• Tagatose: édulcorant

    Le tagatose, antidiabétique et anti-obésité

    Initialement développé comme édulcorant, le D tagatose est un hexose épimère du D fructose qui se présente sous l’aspect d’une poudre blanche cristalline ressemblant au sucre de table. Il peut être produit en grosse quantité par isomérisation du galactose. En 1999, il a été approuvé par la FDA comme substituant hypocalorique du sucre (1,5 kcal /g contre 4 kcal/g) puis approuvé comme additif alimentaire par divers pays et par les experts du comité FAO/WHO. Depuis, il est utilisé comme additif pour de nombreux aliments et boissons. En 2004, des chercheurs australiens révèlent les effets du tagatose sur les réponses glycémiques et insuliniques, et des études animales chez le rat confirment les propriétés hypoglycémiantes du produit, déclenchant son développement comme antidiabétique chez l’homme.

    Sur le plan pharmacocinétique, 20 % seulement du tagatose ingéré est complètement métabolisé, principalement par le foie, suivant une voie métabolique identique à celle du fructose. Les études de toxicité standard chez l’animal, les études de génotoxicité, d’embryotoxicité et de tératogénicité potentielles montrent que le produit peut être considéré comme sans risque, résultats approuvés par la FDA.

    Les premières études d’efficacité, d’abord chez l’animal, puis chez l’homme confirment que le tagatose par voie orale entraîne des réponses glycémique et insulinique très basse chez le sujet normal et chez le diabétique (3 % de celles obtenues avec le glucose). De plus une réduction du poids est observée et le tagatose induit une amélioration dose-dépendante du test de tolérance au glucose.

    Un essai ultérieur de 14 mois à la dose de 15 g, 3 fois par jour, confirme la potentialité du produit pour le traitement du diabète de type 2 avec pour résultat une amélioration de l’HbA1C, une perte de poids et une élévation du cholestérol HDL. Une autre étude de recherche de dose et du meilleur moment d’administration pour un effet optimal sur le contrôle glycémique confirme que 15g de tagatose, 3 fois par jour, juste avant les repas est le meilleur mode d’administration.

    Ces études préliminaires mettent aussi en évidence les bénéfices significatifs du produit sur l’obésité, contrairement à d’autres antidiabétiques qui entraînent des prises de poids comme les sulphonylurées ou les thiazolidinediones. De plus les 75 % du tagatose non absorbés auraient un effet prébiotique bénéfique sur la flore intestinale (stimulation de la croissance des lactobacilles et des bifidobactéries, diminution du nombre de bacilles coliformes). Enfin, autres bienfaits, le tagatose augmente significativement le cholestérol HDL et aurait des propriétés antioxydantes.

    Le mécanisme d’action, encore non complètement élucidé, passe par une activation de la glucokinase hépatique, augmentant la phosphorylation du glucose, la synthèse du glycogène et une moindre utilisation de celui ci. De plus, dans l’intestin, le tagatose inhiberait la digestion des disaccharides comme le saccharose et le maltose.

    Les effets secondaires du tagatose sont représentés essentiellement par des troubles gastro-intestinaux, attribués à des effets osmotiques. Ces troubles se traduisent, à l’initiation du traitement, par des borborygmes stomacaux et intestinaux, des distensions, des nausées, des flatulences, de la diarrhée. Ces troubles sont mineurs et disparaissent en 2 semaines environ à la dose de 15 g, 3 fois par jour. L’hépatomégalie retrouvée chez le rat, n’a pas été confirmée chez l’homme aux doses utilisées. Enfin le tagatose ne provoque pas d’hypoglycémie, même en association avec d’autres antidiabétiques.

    Toutes ces propriétés et ces résultats ont permis à la FDA de donner son accord pour une étude de phase 3 dans le diabète de type 2. Il s’agit d’une étude d’1 an, multicentrique, randomisée, en double aveugle contre placebo (un édulcorant non-calorique, le sucralose), en groupes parallèles, destinée à évaluer le contrôle glycémique (effet sur l’HbA1c), la tolérance, les contre-indications éventuelles et les effets sur le poids. La dose utilisée est de 15 g, 3 fois par jour chez des diabétiques ne prenant pas de médicaments mais sous régime et exercice. 

    sources: http://lepharmablog.blogspot.com
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  • Brins de persil


    POURQUOI METTRE LE PERSIL AU MENU?<o:p></o:p>

    §  Il décore les plats avec élégance et raffinement.<o:p></o:p>
    §  Pratiquement tous les mets salés bénéficient de l'addition d'une pincée de persil.<o:p></o:p>
    §  Sa racine croquante est remplie de saveur.
    §  Son apport en antioxydants en fait un assaisonnement santé.<o:p></o:p>

    Principes actifs et propriétés<o:p></o:p>
    Les fines herbes ne sont habituellement pas consommées en grande quantité. Utilisées comme assaisonnements, elles ne peuvent alors pas procurer tous les bienfaits santé qui leur sont attribués. L’ajout de fines herbes de façon régulière et significative aux aliments permet de contribuer, ne serait-ce que de façon minime, à l’apport en antioxydants de l’alimentation. Par contre, la consommation de fines herbes à elle seule ne peut répondre aux besoins en antioxydants du corps.<o:p></o:p>
    La majorité des études sur les fines herbes ont été réalisées chez l’animal à partir d’extraits de la plante. L’extrait est utilisé afin d’être en mesure d’isoler et de concentrer les principes actifs, ainsi que pour comprendre les mécanismes d’action. Chez l’humain, il est difficile d’évaluer les effets santé de la consommation de fines herbes puisque les quantités consommées sont généralement faibles.<o:p></o:p>
    Antioxydants. Les antioxydants sont des composés qui réduisent les dommages causés par les radicaux libres dans le corps. Ces derniers sont des molécules très réactives qui seraient impliquées dans l’apparition des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies liées auvieillissement. Quelques chercheurs ont évalué la capacité antioxydante des fines herbes et tous s’entendent pour dire que les fines herbes fraîches ont une capacité antioxydante non négligeable, parfois même plus élevée que celle de certains fruits et légumes1-3. Cela démontre qu’effectivement, l’ajout de fines herbes de façon régulière dans l’alimentation contribue à l’apport en antioxydants. Plus spécifiquement, les principaux composés antioxydants du persil seraient l’apigénine, la lutéine et lebêta-carotène.<o:p></o:p>
    §  Apigénine. L’apigénine est le principal flavonoïde présent dans le persil4. Il est surtout reconnu pour ses effets antioxydants in vitro5, mais aussi pour ses effets potentiellement antimutagène in vitro6 et anticancérigène chez l’animal7. Les effets de l’apigénine contenus dans le persil n’ont pas été évalués directement. Par contre, lors d’une étude d’intervention au cours de laquelle des sujets recevaient quotidiennement 20 g de persil frais pendant une semaine, il a été démontré que l’apigénine contenu dans le persil était absorbé par l’organisme de façon variable d’un individu à l’autre8. De plus, l’augmentation de deux enzymes antioxydantes dans le sang des sujets après la consommation de persil laisse supposer qu’il pourrait y avoir une diminution des dommages causés par les radicaux libres chez certains individus. En plus de son pouvoir antioxydant, l’apigénine du persil pourrait contribuer à la régulation du glucose sanguin9. En effet, des chercheurs ont administré des extraits de persil à des rats diabétiques pendant plusieurs jours et ont remarqué une diminution du taux de sucre sanguin chez ces derniers. Comme il reste encore beaucoup à découvrir sur les flavonoïdes des plantes, en particulier sur ceux des fines herbes, et étant donné qu’aucune étude n’a évalué directement les effets santé du persil chez l’humain, il serait prématuré à ce stade-ci d’attribuer à ce dernier des effets bénéfiques contre certaines maladies telles le cancer et le diabète.<o:p></o:p>
    §  Lutéine et bêta-carotène. Le persil frais renferme une quantité appréciable de ces deux composés qui font partie de la famille des caroténoïdes10. Tout comme les autres types de caroténoïdes, ils sont de puissants antioxydants. À poids équivalent, le persil frais arrive au troisième rang quant à son contenu total en caroténoïdes parmi 18 autres fruits et légumes, après le cresson et la carotte11. Toutefois, avant d’émettre des conclusions fermes, il est important de préciser que l’action précise des caroténoïdes contenus dans le persil n’a pas fait l’objet d’étude scientifique.<o:p></o:p>
    Une meilleure haleine
    La réputation que possède le persil de combattre la mauvaise haleine est bel et bien fondée. Tout comme la banane, le kiwi, le bleuet, le basilic et les épinards, le persil frais permettrait de capturer certains composés sulfurés formés dans la bouche et dans l’intestin, particulièrement à la suite de l’ingestion d’ail ou de ses dérivés12. La persistance de la mauvaise haleine en serait ainsi diminuée. Certains principes actifs du persil, tels des composés phénoliques, pourraient jouer un rôle dans les réactions observées.<o:p></o:p>
    Autres propriétés<o:p></o:p>
    Le persil est-il antioxydant?<o:p></o:p>
    Modérément. L'indice TAC du persil déshydraté est de 743 umol.<o:p></o:p>
    Le persil est-il acidifiant?<o:p></o:p>
    Donnée non disponible.<o:p></o:p>
    Le persil a-t-il une charge glycémique élevée?<o:p></o:p>
    Donnée non disponible.<o:p></o:p>
    Nutriments les plus importants<o:p></o:p>

     Fer. Le persil déshydraté est une bonne source de fer pour l’homme, mais seulement unesource pour la femme, car leurs besoins respectifs en ce minéral sont différents. Chaque cellule du corps contient du fer. Ce minéral est essentiel au transport de l’oxygène et à la formation des globules rouges dans le sang. Il joue aussi un rôle dans la fabrication de nouvelles cellules, hormones et neurotransmetteurs. Il est à noter que le fer contenu dans les végétaux n’est pas aussi bien absorbé par l’organisme que le fer contenu dans les aliments d’origine animale. Toutefois, l’absorption du fer des végétaux est favorisée si on le consomme avec certains nutriments, comme la vitamine C.<o:p></o:p>
     Vitamine K. Le persil déshydraté et le persil frais sont de bonnes sources de vitamine K pour lafemme, mais seulement des sources de vitamine K pour l’homme, leurs besoins étant différents. Cette vitamine est nécessaire pour la synthèse de protéines qui jouent un rôle dans la coagulation du sang (autant dans la stimulation que dans l’inhibition de la coagulation sanguine). Elle est également utile à la formation des os. En plus de se retrouver dans l’alimentation, la vitamine K est fabriquée par les bactéries présentes dans l’intestin, d’où la rareté des carences en cette vitamine.<o:p></o:p>
     Vitamine C. Le persil frais est une source de vitamine C. Le rôle que joue la vitamine C dans l’organisme va au-delà de ses propriétés antioxydantes; elle contribue aussi à la santé des os, des cartilages, des dents et des gencives. De plus, elle protège contre les infections, favorise l’absorption du fer contenu dans les végétaux et accélère la cicatrisation.<o:p></o:p>
     Manganèse. Le persil déshydraté est une source de manganèse. Le manganèse agit commecofacteur de plusieurs enzymes qui facilitent une douzaine de différents processus métaboliques. Il participe également à la prévention des dommages causés par les radicaux libres.<o:p></o:p>
    Que vaut une « portion » de persil?<o:p></o:p>
    Poids/volume<o:p></o:p>
    Déshydraté, 15 ml (1 g)<o:p></o:p>
    Frais, 15 ml (4 g)<o:p></o:p>
    Calories<o:p></o:p>
    4,0<o:p></o:p>
    1,0<o:p></o:p>
    Protéines<o:p></o:p>
    0,3, g<o:p></o:p>
    0,1 g<o:p></o:p>
    Glucides<o:p></o:p>
    0,7 g<o:p></o:p>
    0,2 g<o:p></o:p>
    Lipides<o:p></o:p>
    0,1 g<o:p></o:p>
    0,0 g<o:p></o:p>
    Fibres alimentaires<o:p></o:p>
    0,4 g<o:p></o:p>
    0,1 g<o:p></o:p>
    Source : Santé Canada. Fichier canadien sur les éléments nutritifs, 2005.<o:p></o:p>
    Consommé en petite portion, le persil fournit peu de nutriments. Par contre, lorsque consommé en plus grande quantité (dans un taboulé par exemple), le persil s’avère un aliment particulièrement intéressant d’un point de vue nutritionnel. Concrètement, une portion de 125 ml (1/2 tasse) de persil frais représente une source de bêta-carotène, de folate et de fer, ainsi qu’une excellente source de vitamine C. De plus, 250 ml de persil (1 tasse) fournissent près de 90 mg de calcium, ce qui correspond à 9 % de l’apport nutritionnel recommandé.<o:p></o:p>
    Précautions<o:p></o:p>
    Le persil contient des quantités non négligeables de vitamine K. Cette vitamine, nécessaire entre autres à la coagulation du sang, peut être fabriquée par l’organisme en plus de se retrouver dans certains aliments. Les gens prenant des médicaments anticoagulants, par exemple ceux mis en marché sous les appellations Coumadin®, Warfilone® et Sintrom®, doivent adopter une alimentation dans laquelle le contenu en vitamine K est relativement stable d’un jour à l’autre. Les fines herbes, tel le persil, contiennent de la vitamine K et doivent donc être utilisées comme assaisonnement seulement. Il est conseillé aux personnes sous anticoagulothérapie de consulter un diététiste-nutritionniste ou un médecin afin de connaître les sources alimentaires de vitamine K et de s’assurer d’un apport quotidien le plus stable possible.<o:p></o:p>
    Le persil au fil du temps<o:p></o:p>

    Le terme « persil », qui est apparu au XIIe siècle sous la forme de « perresil », a pris sa forme définitive au XIIIe siècle. Il est dérivé du latin petroselinum, qui l'a emprunté au grecpetroselinon. Le nom grec signifie « céleri des rochers », car on croyait à l'époque que le céleri et le persil constituaient deux variantes d'une même plante. Pour les distinguer, on les désignait par leur habitat naturel, les marais pour le céleri, les terrains rocheux pour le persil. D’ailleurs, dans certains pays, il est d'usage de le planter dans les interstices des murets de pierre.<o:p></o:p>

    Persil plat ou frisé?
    Les anciens Québécois utilisaient peu le persil frisé en cuisine. Avec l’expansion de la restauration, il est devenu la garniture obligée du plat principal, mais les clients s'empressaient de ne pas le manger, justement parce que son rôle était de décorer. En Europe, la présence d'une tige de persil frisée dans son assiette signifiait que le grand chef s'était occupé personnellement de cette commande. Peut-être à cause de cela, le persil plat était vu comme une herbe plus commune. En réalité plus savoureux et plus riche en huiles essentielles, ce dernier gagne lentement du terrain.<o:p></o:p>
    Le persil viendrait du bassin méditerranéen et des régions avoisinantes situées au sud et à l'est, et aurait été domestiqué dans le Sud de l'Europe, possiblement en Sardaigne. On le consommait il y a au moins 5 000 ans, et les Grecs et les Romains le cultivaient au début de notre ère. Les Grecs, qui le tenaient en haute estime, couronnaient les vainqueurs des jeux Isthmiques de chapelets faits de ses feuilles et ils en fabriquaient des couronnes pour leurs morts.<o:p></o:p>
    Sa culture s'est répandue dans l'Ouest de l'Europe aux XVe et XVIe siècles, puis dans les autres parties tempérées du monde. Il traversera l'Atlantique avec les premiers colons et deviendra rapidement l'herbe aromatique la plus employée en cuisine. Aujourd'hui, on le cultive même dans les zones subtropicales, à haute altitude.<o:p></o:p>
    La variété dite « à grosse racine » n'était apparemment pas connue ni dans l'Antiquité ni au Moyen Âge. Par contre, il en est fait mention dans des dictionnaires anglais du XVIIIe siècle. En dehors de l'Europe centrale et de l'Ouest, elle est peu consommée. On trouvait, autrefois, des variétés tant à racines rondes qu'à racines coniques, mais aujourd'hui, seules ces dernières sont offertes dans le commerce.<o:p></o:p>
    Enfin, les côtes d'une variété napolitaine étaient jadis consommées comme légume, tout comme le sont celles du céleri.<o:p></o:p>
    Usages culinaires<o:p></o:p>

    Feuilles<o:p></o:p>
    Port-au-Persil... de mer
    Dans Charlevoix, au Québec, il existe un endroit appelé Port-au-Persil, ainsi désigné par Champlain qui y aurait trouvé du persil. Mais, comme cette plante est originaire du Vieux Monde, les botanistes modernes croient plutôt qu'il s'agissait de la ligustique (Ligusticum scothicum), que l'on appelle également « persil de mer » et qui pousse naturellement sur les rivages maritimes de l'Est du Québec. La saveur de cette plante rappelle nettement celle du persil.<o:p></o:p>
    §  Fines herbes : persil, cerfeuil, ciboulette et estragon composent ce mélange traditionnel qui accompagne à merveille les omelettes, les salades vertes, le poulet ou le poisson poché.<o:p></o:p>
    §  Bouquet garni : il se compose de trois brins de persil, d'une branche de laurier et d'un brin de thym que l'on attache ensemble avec une ficelle de boucher. Il aromatise soupes, ragoûts et autres préparations culinaires. On peut lui apporter des variantes en ajoutant, par exemple, une branche de céleri, la partie verte d'un poireau ou une tige d'origan.<o:p></o:p>
    §  Persillade : elle est composée à parts égales de persil et d'ail hachés. Elle accompagne traditionnellement des tranches de boeuf froid. On l'ajoute aussi en fin de cuisson aux plats de boeuf ou d'agneau grillé, au poisson frit, au poulet ou aux légumes.<o:p></o:p>
    §  Gremolata : composé à parts égales d'ail, de persil, de zeste de citron et de zeste d'orange hachés, il accompagne traditionnellement l'osso-buco, mais convient à tout autre plat de viande braisée. On ne l'ajoute qu'à la fin de la cuisson.<o:p></o:p>
    §  Sauce verte de Francfort : elle se prépare avec un mélange d'herbes fraîches qui pourra comprendre en tout ou en partie, selon l'approvisionnement : persil, ciboulette, cerfeuil, bourrache, aneth, épinards, cresson de fontaine, estragon, basilic, fenouil... On hache trois tasses d'un mélange de ces herbes que l'on passe au mélangeur avec de l'oignon, du yogourt ou de la crème sûre. On ajoute ensuite, sans passer au mélangeur un peu de mayonnaise et de fromage blanc (ou cottage) de façon à obtenir une sauce bien crémeuse. On sale, on poivre et, si désiré, on ajoute des oeufs durs émincés. Servir avec une viande ou un poisson.<o:p></o:p>
    §  Dans la sauce pesto, remplacer le basilic par du persil.<o:p></o:p>
    §  En Belgique et en Suisse, on fait frire les feuilles et on les sert en accompagnement des fruits de mer et des viandes grillées. Au Japon, on les trempe dans de la pâte à tempura avant de les frire.<o:p></o:p>
    §  En Grande-Bretagne, on en fait une gelée.<o:p></o:p>
    §  Au Mexique, on les ajoute à la salsa verde.<o:p></o:p>
    §  Les soupes, les légumes, les pommes de terre, le riz, les pâtes, les farces, les sauces, pratiquement tous les plats, excepté ceux qui sont sucrés, bénéficieront de l'addition d'une pincée de persil.<o:p></o:p>
    §  La salade taboulé constitue l'une des meilleures manières de consommer de bonnes quantités de persil. On la prépare avec du boulgour cuit, des dés de tomate, du persil plat haché, de la menthe hachée (en petite quantité) et des oignons verts émincés. Arroser de jus de citron et d'huile d'olive et servir bien froid. Si on aime le piquant, on peut ajouter du piment fort.<o:p></o:p>
    §  Le beurre maître d'hôtel, que l'on sert généralement sur un steak grillé, se prépare en battant du beurre en crème et en l'assaisonnant avec du persil haché finement, du sel et du poivre. On ajoute ensuite graduellement, en brassant sans arrêt, une cuillerée à soupe de jus de citron.<o:p></o:p>
    §  Après un repas fortement aillé ou autrement épicé, mâcher quelques brins de persil pour rafraîchir l'haleine.<o:p></o:p>
    Racine<o:p></o:p>
    §  La râper ou la trancher et l'ajouter aux salades.<o:p></o:p>
    §  L'ajouter aux soupes et ragoûts, la faire frire ou rôtir ou la cuire à l'eau et la piler, avec des pommes de terre, par exemple, ou des carottes.<o:p></o:p>
    §  La couper en tranches et la frire à la manière des croustilles de pomme de terre.<o:p></o:p>
    Conservation<o:p></o:p>

    Feuilles
    Réfrigérateur :
     dans la partie inférieure, dans un sac troué. Ou, pour le garder plus longtemps, le mettre dans un contenant partiellement rempli d'eau que l'on gardera au réfrigérateur.<o:p></o:p>
    Congélateur : le hacher finement, le laisser sécher deux heures sur une plaque, puis le mettre dans un sac à congélateur.<o:p></o:p>
    Séchoir : bien qu'il perde beaucoup de sa saveur au séchage, on peut tenter de le faire sécher. Il est important que le séchage s'effectue rapidement et que le produit soit ensuite conservé au sec, au frais et à l'abri de la lumière.<o:p></o:p>
    Racine
    Réfrigérateur :
     quelques semaines dans un sac troué, dans le tiroir à légumes.<o:p></o:p>
    Caveau : dans du sable humide, il se conservera une partie de l'hiver.<o:p></o:p>
    Séchoir : couper la racine en fines tranches et mettre ces dernières au déshydrateur.<o:p></o:p>
    Jardinage biologique<o:p></o:p>

    Patience!
    Le persil est tellement lent à germer, qu'une croyance veut qu'il aille voir le diable neuf fois avant de sortir de terre.<o:p></o:p>
    Autant que possible, utiliser des semences de l'année précédente, car en vieillissant, elles perdent rapidement de leur pouvoir de germination. Les faire tremper toute une nuit et les rincer plusieurs fois avant de les semer afin de favoriser leur germination. On peut les semer en pleine terre, mais le résultat est meilleur si l’on sème à l'intérieur six à huit semaines avant les derniers gels attendus. Pour les garder humides, couvrir les graines d'une très légère couche de vermiculite.<o:p></o:p>
    pH : 6,0 à 6,5<o:p></o:p>
    Exposition : soleil ou mi-ombre. Arroser en période sèche. Si les tiges et les feuilles deviennent coriaces, rabattre le plant au ras du sol et bien arroser. La repousse donnera des tiges et des feuilles plus fines. Protéger des gels profonds par un bon paillis, le persil survivra à l'hiver. Toutefois, l'année suivante, il faudra tailler la tige florale si l'on veut récolter les feuilles. Ou alors, on la laissera monter et on récoltera les semences. On peut également transplanter quelques plants dans des pots et les garder à l'intérieur durant l'hiver. Mais, il faut s'attendre à ce que leur croissance ralentisse considérablement, à moins de leur donner un éclairage artificiel correspondant à celui de l'été et d'arroser régulièrement le feuillage pour créer un milieu humide.<o:p></o:p>
    Récolter en prenant les feuilles se situant sur le pourtour du plant, ce qui permet à ce dernier de se régénérer grâce aux jeunes feuilles du centre. Attendre qu'il ait gelé à quelques reprises avant de récolter les racines qui n'en seront que plus douces. On peut tenter l'expérience de laisser une partie de la récolte en terre pour la récupérer au printemps, mais il n'est pas certain que l'on réussira.<o:p></o:p>
    Écologie et environnement<o:p></o:p>

    Le persil est l'hôte involontaire d'une grosse chenille verte marquée de jaune et de noir qui, si elle survit à ses prédateurs, donnera naissance au papillon du céleri, dont les ailes noires sont tachetées de bleu et de jaune et se prolongent par des queues. Il s'agit d'un des plus beaux et des plus gros papillons (9 cm à 10 cm ) de l'Amérique du Nord. Les jardiniers qui se doublent d'entomologistes n'hésitent pas à semer plus de persil qu'il n'en faut pour répondre à leurs besoins, rien que pour avoir la joie d'observer un de leurs papillons préférés.<o:p></o:p>
    Le papillon pond ses oeufs sur les tiges des plantes de la famille des apiacées (persil, céleri, aneth, fenouil, etc.). Ces plantes produisent des substances qui éloignent la plupart des insectes qui tentent de s'en nourrir, mais la chenille du papillon du céleri résiste à l'effet de ces substances. En effet, elle a la capacité de les détoxiquer et les éliminer rapidement, ce qui lui permet de croître en consommant exclusivement les tissus des apiacées.<o:p></o:p>
    Bien qu'elles puissent causer des dégâts dans les monocultures, les chenilles de cette espèce posent rarement de problèmes sérieux dans les jardins familiaux. Et comme elles servent également de nourriture à de nombreux animaux ainsi qu'aux guêpes parasites, les attirer au jardin n'amène que du bon.<o:p></o:p>
    Sources : passeportsanté.net<o:p></o:p>

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  • Terrine au fromage blanc et courgettes

    Terrine au fromage blanc et courgettes<o:p></o:p>
    pour 6 personnes<o:p></o:p>

    Préparation : 30 minutes.<o:p></o:p>
    Cuisson : 15 minutes.<o:p></o:p>
    Difficulté : Moyenne.<o:p></o:p>
    Cout : Moyen.<o:p></o:p>

    Ingrédients pour la recette Terrine au fromage blanc et courgettes.<o:p></o:p>

    - 5 poivrons 2 jaunes, 2 rouges, 1 vert<o:p></o:p>
    - 2 courgettes 200 gr. chacune ou concombre <o:p></o:p>
    - 400 gr. de chèvre frais ou de <o:p></o:p>
    - brousse ou de fromage ail et fines herbes <o:p></o:p>
    - 5 cl. de crème liquide <o:p></o:p>
    - 3 feuilles de gélatine 6 gr <o:p></o:p>
    - 4 cuillères à soupe de pignons ou de graines de sésame <o:p></o:p>
    - 10 grains de coriandre moulus <o:p></o:p>
    - 4 à 5 brins de menthe <o:p></o:p>
    - 1 cuillère à café d'huile d'olive <o:p></o:p>
    - Poivre<o:p></o:p>

    Préparation de la recette Terrine au fromage blanc et courgettes.<o:p></o:p>
    - Laisser 48 heures au frais <o:p></o:p>
    - Eplucher et couper en lanières 1 poivron de chaque couleur.<o:p></o:p>
    - Ebouillanter 8 mn.<o:p></o:p>
    -  Egoutter  sur du papier absorbant, arroser  d'huile d'olive, puis ajouter la moitié de la coriandre moulue<o:p></o:p>
    - A l'aide d'un couteau économe, tailler les courgettes en lamelles.<o:p></o:p>
    - Ebouillanter pendant 4 mn. à l'eau salée et égoutter sur du papier absorbant.<o:p></o:p>
    - Dans un bol d'eau froide faites ramollir les feuilles de gélatine, essorer entre vos mains.<o:p></o:p>
     Chauffer la crème et incorporez-y la gélatine. Mixer le fromage frais avec la crème, poivrer.<o:p></o:p>
    - Egoutter hacher avec les pignons, pour les graines de sésame mélanger-les après avoir mixé les anchois.<o:p></o:p>
    - Chemiser le film alimentaire une terrine de 15 cm de long en le faisant déborder.<o:p></o:p>
     Tapisser le fond et les parois de lamelles de courgettes ou de concombre. Etaler 1/3 de fromage - frais, les poivrons cuits, 1/3 de fromage frais, les pignons, le reste de fromage frais et de coriandre.<o:p></o:p>
    - Couvrir de courgettes, rabattre le film alimentaire et réserver pendant 48 h. au frais.<o:p></o:p>
    - Démouler la terrine. Server avec le reste de courgettes et les deux poivrons restants crus et émincés. <o:p></o:p>
    - Décorer de sommités de menthe

     C<o:p></o:p>ette recette de Terrine au fromage blanc et courgettes.

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    Terrine au fromage blanc et courgettes.





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  • L’ostéoporose : qu’est-ce que c’est?


    Précisons qu’il ne s’agit pas d’une maladie, mais d’un processus naturel lié le plus souvent auvieillissement.L’ostéoporose est caractérisée par une perte de la résistance des os qui prédispose aux fractures. Dans la plupart des cas, les os se fragilisent en raison d’un manque de calcium, de phosphore et d’autres minéraux. L’ostéoporose rend les os plus poreux et plus susceptibles de se fracturer lors d’une chute banale qui, en temps normal, aurait été sans conséquence.

    Qui est touché?

    La plupart du temps, l’ostéoporose apparaît chez les personnes âgées de 65 ans et plus, mais elle peut survenir plus tôt.
    On estime qu’au Canada, 1 femme sur 4 et 1 homme sur 8 en seront atteints au cours de leur vie. De l’âge de 50 ans à la fin de leur vie, 4 femmes caucasiennes sur 10 subiront une fracture en raison de l'ostéoporose.
    Les os de la hanche, des poignets et de la colonne vertébrale sont ceux qui subissent le plus souvent une fracture attribuable à l’ostéoporose.

    Objectif : prévenir les fractures

    Selon les nouvelles directives émises en 2010 par Ostéoporose Canada, les médecins doivent avant tout viser à prévenir les fractures plutôt qu’à traiter l’ostéoporose à tout prix. Cette nouvelle orientation repose sur les plus récentes données scientifiques. En effet, il s’avère que l’ostéoporosen’est que l’un des nombreux facteurs de risque de fracture. Cela signifie qu’il est possible d’avoir de l’ostéoporose, mais un faible risque de fracture. Inversement, il est possible d’avoir un risque de fracture élevé sans ostéoporose.
    Le médecin doit donc procéder à une évaluation globale de l’état de santé du patient, des médicaments qu’il consomme, de ses antécédents familiaux, de ses habitudes de vie, etc. C’est seulement s’il le juge nécessaire qu’il proposera un test d’ostéodensitométrie, qui mesure la densité minérale osseuse. Auparavant, la décision de traiter ou non reposait essentiellement sur les résultats de ce test.
    Toutes les données récoltées servent à établir la probabilité qu’une fracture survienne au cours des 10 prochaines années. Plusieurs questionnaires ont été élaborés afin de permettre au médecin d’évaluer ce risque. Ceux-ci varient légèrement d’un pays à l’autre et ont été testés auprès de larges échantillons de populations.
    Précisons qu’un diagnostic d’ostéoporose peut être émis à la suite d’une des deux situations suivantes :
    - un examen radiologique, ou test d’ostéodensitométrie, révèle de l’ostéoporose;
    - une fracture survenue à cause de la fragilité osseuse.
    Lorsque l’ostéoporose est diagnostiquée et traitée, il est possible de stabiliser ou d’améliorer l’état des os au point de réduire de 50 % les risques de subir une fracture.
    Le test d’ostéodensitométrie
    Le test d’ostéodensitométrie permet de connaître la densité minérale osseuse (DMO) c’est-à-dire la teneur de divers minéraux (calcium, phosphore, etc.) dans les os.
    Il existe plusieurs techniques pour mesurer la densité minérale des os. La plus couramment utilisée est l’absorptiométrie biphotonique par rayons X. Cet examen indolore expose à très peu de radiations. Le résultat de ce test (le score T) est comparé à la densité minérale osseuse moyenne des jeunes adultes.
    Précisons cependant que ce test ne permet pas de connaître la qualité de la structure de l’os. La solidité de l’os ne dépend pas seulement de sa densité, mais aussi de la qualité de sa structure.

    Évolution de la masse osseuse avec l’âge

    Tous les individus n’ont pas le même « capital » osseux. Les trois quarts de celui-ci sont déterminés par l’hérédité. Les bonnes habitudes de vie (exercice physique, consommation de calcium, etc.) permettent de préserver ce capital et de le faire fructifier.
    Le pic maximal de masse osseuse est atteint vers l’âge de 35 ans (voir le schéma ci-dessous). Celui-ci se maintient généralement jusqu’à 40 ans. Par la suite, la masse osseuse tend à décliner de 1 % à 2 % par année.
    Durant les 10 années qui suivent l’apparition de la ménopause, la perte osseuse s’accélère de 2 % à 3 % par année, en raison du déclin de la production d’oestrogènes. La perte se stabilise ensuite à environ 1 % par année.
    Dans le cas des hommes, la perte est plus graduelle. À compter de 65 ans, cependant, leur risque de souffrir d’ostéoporose augmente et ils sont plus susceptibles d’avoir des fractures.
    Le graphique suivant donne une idée de l’évolution de la masse osseuse avec l’âge. Il s’agit d’une courbe moyenne. Ainsi, la courbe relative à un individu en particulier peut être différente, car elle dépend de son hérédité et de son mode de vie. Pour connaître les facteurs qui contribuent à l’apparition de l’ostéoporose, voir les sections Personnes à risque et Facteurs de risque.

    Complications possibles

    En tentant de limiter ou de prévenir les fractures osseuses, on souhaite essentiellement en éviter les conséquences : douleurs, perte d’autonomie, réduction de la qualité de vie (surtout pour la fracture de la hanche), etc. De 20 % à 25 % des personnes qui subissent une fracture de la hanche décéderont au cours de l’année suivante.
    Les conséquences sont souvent plus graves pour l’homme qui, à âge égal, est généralement en moins bonne santé que la femme.

    Symptômes de l’ostéoporose


    • Personnes à risque
      L’ostéoporose n’engendre généralement aucun symptôme, d’où ses surnoms de « voleur silencieux » ou de « mal silencieux ». Souvent, la perte osseuse n’est constatée qu’à la suite d’une fracture survenue au cours d’une chute.
    • L’un de ses premiers symptômes est parfois une réduction de la taille (de 4 cm ou plus). Cette diminution est liée à une courbature du dos causée par un affaissement des vertèbres. Cet affaissement peut entraîner des douleurs intenses au dos.

    • Facteurs de risque
      Les personnes âgées de plus de 65 ans.
    • Les personnes ayant déjà subi un écrasement des vertèbres ou une fracture vertébrale.
    • Les personnes ayant des antécédents familiaux de fractures causées par l’ostéoporose.
    • Les femmes ayant eu une ménopause précoce (avant l’âge de 45 ans), pour des raisons naturelles ou après l’ablation de leurs ovaires. La production d’oestrogènes, qui contribuent au maintien de la masse osseuse, diminue beaucoup à la ménopause. Plus le temps d’exposition du corps aux oestrogènes est long, plus le risque d’ostéoporose diminue. De plus, les femmes qui manquent d’oestrogènes en raison d’une maladie appelée hypogonadisme sont aussi à risque accru.
    • Les personnes atteintes d’une maladie qui interfère avec l’absorption du calcium dans l’intestin (par exemple, la maladie de Crohn).
    • Les femmes qui ont eu des périodes d’aménorrhée de plus de 6 mois (hormis la grossesse).
    • Les personnes qui ont déjà suivi un traitement aux corticostéroïdes par voie orale durant plus de 3 mois. Aussi, celles qui ont pris ou prennent des médicaments anticonvulsivants ou de l’héparine.
    • Dans une moindre mesure, les personnes atteintes d’arthrite rhumatoïde ou ayant déjà fait de l’hyperthyroïdie. Ces 2 facteurs sont considérés comme mineurs.
    Les facteurs suivants accroissent le risque d’ostéoporose. Leur effet est cumulatif. Cependant, leur influence est moins importante que celle des facteurs décrits dans la section Personnes à risque.
    • Le manque d’exercice physique.
    • Une alimentation pauvre en calcium tout au long de la vie.
    • Un manque de vitamine D causé par une exposition limitée à la lumière du soleil ou par une alimentation pauvre en vitamine D. Cette vitamine est essentielle au métabolisme du calcium.
    • Le tabagisme.
    • Une perte de poids importante (plus de 10 % du poids corporel) avant l’âge de 25 ans, ou un poids inférieur à 60 kg (132 livres).
    • La consommation excessive d’alcool.
    • Une grande consommation de caféine (café, chocolat, colas, boissons énergisantes). Lacaféine augmenterait les pertes de calcium en augmentant le débit urinaire. Les experts recommandent habituellement aux personnes âgées, en plus de s’assurer d’un apport adéquat en calcium et en vitamine D, de ne pas boire plus de 3 tasses de café par jour1.

    Prévention de l’ostéoporose


    Traitements médicaux de l’ostéoporose

    • L’objectif principal est d’empêcher les fractures. La prévention permet de réduire de moitié le risque de fractures associées à l’ostéoporose.
    • Il faudrait se préoccuper de prévenir l’ostéoporose et les fractures dès le plus jeune âge. Tel que le mentionne l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), plus tôt on adopte un mode de vie sain, meilleurs seront les gains.

    Mesures de dépistage
    La majorité des groupes d’experts, y compris Ostéoporose Canada33, recommandent aux personnes suivantes de subir une évaluation poussée du risque de fractures par un médecin, tel que mentionné en début de fiche :
    • Les femmes et les hommes de 65 ans et plus.
    • Les femmes ménopausées potentiellement à risque, selon le médecin.
    • Les hommes de 50 ans et plus potentiellement à risque, selon le médecin.
    Dans certains cas particuliers, par exemple en cas d’arthrite rhumatoïde, un dépistage pourrait être proposé avant la cinquantaine.

    Mesures préventives de base
    Les 3 mesures suivantes sont les plus importantes. Il est bon, aussi, d’éviter le plus possible les facteurs de risque décrits plus haut.
    Faire de l’exercice physique. Les études montrent que l’exercice physique est bon pour les os, tout au long de la vie4-6. Être actif durant l’enfance et l’adolescence est particulièrement important, car cela permet de se constituer un squelette plus résistant, donc de faire des réserves de masse osseuse qui serviront à l’âge adulte. Les personnes en forme physiquement développent un meilleur équilibre et une meilleure coordination, ce qui réduit leur risque de chute.
    Il est recommandé de pratiquer un minimum de 30 minutes d’activité physique au moins 3 fois par semaine. Ce qui importe le plus n’est pas la durée des séances, mais leur fréquence7.
    Voici les divers types d’exercices recommandés.
    • Les exercices des articulations portantes - ou de mise en charge - ont un effet de gravité sur le squelette. Ils forcent le corps à soutenir le poids de l’ensemble de tout le corps. Entrent dans cette catégorie : la course à pied, des sauts, le tennis et les sports d’équipe, tels que le soccer.
      Ainsi, les activités au cours desquelles le poids corporel est supporté (vélo, kayak, natation), bien qu’excellentes pour la santé cardiorespiratoire et le maintien de la masse musculaire, n’ont pas d’effet réel sur la masse osseuse.
    • Les exercices contre résistance consistent à déplacer des objets ou son propre corps de sorte à produire une résistance. Ils s’effectuent avec des poids et haltères ou avec les appareils de musculation qu’on trouve dans les centres de conditionnement physique.
      On obtient, cependant, les mêmes résultats en exécutant certains travaux quotidiens qui exigent de manipuler ou de pousser des charges lourdes. Par exemple, pratiquer le jardinage au moins 1 heure par semaine serait le deuxième meilleur exercice, après les poids et haltères8.
    • Les exercices visant à améliorer l’équilibre, comme le tai-chi ou un entraînement qui rétablit une posture adéquate durant la marche devrait être considéré afin de prévenir le risque de chute, lorsque nécessaire.
    Manger des aliments riches en calcium. Presque toutes les cellules du corps ont besoin de calcium pour bien fonctionner. Avoir une alimentation qui contient suffisamment de calcium permet de combler les besoins du corps sans qu’il ait à puiser dans ses réserves, c’est-à-dire les os. On peut obtenir un apport suffisant en calcium en mangeant régulièrement des produits laitiers, du saumon (avec les os), de la sardine, des légumes vert foncé (brocoli, etc.), des produits à base de soya (tofu, lait de soya enrichi de calcium).
    Pour savoir si vous consommez suffisamment de calcium, utilisez notre calculatrice interactive.
    Pour en savoir plus, consulter notre fiche Calcium.
    Avoir un apport suffisant en vitamine D. Cette vitamine est vitale pour la santé des os et des dents. Elle améliore l’absorption du calcium dans l’intestin et participe à la fixation de ce minéral dans les os. Sa forme active est synthétisée dans la peau lorsque celle-ci est exposée aux rayons ultraviolets du soleil. On trouve peu de vitamine D dans les aliments sous sa forme active, hormis dans les poissons (sardine, maquereauhareng, saumon, etc.). C’est pourquoi, en Amérique du Nord, le lait et la margarine sont enrichis en vitamine D. Certaines céréales et certaines boissons de riz ou de soya le sont aussi.
    Consulter la fiche Vitamine D pour en savoir plus.

    Autres mesures préventives
    Suppléments de calcium et de vitamine D
    Voici les recommandations émises par Ostéoporose Canada33 :
    • Pour les personnes de moins de 50 ans en bonne santé : un supplément de 400 UI à 1 000 UI (10 à 25 µg) de vitamine D par jour,
      et un apport alimentaire en calcium de 1 200 mg, à compléter par un supplément, au besoin.
    • Pour les personnes de 50 ans et plus : un supplément de 800 UI à 2 000 UI(20 à 50 µg) de vitamine D par jour,
      et un apport alimentaire en calcium de 1 200 mg, à compléter par un supplément, au besoin.


    Si l’ostéoporose découle de l’usage prolongé d’un médicament (thérapie aux corticostéroïdes, etc.), il faut voir à éliminer rapidement sa cause.Le traitement de base combine la prise de suppléments et une médication adéquate avec un programme d’exercice adapté. Par contre, la perte osseuse peut réapparaître lorsqu’on cesse le traitement.

    Suppléments de calcium et de vitamine D

    Le médecin propose parfois la prise de suppléments de calcium et de vitamine D. L’apport en calciumtiré de l’alimentation et au besoin d’un supplément devrait atteindre 1 200 mg par jour. La dose devitamine D proposée varie entre 800 UI et 2 000 UI (20 à 50 µg) par jour, selon le cas.
    La mesure du taux sanguin de vitamine D (le 25-hydroxycholecalciférol) est habituellement suggérée aux personnes qui reçoivent un traitement pharmacologique contre l’ostéoporose. Le médecin peut ainsi connaître la posologie optimale des suppléments de vitamine D.

    Alimentation

    Tel que décrit en prévention, il est bon d’augmenter son apport en aliments riches en calcium et en vitamine D. Il faut aussi veiller à avoir un apport adéquat en protéines, et privilégier une diète alcaline (riche en fruits et légumes).


    Les bienfaits de l’exercice physique sont nombreux :

    Exercice physique

    • préserver la mobilité et l’équilibre;
    • prévenir les chutes;
    • ralentir la perte de masse osseuse;
    • réduire les douleurs causées par une fracture.
    Si l’on souffre d’ostéoporose, on doit consulter un médecin ou un kinésiologue avant de pratiquer toute forme d’activité physique. Le programme d’activité physique doit être progressif et bien adapté aux capacités. Les exercices des articulations portantes et les exercices contre résistance sont les plus bénéfiques. Pour plus de détails, voir la section Prévention.

    Prévention des chutes

    Divers facteurs augmentent le risque de chute chez les personnes âgées, tels :
    • la perte de force musculaire;
    • les problèmes d’équilibre;
    • les troubles visuels;
    • la prise de certains médicaments (par exemple, les somnifères, les anxiolytiques, certains antidépresseurs et certains médicaments contre les allergies).
    Maintenir une bonne masse musculaire et améliorer la souplesse et l’équilibre sont les meilleures façons d’éviter les chutes. La consultation d’un ergothérapeute permet d’aménager le lieu de vie de façon à réduire ce risque.
    À appliquer au quotidien
    Avoir une bonne posture : redresser la tête et garder le haut du dos bien droit, tout en maintenant les épaules en arrière et le bas du dos cambré.
    Soutenir le cou à l’aide d’un petit coussin lorsqu’on est assis dans un fauteuil ou que l’on conduit.
    Manipuler correctement les charges lourdes : éviter de pencher le haut du corps pour saisir et soulever une charge; plier plutôt les genoux et garder le dos droit pendant qu’on la déplace.
    Pour éviter les chutes, mettre un tapis antidérapant dans la baignoire; porter des souliers à talons plats et à semelles antidérapantes; se méfier des carpettes, des surfaces glissantes et des fils électriques qui traînent, etc.
    Faire attention aux chiens et aux chats, car leur comportement parfois imprévisible peut occasionner des chutes.

    Sources: passeportsanté.net

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  • Râble de lapin aux figues et aux pommes

    Recette de Râble de lapin aux figues et aux pommes
    Pour 4 personnes.<o:p></o:p>

    Préparation : 20 minutes<o:p></o:p>
    Cuisson : 20 minutes<o:p></o:p>
    <o:p></o:p>
    Diffficulté : Recette facile<o:p></o:p>
    Coût : Pas Onéreux<o:p></o:p>

    Ingrédients pour la recette de Râble de lapin aux figues et aux pommes :

    1 barquette de 4 demi râbles de lapin,
    12 figues fraîches,
    2 pommes,
    2 oignons,
    1 cuillère à soupe de sucre en poudre,
    ½ cuillère à café de cannelle en poudre,
    - 40 grammes de beurre,
    - Sel fin de cuisine,
    - Poivre noir en grains moulus.

    <o:p></o:p>

    Préparation de la recette de Râble de lapin aux figues et aux pommes :

    - Pelez et émincez les oignons.
    -Epluchez, épépinez et coupez les pommes en quartiers.
    - Dans une cocotte, faites fondre le beurre et faites dorer les râbles sur toutes leurs faces.
    - Saupoudrez de sucre, ajoutez les oignons puis ½ verre d’eau, salez, poivrez.
    - Couvrez à moitié et laissez cuire 10 minutes sur feu moyen.
    - Lavez les figues et incisez-les en croix.
    - Saupoudrez les figues et les quartiers de pomme de cannelle et posez-les dans la cocotte.
    - Fermez la cocotte et remettez à cuire 10 minutes à feu doux.
    - Arrosez du jus de cuisson à mi-cuisson.
    - En fin de cuisson dresser dans une assiette et décorer avec des herbes de votre choix, les figues et les pommes.<o:p></o:p>

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