lâchent leurs semences qui s'unissent au 
    gré des mouvements de l'eau, de cette rencontre naît 
    une petite larve qui vit pendant 3 à 4 semaines une 
    vie larvaire pélagique, puis qui se fixe sur un socle de 
    son choix et continue sa croissance.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>
    A 4 mois, son byssus disparait, elle est donc libre de 
    ses mouvements, mais, peu aventureuse, la coquille 
    Saint Jacques, une fois posée sur le fond ne se déplace 
    quasiment plus. 

    A deux ans, elle atteint sa maturité sexuelle et le cycle 
    recommence.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>
    Sa pêche est autorisée d'octobre à avril. 

    Les pêcheurs les ramassent à l'aide de dragues 
    formées de grands sacs métalliques précédés d'une 
    barre munie de dents qui fouillent le sable et 
    déterrent les coquilles.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>
    Ramenées sur le bateau à l'aide d'un treuil, les sacs 
    sont vidés et les coquilles triées. 

    Elles doivent au minimum mesurer 13 cm. 

    Les cours des coquilles Saint Jacques fluctuent selon 
    les arrivages qui dépendent des conditions 
    météorologiques car la pêche est difficile ou 
    dangereuse par gros temps.<o:p></o:p>
    <o:p></o:p>

    La coquille Saint Jacques est toujours vendue fraîche, 
    car elle ne peut être élevée en parc, ni stockée. 

    Achetez-la le jour où voulez la consommer, si 
    ce n'est pas possible sachez qu'elle se garde entière 
    à 6-8° dans le bac à légumes de votre réfrigérateur.

    <o:p></o:p>
    Cuisinez-vous la Saint Jacques avec ou sans 
    son corail ?<o:p></o:p>
    <o:p></o:p>
    La mode actuelle est d'éliminer le corail. 

    Celui-ci n'a pas de qualité gustative particulière, 

    il est cependant riche en protéines ce qui lui permet 
    de faire bien prendre les sauces.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>
    Alors utilisez-le comme ingrédient dans la sauce 
    dont vous napperez les noix de Saint-Jacques, 
    vous obtiendrez ainsi une belle opposition de 
    couleurs.<o:p></o:p>
    .<o:p></o:p>
    Texte recueilli par Pierre Marchesseau sur 
    la route des chemins de Saint-jacques de 
    Compostelle à l’Abbaye de Ronceveaux<o:p></o:p>

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  • Le café ses siècles et ses légendes


    Parmi les dizaines de légendes qui évoquent la naissance du café, la plus connue est celle du berger yéménite Kaldi.

    L'un des contes des " Mille et une Nuits" en donne déjà une version :
    <o:p></o:p>Un chamelier, ou un garde de chèvres, se plaignit à des moines de l'Arabie Heureuse que ses chameaux ou ses chèvres veillaient toute la nuit et sautaient contre leur coutume.
    <o:p></o:p>Le Prieur, curieux de savoir pourquoi ces animaux étaient si éveillés et si gais, se donna la peine avec un compagnon de les observer.
    <o:p></o:p>Ayant remarqué qu'ils mangeaient du fruit de certains arbrisseaux, il fit bouillir de ce fruit dans de l'eau, et éprouva qu'en buvant de cette eau elle excitait à veiller.

    <o:p></o:p>
    Une autre anecdote, plus récente, semble attester de l'intérêt des chèvres pour le café :
    Joshua Slocum, premier navigateur qui réussit le tour du monde à voile en solitaire, reçu lors d'une escale à Sainte-Hélène un sac de café et une chèvre des mains du gouverneur.
    <o:p></o:p>L'animal, attiré par l'odeur du café, donnait des coups de tête incessants dans le sac, faisant sortir les graines de leur coquille. 
    Joshua les torréfia à bord.
    <o:p></o:p>Le 20 février 1896, jour de son anniversaire, il dut lutter contre des vents contraires dans le détroit de Magellan. 
    Épuisé, il aborda sur une île déserte où il se prépara un bol de café, lui donnant l'énergie de continuer sa route. 
    Ravi, il baptisa l'endroit "Ile du Café".


    <o:p></o:p>
    <o:p>La Cantate du café par Jean Sébastien Bach.
    </o:p>
    Jean Sébastien Bach grand amateur de café baptisa l'une de ses œuvres "Cantate du café". 
    Selon la légende ce grand buveur de café comptait soixante fèves pour chaque préparation.

    La légende de l'archange Gabriel:
    Citons encore la légende de l'archange Gabriel, qui se fit l'intermédiaire d'Allah, pour offrir à Mahomet une plante du verger céleste capable de lui donner la force de créer l'Islam.
    <o:p></o:p>Mahomet en tira un breuvage noir qu'il baptisa "qahwah" ce qui signifie "L'excitant".
    Grâce à lui, il se vantait en effet de pouvoir désarçonner 40 cavaliers et honorer un nombre identique de femmes... 
    Divin café !

    <o:p></o:p>
    Germination et croissance:
    La vue d'ensemble d'une plantation laisse une impression de grandeur, de force, de richesse qu'on ne peut oublier. 
    Rien n'égale la magnificence d'un cafézal en fleur au lever du soleil par un beau jour de septembre." M.Pietre
    <o:p></o:p>
    Tout commence dans la pépinière où une atmosphère chaude et humide est maintenue en permanence.
    <o:p></o:p>Après avoir trempées 24 heures dans l'eau, les fèves en parches. Ce sont des fèves qui ont encore leur peau. 
    Elles sont disposées sur une épaisse couche d'humus enrichi de fumier de volailles, puis recouvertes d'un mélange de terre et de sable.
    <o:p></o:p>Au fur et à mesure du développement de la plantule, le grain est repoussé vers la surface. Il ressort de terre puis tombe remplacé par la 1ière paire de feuilles.
    <o:p></o:p>Ce cycle dure en moyenne 5 semaines.
    <o:p></o:p>La pousse qui porte encore le grain est appelée Le Fosforo.
    <o:p></o:p>Les plants sont ensuite cultivés individuellement en Chapola , c'est un sac plastique ou jarre de terre, jusqu'à l'apparition de la 6ième paire de feuilles au bout de 8 semaines environ.
    <o:p></o:p>Les jeunes caféiers sont alors transplantés à leur emplacement définitif.
    <o:p></o:p>Sous l'ombrage d'arbres plus grands comme les bananiers, avocatiers, cacaoyers...qui les protégerons du soleil direct, du vent et du gel. 
    Ils sont fréquemment arrosés et fertilisés, ils vont se développer au cours des mois suivants.
    <o:p></o:p>A l'état sauvage, et selon l'espèce botanique, l'arbre peut atteindre des hauteurs de 10 à <st1:metricconverter productid="15 mètres" st="on">15 mètres</st1:metricconverter>
    Dans les plantations, pour faciliter la cueillette des fruits, il est régulièrement taillé et maintenu à 2 ou <st1:metricconverter productid="3 mètres" st="on">3 mètres</st1:metricconverter>.
    <o:p>
    </o:p>
    <o:p>Infos:
    </o:p>
    Espèces Arabica et Robusta
    Altitude Arabica : 1000 à 1800m
    Robusta : 800 à 1000m
    Récolte Arabica : de septembre à mi février selon l'altitude
    Robusta : de novembre à mi février
    Préparation Arabica : 90% par la voie humide
    Robusta : Voie sèche
    Caféine Arabica : 1,27%
    Robusta : 2,32%
    <o:p></o:p>
    <st1:personname productid="La Tasse" st="on">La Tasse</st1:personname>
    <st1:personname productid="La Tasse" st="on">
    </st1:personname>
    Arabica : 
    Si les "lavés" peuvent être agréablement acidulés et ont du corps, les "natures" en revanche ne présentent guère d'intérêts".

    Robusta : 
    Café assez neutre, amertume tolérable. Cameroun, Centre-Afrique, Côte d'Ivoire, Éthiopie, Kenya.Il est nettement moins cher.

    <o:p></o:p>
    Histoire, origine et extension de la culture:
    <o:p></o:p>Originaire d’ Éthiopie, le café entame probablement sa conquête du monde dès le XVe siècle.
    <o:p></o:p>
    Par l'intermédiaire des pèlerins musulmans qui se rendent à <st1:personname productid="La Mecque" st="on">La Mecque</st1:personname>, le café se répand au Yémen et dans toute l'Arabie. 
    Jusqu'au début du XVIIe siècle, seule l'Arabie produit du café.
    <o:p></o:p>
    Vers 1690, les marins hollandais introduisent les premiers plants de caféier, originaires de Moka, d'abord à Ceylan ,l'actuelle Sri Lanka et en Inde, puis dans toutes les colonies hollandaises d'Asie. 
    Ils rapportent alors des plants de l'île de Java vers l'Europe.
    <o:p></o:p>
    Le caféier sera cultivé dans les serres du jardin botanique d'Amsterdam, en particulier. 
    Des plants seront offerts à Louis XIV qui les confiera aux botanistes du Jardin du roi, l'actuel jardin des Plantes.
    <o:p></o:p>
    De là, le caféier sera introduit dans les colonies antillaises où <st1:personname productid="la France" st="on">la France</st1:personname> s'approvisionnera librement. 
    La culture du café se diffusera ensuite dans toute l'Amérique latine.

    <o:p></o:p>
    Les premiers amateurs:
    Au milieu du XVIe siècle, on a déjà coutume de boire du café en Égypte, en Syrie, en Perse ou en Turquie. On trouve des débits de café dans les villes de Médine, le Caire, Bagdad, Alexandrie, Damas et Istanbul nommée Constantinople par le monde chrétien.
    <o:p></o:p>
    On sait qu'en 1555, deux syriens nommés Shems et Heleem ouvrent dans le quartier de Talchtacalah le premier débit de café d'Istanbul.
    <o:p></o:p>
    En quelques années, la ville en comptera plusieurs centaines. 
    A la même époque, les guerriers turcs de Soliman le Magnifique font connaître leur boisson aux peuples des Balkans, d'Europe Centrale, d'Afrique du nord et d'Espagne.

    <o:p></o:p>
    Diffusion en Europe;
    Au milieu du XVIe siècle, le café part de Turquie à la conquête de l'Europe. 
    C’est à Venise qu'il arrive pour la première fois. 
    Jusqu'au XVIIe siècle, le café n'est qu'une curiosité réservée à l'entourage des quelques voyageurs qui en rapportent d’Orient.
    <o:p></o:p>
    On en trouve aussi comme médicament chez les apothicaires. 
    Dans la première moitié du XVIIe siècle, la boisson est connue à Marseille sans qu'il y ait de transactions sur les grains de café. Puis, la consommation s'étend à l'Italie, <st1:personname productid="la France" st="on">la France</st1:personname>, l'Angleterre et l'Allemagne.
    <o:p></o:p>
    En 1644, un navire d'Alexandrie débarque sa marchandise à Marseille où s'ouvre, 10 ans plus tard, le premier café public.
    Vers 1669, par l'intermédiaire de l'ambassadeur de l'empire ottoman à Paris, Soliman Aga, la boisson conquiert la haute société parisienne.


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