• Les écrevisses

    Le chef aux écrevisses toile du XVIII e


    Les écrevisses s’écrivent au féminin


    L’astacus leptodactylus Eschsholz, 1823


    Il vit en Russie, dans les fleuves et bassins de la mer Noire et Turquie. C’est une écrevisse à pattes grêles qui vit dans des eaux calmes propres faites de fonds sablo-vaseux bien oxygénés des fleuves, étangs ou lacs. On le trouve sur les marchés français, car on en importe 250 tonnes chaque année pour notre consommation. Malheureusement, ils sont de plus en plus petit et quasiment que des mâles les femelles étant préservées pour la reproduction.

    Les écrevisses font partie de l'ancien groupe des reptantia et sont classées dans le sous-ordre des pléocyémates, le sous-ordre des astacidés et la famille des astacidés.

    D'un aspect général robuste, leurs péréiopodes, les premières pattes sont très développées avec une forte pince, on les appelle les pattes ravisseuses.

    Le corps, le tagme est divisé en deux parties : le céphalothorax , la tête ou céphalon et thorax ou péréion et l'abdomen.

    Si on considère ou non la première paire d'antennes comme appendices, interprétation contestée, on peut distinguer 18 à 19 paires d'appendices.

    En commençant par la partie antérieure de la tête, le protocéphalon, on observe des yeux pédonculés et les deux paires d'antennes en appendices 1 et 2. 

    Le gnatothorax avec les segments portant les mâchoires de 3 à 5, les pattes-mâchoire de 6 à 8, 7 et 8 portant des branchies, et les pattes ambulatoires de 9 à 13, les trois premières portant des pinces et les quatre premières des branchies.

    L'abdomen avec les segments de 14 à 19 possède six paires de pattes abdominales ou pléopodes soit une paire par segment.

    Les deux premiers pléopodes sont modifiés chez le mâle en organe copulateur, les gonopodes, tandis que chez la femelle, la première paire est réduite et les quatre suivantes servent à porter les œufs.

    La dernière paire de pattes abdominales les uropodes du segment 19 est élargie en nageoire et forme l'éventail caudal avec le telson.

    Cette description anatomique d'une écrevisse est valable, à part quelques spécificités de différents décapodes.

    Les écrevisses vivent principalement en eau douce, ils se tiennent pendant la journée dans des terriers qu'elles ont creusés dans le sable.


    Elles ne sortent que la nuit pour chercher leur nourriture animale et végétale.

    Lors des périodes hivernales, elles restent cachées dans leur terrier et ne se nourrissent quasiment pas.

    La majorité des écrevisses ne peut survivre qu'en eau propre, non polluée, bien que certaines espèces soient peu difficiles et se contentent de conditions de salubrité plus ou moins bonnes comme les Orconectes limosus.

    C'est pourquoi, l'accroissement de la pollution, ainsi qu'une pêche intensive et le braconnage menacent continuellement les espèces les plus fragiles et moins nombreuses.

    Il faut savoir que la pêche à l'écrevisse n'est autorisée qu'aux détenteurs de permis de pêche et seulement 15 jours par an, selon les régions, en respectant les juvéniles et les femelles grainées.

    Par ailleurs, de nombreux parasites tels que sangsues, trématodes, sporozoaires..., s'y attaquent et font mourir certaines espèces.

    On a pu observer une mycose due au champignon Aphanomices astaci, qui a entraîné entre 1878 et 1890, l'épidémie des écrevisses appelée la peste de l'écrevisse.

    Elle les menace encore de temps en temps. Par conséquent, les écrevisses autochtones sont devenues extrêmement rares.

    Dans les années 1990, des tentatives d'introduction d'écrevisses américaines en Europe ont eu plus ou moins de succès.

    Celle des Orconectes limosus, l’écrevisse américaine commune fut une erreur puisque peu fragile, elle envahit les cours d'eau au détriment des autres espèces, elle est par conséquent interdite désormais dans de nombreux pays européens.

    L'introduction d'autres espèces, bien qu'interdites en France telles que la Procambarus clarkii ou l’écrevisse rouge de Louisiane, dont il faut limiter l'extension, la Pacifastacus leniusculus, l’écrevisse signal, écrevisse de Californie qui s'avère être intéressante pour le repeuplement des rivières.

    On peut noter l'introduction illégale et rare d'écrevisses exotiques australiennes et malgaches mais jamais réussie en France, dont la survie est exceptionnelle.

    Systématiques et généralités sur les crustacés décapodes dont font partie les écrevisses. Les décapodes

    Les crustacés appartiennent :




     - à l'embranchement des arthropodes caractérisés par leur tégument recouvert d'une cuticule, une croissance uniquement au moment des mues (voir les exuvies de la collection) et des appendices articulés ;
     - au sous-embranchement des antennates ou mandibulates, caractérisés par les appendices céphaliques formant 3 ou 5 paires de pièces buccales, dont l'une est modifiée en mandibules, et par la présence d'antennes ;
     - à la classe des malacostracés ;
     - à la sous-classe des eumalacostracés ;
     - à l'ordre des décapodes.

    Les décapodes sont les seuls animaux de la super-classe des crustacés représentés au Muséum de Perpignan.

    Ils regroupent un grand nombre d'espèces qui offrent une grande variabilité morphologique( les crevettes, langoustes, écrevisses, pagures, crabes) éthologiques et écologique ( espèces marcheuses, nageuses, marines, terrestres, d'eau douce, cavernicoles).

    Ils se distinguent des autres crustacés par la présence d'une carapace qui recouvre la tête et le thorax ainsi que latéralement, la chambre branchiale.

    Les décapodes étaient autrefois scindés en deux grands groupes : natantia et reptentia.

    Aujourd'hui, les décapodes sont classés dans deux sous-ordres dont la distinction se fait par la morphologie des branchies :

     - Les dendrobranchiates
     - Les pléo-cyémates.

    L’astacus astacus selon Linné 1758
    Ecrevisse à pieds ou pattes rouges

    Elle vient en Europe centrale et on la retrouve en Scandinavie, dans les Balkans, en Russie et en Italie jusqu’à la plaine du Pô. Cette espèce vit dans les eaux calmes ou à courant lent, sur fond vaseux et se tient dans les trous des berges où les racines des arbres lui offrent des possibilités d’abris. Les femelles pondent leurs œufs dans la seconde moitié de novembre et ils éclosent en juin et en juillet.
    On les trouve de plus en plus difficilement sur les marchés français mais importance économique est quand même excellente. L’écrevisse à pattes rouges est recherchée par la gastronomie car sa chair est excellente et possède des saveurs sauvage très recherchées par les amateurs. L’écrevisse est d’un prix élevé.

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