• Allier fromages et vins régionaux


    Allier fromages et vins régionaux

    Fromages = Vin blanc ou Vin rouge...


    Mozzarella et fromages frais
    Bourgogne-aligoté, Mâcon, Chablis, Saumur Pinot noir, Beaujolais

    Roquefort et fromages bleus
    Sauternes, Coteaux-du-layon, Montbazillac, Bordeaux, Banyuls Rivesaltes, Maury, Porto

    Brie, Camembert
    Sauvignon, Sancerre, Pinot blanc Beaujolais, Gamay d'Anjou, Pinot noir

    Fomage de chèvre
    Sancerre, Chablis, Muscadet

    Beaufort, Gruyère, Comté
    Givry, Chardonnay, Mâcon, Château-Chalon

    Saint-Nectaire, Saint-Paulin
    Bourgogne

    Munster, Pont-l'évèque, Epoisses
    Gewurtztraminer, AOC Alsace-Muscat, Chablis, Pinot blanc

    Si vous débutez tant en cuisine qu'en œnologie, servez un vin de région avec le fromage qui va avec. Par exemple, proposez un Comté avec un vin jaune du Jura. Si ce fromage et ce vin ont tous deux des notes de fruits secs, de noix et de noisettes, ils viennent surtout de la même région ! Ainsi, vous pouvez sans vous tromper associer un Gewurtztraminer et un Munster (même très affiné), un fromage de chèvre et un vin blanc du Sud comme un Côtes-de-provence ou encore un Côtes-du-rhône. De même, si vous faites une fondue, proposez un vin de montagne.

    Si accorder un vin en fonction de la provenance du fromage est une antissèche qui marche à tous les coups, veillez également à ce qu'il y ait une homogénéité avec le contexte. Gardez votre grand cru pour une occasion exceptionnelle et des mets raffinés. Ne servez pas un vin millésimé avec un plateau fromage qui sera servi en fin de barbecue.

    En résumé, accordez les vins et les régions, aux occasions.

    On vous a toujours dit que le fromage ne se servait qu'avec du vin rouge ? Que nenni. Sachez que le vin qui convient le mieux à la plupart des fromages est bien le vin blanc. Tous les sommeliers vous le diront. En effet, les tanins, l'acidité et les arômes font du vin rouge un meilleur allié avec le plat de résistance qu'avec le fromage.

    Alors, quel blanc choisir ? Un vin blanc sec, demi-sec voire moelleux, ou liquoreux.

    Enfin, avant de proposer un vin, sachez que plus le fromage est fort, plus corsé doit être le vin.

    Halte aux idées reçues !
    Avec un vin blanc, vous pouvez servir du fromage de chèvre. Un Sancerre, un Chablis, ou un Muscadet, par exemple conviendront parfaitement. Cependant, le fromage doit être moyennement affiné : ni trop frais, ni trop crémeux. N'hésitez donc pas à servir des vins blancs très parfumés.

    Les fromages à pâte cuite (Beaufort, Gruyère, Comté) conviennent très bien avec un vin blanc comme un Givry, un Chardonnay ou un Mâcon. Un Château-Chalon se marie bien avec un fromage à pâte pressée cuite mais également avec un fromage de brebis. Plus généralement, un vin blanc sec de montagne ou un vin blanc légèrement moelleux savent faire ressortir tout le goût du fromage.

    En ce qui concerne les fromages à pâte pressées non cuites comme le Saint-Nectaire ou un Saint-Paulin, préférez un vin blanc Bourgogne.

    Les fromages à pâte molle peuvent semer le trouble.
    Pourquoi ? Parce qu'il faut différencier ceux à croûte lavée comme le Munster, le Pont-l'évêque ou l'Epoisses, et ceux à croûte fleurie comme le Brie ou le Camembert. Dans le premier cas, servez de préférence un vin blanc sec léger comme un Gewurtztraminer, un AOC Alsace-Muscat, un Chablis ou un Pinot blanc.

    N'en déplaisent aux amateurs de vin rouge, le Camembert comme le Brie, se sert avec un vin blanc voire un pétillant. Ces fromages peuvent rendre amer un bouche un vin rouge. Servez donc de préférence un Sauvignon blanc léger, un Sancerre discret ou un Pinot blanc.

    Ces fromages qui aiment le rouge
    Que les amateurs de vin rouge se réjouissent, il existe tout de même certains fromages qui apprécient d'être servis avec un rouge même s'ils se servent encore une fois, de préférence, avec un vin blanc.

    Un fromage frais comme la Mozzarella appréciera un blanc jeune comme un Bourgogne-aligoté, un Mâcon, un Chablis, un Saumur. Côté rouge, optez pour un Pinot noir ou un Beaujolais mais léger.

    Les fromages à pâte persillée comme le Roquefort s'accordent souvent avec des blancs comme un Sauternes, un Coteaux-du-layon, un Montbazillac ou encore un Bordeaux blanc. Préférez-le moelleux ou liquoreux. Un vin de dessert saura très bien faire ressortir le goût du fromage tout en donnant une saveur sucré-salé en bouche.
    Proposez également un Banyuls à vos invités. Il s'accordera avec votre fromage mais aussi avec le dessert qui suivra. Mais les fromages bleus se marient aussi avec des vins rouges. Pensez donc au Rivesaltes ou au Maury. Et n'oubliez pas que le Roquefort s'accorde très bien avec un vieux Porto ou un vieux baniuls commme toutes les pâtes bleues.

    Quel que soit votre choix, si vous tenez absolument à servir votre fromage avec du vin rouge, choisissez-le le moins tannique possible. Profitez du mois de novembre pour proposer un Beaujolais nouveau. Si vous voulez servir un Gaperon à table, optez pour un rouge ou rosé Côtes-du-rhône. La force du fromage va trouver son équilibre grâce au vin rouge.

    Vous êtes un peu perdu ?
    Retenez que le blanc s'accorde très bien avec la plupart des fromages. Servez du rouge avec un fromage fort, un bleu, et un frais pour réhausser son goût.


    Essayez des accords audacieux !
    Qui a dit que les fromages ne devaient se servir qu'avec du vin ? Nombreux sont ceux qui s'accordent avec le Champagne. Profitez-en pour faire un menu tout en bulle ! Sinon, proposez de servir un Camembert avec un cidre brut ou un Calvados. Par ailleurs, avez-vous déjà essayé d'accorder du Saint-Paulin avec du thé ?

    Maintenant que vous connaissez quelques rudiments d'œnologie pour accorder fromage et vin, il ne vous reste plus qu'à frimer devant vos invités ! Alors, à la vôtre et bon appétît !
    Pierre Marchesseau
    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire

  • Les meilleurs millefeuilles de Paris<o:p></o:p>

    Nous remercions

    Colette Monsat, avec Marine Lathuillière, Élodie Rouge et François Simon du Figaroscope

    Pour ceux qui pensent, comme nous, que ce gâteau se déguste à l'année, voici notre top 10 des millefeuilles parisiens.

    <o:p></o:p>

    » EN IMAGES - Le test des millefeuilles réalisé par notre rédaction<o:p></o:p>


    Ça y est, le mois du millefeuille vient de s'achever. Initié par BakeMark Ingrédients France, leader sur le marché des produits de boulangerie, l'événement a mobilisé quelque 1 700 artisans à travers toute la France, dont une bonne cinquantaine à Paris, sur le thème : « le millefeuille se décline de mille et une manières ». Un mois, donc (14 septembre-11 octobre), pour le déguster à la rose, aux framboises, à la compote de pomme et cranberries, bref à tout et presque n'importe quoi, histoire de prouver qu'il pouvait, comme le macaron, être moderne et caméléon, bourré d'imagination.<o:p></o:p>


    Nous nous sommes, en revanche, intéressés au millefeuille classique. Celui qui incarne l'art de la pâtisserie française dans le monde entier et dont la recette n'a guère varié depuis 1867, année où la pâtisserie Seugnot, rue du Bac, l'a proposé pour la première fois à ses clients. Un édifice fragile fait d'une superposition de couches feuilletées (légères comme des feuilles, d'où son nom) et de crème pâtissière à la vanille, revêtu d'un glaçage ou d'une pellicule de sucre glace. Pas très différent de celui que l'on achetait autrefois le dimanche pour égayer les fins de repas et que certains continuent de fabriquer exclusivement ce jour-là (y compris la très hypePâtisserie des rêves de Philippe Conticini).<o:p></o:p>


    Un gâteau traditionnel certes, mais non dénué de subtilité, comme nous l'ont montré les variations autour des crèmes, pâtes, glaçages. D'ailleurs, la touche d'alcool, perceptible parfois, peut déclencher des polémiques enflammées. Pas de quoi crier au sacrilège, pourtant, chacun a son propre imaginaire du « vrai millefeuille », ses (p-)références et mémoires gourmandes. En bouche, c'est finalement la qualité des ingrédients qui fait la limpidité (et la sapidité) de la recette (lire l'interview de Christophe Felder plus bas).<o:p></o:p>


    Pour conclure, les résultats de ce test, réalisé comme toujours à l'aveugle, nous ont étonnés et ravis : les deux millefeuilles gagnants (16,5/20 et 16/20) proviennent de pâtisseries de quartier, tenues par d'excellents artisans. Cerise sur le gâteau (sur le millefeuille, en l'occurrence) : les prix ! Chez Vandermeersch (ouvert tous les jours, sauf lundi et mardi), le millefeuille est à 2,60 € pièce et, à la Pâtisserie de l'Église, à 3,40 €, alors qu'il peut dépasser 6 € ailleurs ! Pour nous, c'est tout vu : le millefeuille, ce sera toute l'année !<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Notre palmarès<o:p></o:p>

    Test. Le millefeuille fait partie des classiques de la pâtisserie française. Raison pour laquelle il est présent dans (presque) toutes les boulangeries-pâtisseries, à l'année. Nous avons donc opéré une sélection rigoureuse pour ne garder qu'une bonne vingtaine d'enseignes, parmi les plus réputées de la capitale.<o:p></o:p>


    Méthode. Les gâteaux ont été achetés le matin même de la dégustation, de façon totalement anonyme. Ils ont ensuite été numérotés et dégustés à l'aveugle par notre jury composé de journalistes gastronomiques et présidé par le chef pâtissier Christophe Felder.<o:p></o:p>


    Critères retenus. Sur la base de la recette traditionnelle (pâte feuilletée, crème pâtissière vanille, glaçage ou sucre glace), nous avons noté sur 5 points les quatre éléments suivants : l'aspect visuel du millefeuille, la crème (texture, saveur, prégnance de la vanille naturelle), la qualité du feuilletage (goût, cuisson, légèreté…) et enfin le rapport qualité-prix, sachant combien l'écart peut être important entre deux adresses.<o:p></o:p>


    Précision. Certains grands noms de la pâtisserie ne figurent pas dans ce test (Hévin, Constant, Conticini…) car ils ne proposent le millefeuille qu'un jour par semaine ou uniquement sur commande.<o:p></o:p>

    » Découvrez ici les résultats de notre test du millefeuilles<o:p></o:p>

    La vidéo du test :<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Christophe Felder : « Je trouve les prix exorbitants ! »<o:p></o:p>

    L'ancien chef pâtissier du Crillon partage son temps entre Paris, où il a son laboratoire de création, et Strasbourg, où il vient d'ouvrir le Studio Felder. Là, chaque samedi matin, il dispense des cours de pâtisserie classique à des groupes de dix participants. Le millefeuille est bien sûr au programme !<o:p></o:p>


    Qu'est-ce qui caractérise un bon millefeuille ?<o:p></o:p>

    L'aspect, d'abord. Il ne doit pas être blanc mais présenter un côté doré, un peu caramélisé si possible, avec de la crème à l'intérieur. Pour moi, la référence, c'est celui que faisait autrefois la maison Peltier, rue de Sèvres, avec son petit centimètre de crème !<o:p></o:p>


    Justement, comment doit être la crème ?<o:p></o:p>

    Lors de la dégustation, nous avons eu quatre variantes de pâtissière. L'une à base de crème fouettée ; une autre plus « beurre », façon mousseline ; une troisième, basique, proche du flan ; et enfin une quatrième, plus « mascarpone ». Les quatre variétés peuvent, individuellement, être excellentes mais elles fonctionnent plus ou moins bien, selon la pâte. Ainsi, quand cette dernière est trop cuite, elle dégage une légère amertume qui tue le goût du beurre. De la même façon, trop de crème peut ramollir le feuilletage.<o:p></o:p>


    Techniquement, le millefeuille est-il difficile à réaliser ?<o:p></o:p>

    C'est long mais pas difficile. Comme le macaron, il fait partie de ces pâtisseries qu'il faut avoir vu faire pour pouvoir les reproduire. En restauration, beaucoup de cuisiniers achètent de la pâte toute faite. Ce qui n'était pas le cas dans notre test. Nous aurions senti, sinon, le goût de margarine.<o:p></o:p>


    Faut-il le parfumer à l'alcool ou non ?<o:p></o:p>

    Déjà, réussir un bon millefeuille vanille est difficile ! Alors… Pour moi, la crème la plus simple peut être exceptionnelle si les ingrédients sont de qualité : lait entier, œufs, vanille naturelle. Ensuite, comme pour les macarons, il peut y avoir des dérivés, c'est une question de goût.<o:p></o:p>


    Un commentaire sur ce test ?<o:p></o:p>

    Je trouve dommage que le glaçage ait pratiquement disparu. On a l'impression que le millefeuille de restaurant a pris le pas sur celui des pâtisseries. C'est pour cela que j'aime bien celui de Ladurée avec son glaçage fin, à la française. Sinon, je trouve d'une façon générale les prix exorbitants. Sans doute parce que chez moi, à Strasbourg, les gâteaux tournent autour de 3 € !<o:p></o:p>


    Ce textevous est proposée également par les sites

    http://pmarchesseau.com.ar et le blog http://chefentoque.kazeo.com<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p>imprimer le document</o:p>

    Imprimer ce texte.

    <o:p></o:p>

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire

  • Les meilleurs millefeuilles de Paris<o:p></o:p>

    Nous remercions

    Colette Monsat, avec Marine Lathuillière, Élodie Rouge et François Simon du Figaroscope

    Pour ceux qui pensent, comme nous, que ce gâteau se déguste à l'année, voici notre top 10 des millefeuilles parisiens.

    <o:p></o:p>

    » EN IMAGES - Le test des millefeuilles réalisé par notre rédaction<o:p></o:p>


    Ça y est, le mois du millefeuille vient de s'achever. Initié par BakeMark Ingrédients France, leader sur le marché des produits de boulangerie, l'événement a mobilisé quelque 1 700 artisans à travers toute la France, dont une bonne cinquantaine à Paris, sur le thème : « le millefeuille se décline de mille et une manières ». Un mois, donc (14 septembre-11 octobre), pour le déguster à la rose, aux framboises, à la compote de pomme et cranberries, bref à tout et presque n'importe quoi, histoire de prouver qu'il pouvait, comme le macaron, être moderne et caméléon, bourré d'imagination.<o:p></o:p>


    Nous nous sommes, en revanche, intéressés au millefeuille classique. Celui qui incarne l'art de la pâtisserie française dans le monde entier et dont la recette n'a guère varié depuis 1867, année où la pâtisserie Seugnot, rue du Bac, l'a proposé pour la première fois à ses clients. Un édifice fragile fait d'une superposition de couches feuilletées (légères comme des feuilles, d'où son nom) et de crème pâtissière à la vanille, revêtu d'un glaçage ou d'une pellicule de sucre glace. Pas très différent de celui que l'on achetait autrefois le dimanche pour égayer les fins de repas et que certains continuent de fabriquer exclusivement ce jour-là (y compris la très hypePâtisserie des rêves de Philippe Conticini).<o:p></o:p>


    Un gâteau traditionnel certes, mais non dénué de subtilité, comme nous l'ont montré les variations autour des crèmes, pâtes, glaçages. D'ailleurs, la touche d'alcool, perceptible parfois, peut déclencher des polémiques enflammées. Pas de quoi crier au sacrilège, pourtant, chacun a son propre imaginaire du « vrai millefeuille », ses (p-)références et mémoires gourmandes. En bouche, c'est finalement la qualité des ingrédients qui fait la limpidité (et la sapidité) de la recette (lire l'interview de Christophe Felder plus bas).<o:p></o:p>


    Pour conclure, les résultats de ce test, réalisé comme toujours à l'aveugle, nous ont étonnés et ravis : les deux millefeuilles gagnants (16,5/20 et 16/20) proviennent de pâtisseries de quartier, tenues par d'excellents artisans. Cerise sur le gâteau (sur le millefeuille, en l'occurrence) : les prix ! Chez Vandermeersch (ouvert tous les jours, sauf lundi et mardi), le millefeuille est à 2,60 € pièce et, à la Pâtisserie de l'Église, à 3,40 €, alors qu'il peut dépasser 6 € ailleurs ! Pour nous, c'est tout vu : le millefeuille, ce sera toute l'année !<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Notre palmarès<o:p></o:p>

    Test. Le millefeuille fait partie des classiques de la pâtisserie française. Raison pour laquelle il est présent dans (presque) toutes les boulangeries-pâtisseries, à l'année. Nous avons donc opéré une sélection rigoureuse pour ne garder qu'une bonne vingtaine d'enseignes, parmi les plus réputées de la capitale.<o:p></o:p>


    Méthode. Les gâteaux ont été achetés le matin même de la dégustation, de façon totalement anonyme. Ils ont ensuite été numérotés et dégustés à l'aveugle par notre jury composé de journalistes gastronomiques et présidé par le chef pâtissier Christophe Felder.<o:p></o:p>


    Critères retenus. Sur la base de la recette traditionnelle (pâte feuilletée, crème pâtissière vanille, glaçage ou sucre glace), nous avons noté sur 5 points les quatre éléments suivants : l'aspect visuel du millefeuille, la crème (texture, saveur, prégnance de la vanille naturelle), la qualité du feuilletage (goût, cuisson, légèreté…) et enfin le rapport qualité-prix, sachant combien l'écart peut être important entre deux adresses.<o:p></o:p>


    Précision. Certains grands noms de la pâtisserie ne figurent pas dans ce test (Hévin, Constant, Conticini…) car ils ne proposent le millefeuille qu'un jour par semaine ou uniquement sur commande.<o:p></o:p>

    » Découvrez ici les résultats de notre test du millefeuilles<o:p></o:p>

    La vidéo du test :<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Christophe Felder : « Je trouve les prix exorbitants ! »<o:p></o:p>

    L'ancien chef pâtissier du Crillon partage son temps entre Paris, où il a son laboratoire de création, et Strasbourg, où il vient d'ouvrir le Studio Felder. Là, chaque samedi matin, il dispense des cours de pâtisserie classique à des groupes de dix participants. Le millefeuille est bien sûr au programme !<o:p></o:p>


    Qu'est-ce qui caractérise un bon millefeuille ?<o:p></o:p>

    L'aspect, d'abord. Il ne doit pas être blanc mais présenter un côté doré, un peu caramélisé si possible, avec de la crème à l'intérieur. Pour moi, la référence, c'est celui que faisait autrefois la maison Peltier, rue de Sèvres, avec son petit centimètre de crème !<o:p></o:p>


    Justement, comment doit être la crème ?<o:p></o:p>

    Lors de la dégustation, nous avons eu quatre variantes de pâtissière. L'une à base de crème fouettée ; une autre plus « beurre », façon mousseline ; une troisième, basique, proche du flan ; et enfin une quatrième, plus « mascarpone ». Les quatre variétés peuvent, individuellement, être excellentes mais elles fonctionnent plus ou moins bien, selon la pâte. Ainsi, quand cette dernière est trop cuite, elle dégage une légère amertume qui tue le goût du beurre. De la même façon, trop de crème peut ramollir le feuilletage.<o:p></o:p>


    Techniquement, le millefeuille est-il difficile à réaliser ?<o:p></o:p>

    C'est long mais pas difficile. Comme le macaron, il fait partie de ces pâtisseries qu'il faut avoir vu faire pour pouvoir les reproduire. En restauration, beaucoup de cuisiniers achètent de la pâte toute faite. Ce qui n'était pas le cas dans notre test. Nous aurions senti, sinon, le goût de margarine.<o:p></o:p>


    Faut-il le parfumer à l'alcool ou non ?<o:p></o:p>

    Déjà, réussir un bon millefeuille vanille est difficile ! Alors… Pour moi, la crème la plus simple peut être exceptionnelle si les ingrédients sont de qualité : lait entier, œufs, vanille naturelle. Ensuite, comme pour les macarons, il peut y avoir des dérivés, c'est une question de goût.<o:p></o:p>


    Un commentaire sur ce test ?<o:p></o:p>

    Je trouve dommage que le glaçage ait pratiquement disparu. On a l'impression que le millefeuille de restaurant a pris le pas sur celui des pâtisseries. C'est pour cela que j'aime bien celui de Ladurée avec son glaçage fin, à la française. Sinon, je trouve d'une façon générale les prix exorbitants. Sans doute parce que chez moi, à Strasbourg, les gâteaux tournent autour de 3 € !<o:p></o:p>


    Ce textevous est proposée également par les sites

    http://pmarchesseau.com.ar et le blog http://chefentoque.kazeo.com<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p>imprimer le document</o:p>

    Imprimer ce texte.

    <o:p></o:p>

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire


  • Suele decirse que, en términos de alimentación, lo recomendable es desayunar como un rey, almorzar como un príncipe y cenar como un mendigo.

    Y si de desayunar como reyes se trata, es fundamental que hablemos de los cereales.

    Desde su elaboración industrial a principios del siglo XIX, los cereales se han convertido en actores “centrales” del desayuno no sólo por ser ricos y saludables, sino también por aportar gran parte de esa fuerza que se necesita para transitar la jornada.

    Como en tantos otros casos, uno de los primeros usos del cereal estuvo orientado a resolver un problema de salud.

    A principios del siglo XIX, en Estados Unidos, el cereal fue utilizado en los desayunos para brindarle a la gente una solución a sus malestares digestivos.

    Aportaba la fibra que los desayunos americanos, a base de carne principalmente, no aportaban, evitaban la hinchazón provocada por una alimentación rápida y desordenada, y aligeraban el vientre. <o:p></o:p>

    Riquísimos aportes

    Estos sabrosos “copitos” se elaboran principalmente a partir de harinas de trigo, maíz, avena, arroz y/o centeno.

    Hoy, la industria alimentaria ofrece la más amplia variedad de ellos: azucarados, con miel, caramelo, chocolate, leche o frutos secos.

    Y como si estos sabores no resultaran suficientemente tentadores, su aporte nutricional es también fundamental: ya que a través de los hidratos de carbono nos dan una importante cuota de la energía diaria requerida.

    Además, excepto los de chocolate y frutos secos, son bajos en grasas, y está comprobado mundialmente que la fortificación de cereales listos para consumir, con una gran variedad de vitaminas y minerales diversos, contribuyen a la incorporación de hierro, calcio, zinc y vitamina A, entre otros.

    El único aspecto a tener en cuenta es que para aumentar su sabor y su textura se les suele añadir sodio y azúcares en importantes cantidades.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Pruebas y más pruebas…

    El primer tipo de cereal deshidratado para desayuno fue llamado Granula y su elaboración estuvo en manos del Dr. James Celeb Jackson en 1863.

    Pero no tuvo mucho éxito dado que, antes de poder comerlo, debía estar secado en el horno y luego reposar una noche. ¡Demasiada dedicación!

    Fue el médico estadounidense John Harvey Kellogg quien en 1897 fundó la compañía Sanitas Food Company para producir cereales integrales eficientes.

    Su producto más exitoso era un tipo de cereal de desayuno en base de trigo hervido.

    De allí en más, se han elaborado numerosas técnicas para su fabricación y adecuación al consumo, desde la desmenuza de trigo hasta la extrusión de los cereales a presión y temperatura alta.

    Sea cual fuera la técnica, los que empezaron siendo un producto pensado para solucionar problemas digestivos, se convirtieron en un alimento popular, elegido para el desayuno pero también deseado por grandes y chicos en cualquier momento del día.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Receta

    <o:p></o:p>

    Barritas de Cereal<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Ingredientes de las Barritas de cereal<o:p></o:p>

    · 150 gr. de miel<o:p></o:p>

    · 6 cdas. de azúcar negra (150 gr.)<o:p></o:p>

    · 100 gr. de manteca<o:p></o:p>

    · 400 gr. de avena arrollada de cocción rápida<o:p></o:p>

    · 50 gr. de pasas de uva o chips de chocolate Cáscara rallada de 1 naranja<o:p></o:p>

    · 2 claras batidas ligeramente<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Preparación<o:p></o:p>

    · Disolver sobre el fuego la miel con el azúcar y la manteca.<o:p></o:p>

    · Retirar del fuego y agregar la avena junto con las pasas de uva, la ralladura y las claras.<o:p></o:p>

    · Verter la preparación en el complemento lubricado. Aplastar con espátula.<o:p></o:p>

    · Calentar la pieza tapada a fuego fuerte. Introducir el complemento.<o:p></o:p>

    · Tapar y cocinar a fuego fuerte hasta finalizar la cocción. Apagar el fuego y dejar en reposo 10' en la pizzera tapada.<o:p></o:p>

    · Dejar entibiar la preparación dentro del complemento y cortar las barritas. <o:p></o:p>

    · Retirarlas una vez frías.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Esto texto sobre los crujientes y sabrosos viene del sitio<o:p></o:p>

    http://pmarchesseau.com.ar y del blog chefentoque.kazeo.com.<o:p></o:p>


    imprimer le documentImprimir el texto sobre los crujientes y sabrosos.

    <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire


  • Derivada etimológicamente del latín "calor", la palabra “caloría” es utilizada comúnmente para designar a esa porción de energía que los seres vivos obtenemos de los alimentos, y que sirve para poder llevar a cabo las funciones relacionadas con el metabolismo, la actividad física y la reparación del cuerpo y sus tejidos en general.

    Tan necesarias son las calorías que incluso las consumimos al pensar, actividad que, aunque no lo parezca, demanda una buena cantidad de energía.

    Si bien existe cierta controversia acerca del origen del término, muchos historiadores coinciden en que fue el químico francés Nicholas Clement quien en 1819 usó y definió el término por primera vez.

    Lo cierto es que, sea cual sea su origen, las calorías como concepto han alcanzado una difusión masiva en el ámbito de la alimentación y son hoy uno de los ejes centrales para planificar una correcta alimentación.

    ¿Cuantas calorías debemos ingerir?

    Igual que cualquier economía básica, el cálculo de calorías a “ingerir” está directamente relacionado con el cálculo de calorías que vamos a “consumir” en nuestras actividades cotidianas.


    Si se consumen más calorías que las que gastamos, naturalmente subiremos de peso, almacenando energía en forma de grasa.


    Por el contrario, si usamos más calorías que las que adquirimos a través de la alimentación, entonces eliminaremos la grasa acumulada y bajaremos de peso.

    Si bien hay muchas y diversas fórmulas a la hora de calcular el número ideal de calorías a consumir diariamente, algunos expertos recomiendan multiplicar el peso corporal por 4 ó 5 calorías y luego multiplicar este resultado por 10.


    Así, por ejemplo, si el peso corporal es de 65 Kg x 4, 5 cal / Kg x 10, el resultado será de unas 2925 calorías diarias.


    Otros, en cambio, sugieren multiplicar cada kilo por 24 (en hombres) y por 21,6 (en mujeres), lo que da un resultado sutilmente menor.

    En cualquier caso, hay que tener presente que cada caso es particular y que las necesidades calóricas varían no sólo, como ya se mencionó, según el nivel de actividad de cada persona, sino también a partir del sexo, la edad y el tipo de contextura física.


    Informarse, lo fundamental


    Por todo lo dicho, lo ideal es consultar a un nutricionista de confianza para saber cuál es la cantidad de calorías adecuada a nuestra situación y nuestro objetivo (bajar de peso, aumentarlo, mantenerlo).


    Además de ello, es fundamental leer los envases de los alimentos para saber exactamente cuántas calorías nos estamos llevando a la boca con cada bocado.


    No hay que olvidar que, una vez convertidas en tejido adiposo, las calorías ingeridas por demás son muy difíciles de eliminar y suelen transformarse rápidamente en “temibles enemigos” de nuestra salud y nuestra belleza corporal. <o:p></o:p>

    Receta<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Fajitas de Carne<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Ingredientes para la receta de Fajitas de carne<o:p></o:p>

    Masa:<o:p></o:p>

    · 250 gr. de harina 0000<o:p></o:p>

    · 60 gr. de margarina<o:p></o:p>

    · 1 cdta. de sal<o:p></o:p>

    · 100 c.c. de agua<o:p></o:p>

    Relleno:<o:p></o:p>

    · 1 cda. de aceite<o:p></o:p>

    · 1 cebolla picada<o:p></o:p>

    · 1/2 pimiento picado<o:p></o:p>

    · 1 choclo desgranado<o:p></o:p>

    · 250 gr de carne cortada para milanesas (bola de lomo o nalga)<o:p></o:p>

    · 2 cdas. de salsa de soja Sal y pimienta Perejil picado<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Preparación<o:p></o:p>

    · Mezclar la harina con la margarina, la sal y el agua. Formar un bollo de masa y dejar descansar 15<o:p></o:p>

    · Formar bollitos, aplastarlos y estirarlos con palote sobre la mesada enharinada.<o:p></o:p>

    · Calentar la sartén tapada. Lubricar, colocar la masa, tapar y cocinar a fuego mínimo.<o:p></o:p>

    · Dar vuelta y continuar a fuego mínimo. Continuar este procedimiento hasta finalizar con la masa.<o:p></o:p>

    · Colocar en un bol el aceite, la cebolla, el pimiento, el choclo, la carne cortada en tiras y la salsa de soja.<o:p></o:p>

    · Calentar la sartén tapada. Lubricar con el aceite, colocar la preparación, tapar y cocinar a fuego mínimio unos minutos.<o:p></o:p>

    · Condimentar y rellenar las fajitas. <o:p></o:p>

    · Espolvorear con perejil picado.<o:p></o:p>


    Esto texto sobre las Calorías: que, dónde, cuántas... viene del sitio<o:p></o:p>

    http://pmarchesseau.com.ar y del blog chefentoque.kazeo.com.


    imprimer le documentImprimir el texto sobre Calorías: que, dónde, cuántas... .

    <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire