• Avec l'homme des cavernes la naissance des sens 
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  • Au cours du paléolithique la faim veut les moyens par pmarchesseau le 13 Septembre 2006 à 13:04




    Il y eut une époque dit un mythe du peuple Chilouk, ou personne ne connaissait le feu. Il était de coutume de chauffer la nourriture au soleil. Le dessus des vivres cuit de la sorte, était mangé par les hommes et le dessous qui n’était pas cuit était mangé par les femmes. On pourrait croire ce mythe misogyne, or il n’en est rien, c’est tout simplement une manière d’enseignement sur le symbolisme sexuel du feu…
    Tout comme on ne sait toujours pas comment le feu et par qui le feu fut domestiqué, on ne peut rien affirmer des modes de cuissons des aliments, aux temps les plus reculés du paléolithique. On ne peut par contre que supposer en se rapportant aux habitudes des populations encore primitives.

    Même si au cours de fouilles et de recherches des ossements furent retrouvés ainsi que des coquilles de noix ou de noisettes, rien ne prouve que ce soit des restes ou reliefs de repas frugaux plutôt que des combustibles ou des déchets de viandes crues qui ont été incinérés.

    Le professeur Loon après examen subi par certains os longs, fendus en deux pour êtres vidés de leur moelle penche plus sur des os qui auraient été rongés et sucés crus. Par contre Les études de l’Abbé Breuil et le Docteur Hulin à partir des gisements moustériens d’Espagne ou de Dordogne penchent plutôt vers une version ou ils auraient été rôtis.

    On ne pas jurer non plus que les pierres plates et les pierres rondes récupérées autour de ces foyers aient constituer des meules à broyer les grains. En revanche, la révélation de cendres organiques au milieu de charbons de bois fossilisés, comme à Hommersheim en Allemagne, ainsi que l’abondance d’os fractionnés ou brisés, aux alentours immédiats constituent une présomption sérieuse quand à l’utilisation culinaire de ces foyers aurignaciens.

    Ces pierres calcinés sont le témoignage probables de grillades diverses.. Il est aussi certain, le rôtissage suggéré par des défenses de mammouths laineux plantées par la point de par et d’autre d’un foyer du paléolithique supérieur soit X millénaire avant notre ère en Ukraine. La broche pouvait être de bois vert comme il est encore d’usage en Polynésie…ou chez les scouts.

    On a trouvé également en Ariège, les restes d’un oiseau calciné entre deux pierres très rubéfiées. Cette cuisson ressemblait à la technique utilisée pour cuire les gaufres et elle fut oubliée ou ratée. Les pierres ardentes sont aussi employées par les amérindiens.

    L’ethnologue et préhistorien André-leroi Gourhan à lui même réussi à faire bouillir de l’eau avec cette technique. Il a utilisé de l’eau dans un seau en caoutchouc et y a laissée pendant deux heures des pierres ardentes. C’est vrai que cela peut paraître anachronique. Il voulait confirmer une thèse selon laquelle, dans le site Pincevent, des évidements circulaires entourant le brasier auraient pu contenir des récipients.

    En quelle matière auraient été ces récipients ?
    C’est une bonne question. Ils auraient pu être en bois creusé au feu comme en Amazonie. Mais en faisant chauffer de l’eau avec un chauffeur électrique plongé dans un liquide nous utilisons un principe technologique issu de l’éternité. Les bergers des Landes faisaient encore bouillir le lait de brebis avec des pierres le siècle dernier.

    La peau dans laquelle les fabricants amazoniens d’hydromel jettent les pierres brûlantes put être aussi placée au-dessus du feu si elle est assez épaisse pour ne pas flamber. En 1581 un dessin montre des Irlandais faisait cuire leur soupe dans une marmite constituée par une peau de mouton attachée à trois piquets plantés dans le sol.

    Certains textes laissent à penser que les armées écossaises en avaient fait autant en 1327. Mais si on ne dispose pas de peau de mouton et d’aucun récipients possible, comment cuire une pièce de viande sans la faire rôtir ou griller.

    Les Scythes d’après Hérodote trouvèrent la solution. Quand ils n’ont pas de chaudron, ils jettent toute la chair dans l’estomac de leur victime, ajoutent de l’eau des herbes et allument en dessous un feu avec les ossements qui brûlent très bien. L’estomac contient la chair quand elle détachée de l’os une fois cuite. A l’ouverture de la poche, il ne reste plus qu’à trier les os d’un côté, la viande de l’autre.

    Ainsi un bœuf sera utilisé en entier et ses os serviront à sa propre cuisson, sauf la peau qui elle était utilisée pour faire des vêtements chauds. Cette méthode est connue des indiens du nord des Etats Unis et du Canada. Les mongols combinaient cuisson à la peau et cuisson à la pierre. Ils décapitent un chèvre, la désosse habilement par le cou. Ils coupent en petits morceaux la viande ressortie et les remette avec des pierres chauffées à blanc dans la peau. On sert après deux heures de cuisson.

    Pour la cuisson au plat, les fameux Baloubas du Zaïre utilisent des écorces, beaucoup de populations tropicales, comme les malais par exemple bourrent de riz des bambous verts creusés qu’ils glissent ensuite entre les braises.

    Si l’idée de fabriquer des récipients en terre cuite n’est pas venue tout de suite aux premiers gâcheur d’argile, c’est qu’ils n’en avaient pas encore le besoin. Ainsi les tchèques, il y a 27000 ans ont cuits beaucoup de choses dans un four découvert au site Dolné Vestonice, mais ce sont des objets votifs en céramique dont il reste des fragments comme ces figurines humaines ou animales.

    Les premiers récipients connus sont l’œuvre des japonais du XIII millénaires. Il est impossible de prétendre que cet art nouveau se soit répandu à partir de chez eux. Le jour ou la nécessité, s’est faite sentir ou si le hasard s’en est mêlé, ils en ont eu l’idée ça et là. On a remarqué qu’à un certain moment ou le niveau de la nécessité devient indispensable, les choses tournent dans l’air et c’est sans doute pour cette raison que les choses évoluent souvent partout en même temps.

    A la fin de la première glaciation, il y a environ douze mille ans environ, les conditions climatiques ayant favorisées l’expansion des céréales sauvages, on trouve en Nubie et en Egypte des meules et des mortiers creusés à même le roc à l’entrée des grottes habitées..

    Mais les communautés à vocation totalement agricoles et très dépendantes des céréales alors cultivées ne se livreront à la céramique que vers le VIII ième millénaire et à leur apogée.

    Des objets en terre cuite on été découverts au nord de la Syrie au site de Mureybet, ce sont des récipients. Cependant comme en Tchécoslovaquie 12000 ans plus tôt, les objets mis à jours parmi les plus anciens ne répondent pas un usage culinaire car ils sont trop petits pour êtres utiles.

    Modelés en forme de figurines féminines, ils paraissent avoir servi de pots à far, maquillage, déguisement ou à parfums consacré. Il se pourrait que les hommes du néolithique ayant vécu sur le site de Mureybet, habitant de curieuses maisons rondes, faites de briques crues en dos d’âne, aient eu la révélation de la céramique et de ses possibilités par l’utilisation des fosses foyers dans lesquelles ils cuisaient les aliments.

    Ces fosses enterrées consistaient en des trous creusés dans le sol. Si le terrain n’était pas naturellement argileux, on enduisait les parois de glaise lissée pour les solidifiées et les rendre plus étanches. Au fond un entassement de galets se montre encore mêlé des cendres, pleines d’enseignements pour les chercheurs. 

    On y faisait chauffer les cailloux qui recevaient nourriture à griller car ils portent encore les traces de cet usage. L’argile des parois c’est cuite en même temps solidifiant l’ensemble.

    De tels fours sont encore en activité dans la région et servent à la cuisson du pain et du mouton. Les pains-galettes de L’Inde du Nord, les Nan, sont ainsi cuits contre les parois des fours en terre désormais mobiles.

    D’artistique ou culturelle, la céramique ne devînt vraiment utilitaire qu’au millénaire suivant, dans cette partie du monde. Mais il reste certain qu’en attendant leur soupe, les villageois de Mureybet ont parfaitement mis au point la véritable recette du méchoui, tel qu’on la pratique encore de la mer rouge à la mer Caspienne et dans toute la moitié nord de l’ Afrique.

    Comme les Mésopotamiens, les celtes et surtout les celtes irlandais pratiquaient la cuisson au trou, cinq cent ans avant notre ère. Non seulement pour rôtir la viande embrochée, mais aussi pour la bouillir. Le puits rendu étanche par la glaise était rempli d’ eau. D’un feu à proximité on faisait,à l’aide d’un bâton de bois vert tordu, sortir des pierres ardentes que l’on jetait dans cette eau. Il faut à peine une demi-heure avec ce procédé pour faire bouillir 454 litres d’eau !

    Le savant Irlandais O’Kelly a fait cette expérience : Un pot au feu de 9 livres soit, 4,5 kilos a cuit parfaitement en 3 heures 30 minutes. Tout aussi bien et aussi vite que sur nos cuisinières à gaz. Cela n’empêchait pas que dans les maisons celtes de cette époque, pourvues en général d’un foyer central encadré par un bâti, on procédât à la confection de soupes ou de ragoûts, ancêtres de l’Irish stew dans de grands chaudrons de métal suspendus au-dessus du feu à l’aide de chaînes accrochées aux chevrons du toit.

    Des fours d’argile en forme de cône servaient plus particulièrement à la cuisson du pain. Le chaudron aux formes arrondies et aux flancs rebondis ou mijotent de succulentes nourritures à beaucoup d’ importance dans la mémoire des peuples.

    On le retrouve dans une foule de légendes. Chez les celtes qui ont fort appétit le chaudron d’abondance dispense magiquement, d’inépuisables victuailles, mais aussi une connaissance sans limites. Mais qui sait quelle infâme mixture bouillonne dans celui des sorcières ou des déesses mal intentionnées ?

    Dans le chaudron tripode des chinois, évoquant la peau fixée par trois piquets des Irlandais s’élabore l’élixir de l’immortalité. L’immortalité est souvent le but final de toutes les bouillissures des légendes grecques. N’est ce pas Médée qui osa faire bouillir le vieux Pélias sous prétexte de lui rendre la jeunesse ? Mais surtout l’image de la marmite fumante sur le table est restée le symbole des paisibles joies familiales du paradis perdu de notre enfance.

    La soupe, le repas du soir pris en commun qu’elle signe de sa présence, est bien en passe de venir l’archétype d’un modeste mais sûr bonheur des temps passés, de ces vertus paysannes ou bourgeoise attendrissantes et démodées. Ne disait t’on pas il y a peu de temps encore des braves mères de familles qu’elles faisaient Pot au feu.

    Pourtant le cynique Scarron aimait dire, Quand on se gorge d’un potage succulent comme un consommé , si notre corps en est charmé notre âme l’est encore bien davantage…


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  • Quelle est la température idéale pour servir une bouteille de vin ?

    Seul un très grand rouge peut être apprécié à la température d'un appartement. En fait n'importe quel vin perd de la qualité en se réchauffant au-dessus de 16°C. Mieux vaut servir légèrement froid que légèrement trop chaud car le vin se réchauffe dans le verre.

    Je sers les rouges légers fruités ou primeurs vers 12°C . Les verres se réchauffent rapidement. L'été, servir frais implique un passage par le réfrigérateur.

    Les rouges tanniques par exemple d'Aquitaine ou du Piémont italien aiment la zone des 18°C. Donc l'été je ne les sors pas de la cave ou d'un court séjour au réfrigérateur avant consommation.



    De même, certains blancs s'épanouissent à plus haute température que d'autres. Je pense aux vins de Bourgogne, aux vins de Loire de cépage chenin et aux grands d’Alsace. Je les traite comme les rouges légers.

    Par contre comme tout le monde je sers les blancs légers, froids, mais pas glacés.

    Refroidir du vin
    Alors comment refroidir rapidement une bouteille de vin ?
    Mettre la bouteille dans un seau d'eau avec beaucoup de glace et du gros sel . L'eau fait fondre rapidement la glace et la bouteille se retrouve entourée d'eau glacée.
    Bientôt le vin est froid, certaines étiquettes vont même se détacher...

    Une idée plus dangereuse et pour l'étiquette et pour le vin serait d'entourer la bouteille d'un linge trempé et de mettre le tout au congélateur.
    L'eau gèle vite et transfère le froid rapidement parce qu'elle est au contact de la bouteille.
    N'hésitez pas à vous rafraîchir la mémoire avant d'ouvrir une bouteille en relisant mes textes.
    Pierre Marchesseau
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  • Catégories :<o:p></o:p>
    Alimentation - Physiologie - Flaveur<o:p></o:p>
    Définitions :<o:p></o:p>
    ·       Celui des cinq sens par lequel on discerne les saveurs ; Saveur ; Odeur; Vision ; Toucher et l’ouÏe<o:p></o:p>
    ·       Appétence des aliments, plaisir qu'on trouve à boire ainsi qu'à manger... <o:p></o:p>

    Le goût est le sens qui permet d'identifier les substances chimiques sous forme de solutions par l'intermédiaire de chémorécepteurs. Chez les animaux, il joue un rôle important dans l'alimentation en permettant d'analyser la saveur des aliments. <o:p></o:p>
    En réalité ce qu’on appelle le goût, n’est qu’une explication de certains enregistrements de la mémoire gustative, olfactive, voire auditive et peut être de la vue ou du toucher.<o:p></o:p>
    Sans mémoire il n’y aurait pas de goût.<o:p></o:p>
    L’odorat, qui sert à détecter les substances chimiques volatiles, est un sens proche de celui du <o:p></o:p>
    goût. Il n'existe d'ailleurs pas de distinction entre goût et odorat en milieu aquatique].<o:p></o:p>

    Les insectes peuvent reconnaître les goûts grâce aux chémorécepteurs au sein des soies présentes sur leurs pattes et leurs pièces buccales. Les soies renferment toutes quatre chémorécepteurs, chacun étant spécifiquement sensible à un certain type de substance (sucré, salé…), dont les dendrites s'étendent jusqu'au pore, à l'extrémité de la soie]. Les insectes possèdent aussi des soies olfactives, généralement situées sur leurs antennes, qui leur permettent de détecter les substances chimiques volatiles.<o:p></o:p>
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    Zone corticale préfrontale : goût et odeur<o:p></o:p>
    Les cellules sensorielles spécialisées dans la gustation sont des cellules modifiées de L’épithélium qui portent une vingtaine de microvillosités sur le côté apical. Elles sont regroupées dans des structures sphériques, nommées calicules ou bourgeons gustatifs, dont la composition fluctue selon la localisation.<o:p></o:p>
    Chez l’homme, il en existe à peu près 4 000 (extrêmes : 500 - 20 000), essentiellement situés sur la face dorsale de la langue(75 %)  ; le reste étant distribué sur le palais mou, le pharinx et même la partie supérieure de l’aesophage. Sur la langue, les bourgeons sont localisés dans l’épithélium au niveau des papilles linguales (caliciformes, fungiformes et filiformes). Chaque bourgeon compte 50 à 150 cellules sensorielles entourées par des cellules de soutien. Le bourgeon gustatif s'ouvre vers la cavité buccale par un pore. La portion antérieure de la langue est innervée par le nerf facial (VII bis) et véhicule préférentiellement les informations en réponse à une stimulation sucrée. La portion postérieure de la langue est innervée par le nerf Glossopharyngien (IX) et l'épiglotte par le nerf vague ou pneumogastrique (X), cette région a une tendance à transmettre le message amer.<o:p></o:p>
    En fait chaque type de récepteur gustatif peut être stimulé par une large gamme de substances chimiques mais est spécifiquement sensible à une certaine catégorie (sucré, salé, acide, amer, umami) <o:p></o:p>
    Plusieurs mécanismes interviennent dans la traduction des stimuli, aboutissant tous à une dépolarisation de la cellule réceptrice]. La membrane plasmique des chémorécepteurs sensibles à la salinité (surtout aux ions Na+) ainsi qu'à l’acidité (c'est-à-dire à la présence d'ions H+  que produisent les acides), possèdent des canaux ioniques que ces ions peuvent traverser. L'entrée d'ions Na+ ou H+ provoque une dépolarisation de la cellule réceptrice. Dans le cas des récepteurs de l'umami, la fixation de l’acide glutamique aux canaux ioniques à Na+ ouvre ces canaux, le Na+ diffuse ainsi dans la cellule réceptrice, induisant une dépolarisation. Pour les chémorécepteurs sensibles à l’amertume les molécules amères (la quinine par exemple) se fixent aux canaux ioniques à K+ ce qui entraînent leur fermeture. Ainsi, la membrane de la cellule réceptrice devient moins perméable aux ions K+, provoquant une dépolarisation de la cellule réceptrice. Enfin, les chémorécepteurs sensibles au sucré possèdent des récepteurs protéiques pour les glucides. Quand une molécule de glucide se fixe à un récepteur, cela établit une voie de transduction du stimulus qui provoque une dépolarisation.<o:p></o:p>
    Dans l'ensemble des cas, cette dépolarisation induit la libération d’un neurotransmetteur d'un agissant sur un neurone sensitif, qui achemine les potentiels d’actions vers le cerveau. C'est ensuite au niveau du cortex cérébral, dans la région préfrontale du cerveau, que toutes ces informations, et celles de l'odorat, sont traitées par l'organisme. Le cerveau parvient à percevoir les saveurs complexes en intégrant les stimuli différents des différents types de récepteurs.<o:p></o:p>


    Classification des saveurs primaires<o:p></o:p>
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    Emplacement des récepteurs des saveurs : 1) amer ; 2) acide ; 3) salé ; 4) sucré<o:p></o:p>
    AU XIX siècle le physiologiste Adolphe fick a défini quatre saveurs primaires ou principales qui seraient liées à quatre types de récepteurs sensoriels et quatre localisations sur la langue. On en définit quelquefois cinq, en rajoutant l’umami (savoureux), identifié en 1908 par un scientifique japonais :<o:p></o:p>
    ·       Sucré comme le saccharose (sucre).<o:p></o:p>
    ·       Salé comme le chlorure de sodium ou l’eau de mer. <o:p></o:p>
    ·       Amer comme la quinine. <o:p></o:p>
    ·       Acide comme le citron.<o:p></o:p>
    ·       Umami comme les glutamates. <o:p></o:p>
    Certaines théories font appel à une conception moins segmentée et plus synthétique, basée sur une vision globale. Ainsi dès 1939, Carl Pfaffmann a remis en cause cette classification respectant les traditions, mais il a fallu attendre 1980 pour qu'on démontre définitivement que les molécules sapides sont toutes reconnues de manière spécifique par le cerveau.<o:p></o:p>
    Selon Hanig (1901), les goûts primaires sont perçus par l'ensemble des papilles, quelle que soit leur localisation. Des études récentes ont développé cette hypothèse par application d'une goutte de substance salée ou sucrée au même lieu, le témoin parvenait à reconnaître la saveur, la cartographie des saveurs sur la langue serait alors fausse. La classification des goûts en quatre goûts primaires est réductrice. Il y a d'autres saveurs qui n'entrent pas dans cette classification :<o:p></o:p>
    ·       Saveur astringente (airelles, thé, tanins) ;<o:p></o:p>
    ·       Saveur piquante (piment gingembre <o:p></o:p>
    ·       Saveurs métalliques (Sulfate ferreux hydrate) ;<o:p></o:p>
    ·       Saveur grasse ;<o:p></o:p>
    ·       Saveur de l’amidon.<o:p></o:p>
    En outre, les réponses gustatives fluctuent selon les individus. Ainsi, par exemple, le goût du phénylthiocarbamide ou (saveur amère) n'est pas perçu par à peu près 35 % de la population. Les molécules sapides ne génèrent une sensation qu'au-delà d'une certaine concentration, on parle de seuil de détection.<o:p></o:p>
    ·       Salé : 10 mM;<o:p></o:p>
    ·       Sucré : 10 mM (saccharose 20 mM);<o:p></o:p>
    ·       Acide : 900 µM (acide citrique 2 mM);<o:p></o:p>
    ·       Amer : 8 µM (quinine 8 µM, strychnine 100 nM).<o:p></o:p>


    Les saveurs amères sont celles qui ont le seuil de détection le plus bas. Avantage adaptatif envisageable si on considère que la majorité des poisons végétaux sont amers.<o:p></o:p>
    La sapidité ne forme à peu près que 10 % de la totalité des informations sensorielles perçues lors de la mise en bouche d'un aliment. Outre la texture et la température des aliments, entrent aussi en ligne de compte :<o:p></o:p>
    Flaveurs : l'olfaction rétro-nasale c'est-à-dire l'excitation des récepteurs olfactifs du nez par des molécules dégagées lors de la dégustation, ou simplement lors de la déglutition. Le sens de l’odorat entre ainsi en jeu dans la détermination des saveurs : un nez « bouché » suite à un rhume réduit énormément la faculté de goûter, car cela empêche la circulation rétro-nasale et par conséquent l'identification des caractéristiques aromatiques.<o:p></o:p>
    Piquant : activation de récepteurs de la douleur par certaines molécules comme la capsaïcine  (récepteur TRPV1) du piment ou la pipérine ou du poivre. Cette sensation est connue aussi sous le terme de sensation de pseudo-chaleur. <o:p></o:p>
     Fraîcheur : activation des récepteurs du froid de la cavité buccale par liaison de molécules de menthol avec les canaux ioniques de type TRP (TRPM8) [2] aussi activés par le froid indolore (températures comprises entre +5 et +30°C). Cette sensation est connue aussi sous le terme de sensation de pseudo-chaleur. Cet effet peut aussi être généré par diverses substances synthétiques. Une réaction endothermique peut aussi générer, dans la bouche, une sensation réelle de froid, comme lors de la dissolution de certains sucres (fructose) et polyols  xylitol, mannito et érythriol en particulier quand ces derniers sont moulus particulièrement fin, offrant ainsi une grande surface pour la dissolution.<o:p></o:p>
    Astrigence : activation des récepteurs tactiles par une action de resserrement des tissus sous l'effet de certaines substances comme les tannins du vin.<o:p></o:p>
    Le vocabulaire français entretient une confusion au niveau du terme « goût » car, dans le langage familier, on dit par exemple « goût de fraise » ou «goût de fumée» pour désigner des arômes, quand ils sont perçus par rétro-olfaction. Le terme arôme qui conviendrait en l'occurrence, est sous-utilisé et fréquemment compris comme arôme ajouté ou même synthétique (comme dans « chewing-gum arôme banane »). De plus, dans certaines circonstances, le terme arôme serait particulièrement étonnant (on dit « ce vin a un goût de bouchon » plutôt que « ce vin a un arôme de bouchon », tandis que, sensoriellement parlant, cette dernière formulation serait la bonne. On pourra parler d'un « vin bouchonné » pour résoudre le dilemme). Le sens du mot goût fluctue par conséquent selon son contexte.<o:p></o:p>
    Le goût est particulièrement culturel, il est particulièrement dépendant des habitudes alimentaires : un enfant, par exemple, qui a été habitué à manger sucré, ainsi qu'à grignoter dès son plus jeune âge, aura énormément de mal à changer d'habitudes : tout ce qui est légèrement amer par exemple fera l'objet d'un rejet.<o:p></o:p>
    D'autant que tout ceci débute dès la gestation : le fœtus/enfant est habitué à recevoir des molécules liées aux aliments consommés par sa mère.

    Impulsions nerveuses vers la mémoire du cerveau


    L'odorat est intimement lié au fonctionnement du goût

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    origine des informations de Pierre Marchesseau
    1.     (fr) Neil Campbell, Jane Reece, Biologie, 7e édition, 2007, (ISBN 978-2-7440-7223-9, Neil Campbell, Jane Reece, Biologie, 7e édition, 2007, (ISBN 978-2-7440-7223-9, p. 1147-1149.<o:p></o:p>
    2.     en) Leffingwell JC. (Updated April 19, 2007) Cool without Menthol & Cooler than Menthol and Cooling Compounds as Insect Repellents www. leffingwell. com<o:p></o:p>
    3.      R Ancellin, «Glucides et santé : Etat des lieux, évaluation et recommandations» surhttp ://www. afssa. fr, 2004, Afssa, p.  1-167. Consulté le 07/10/2008. [pdf]<o:p></o:p>
    ·       [pdf] Les papilles Gustatives sous le microscope<o:p></o:p>
    ·       (en) Taste recognition chemistry par Robert S. Shallenberger<o:p></o:p>



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  • Le Goût<o:p></o:p>

    Ce mot présent dans notre dictionnaire, est un mot qui représente des sensations bien connues. En réalité, il n’existe pas car le goût n’est en réalité qu’une mémoire. Cette mémoire pour chacun d’entre nous est ancienne, puisqu’elle remonte à notre état d’embryon qui a enregistré des sensations que sa mère lui a transmis. Il n’est pas rare que des effets négatifs de la mémoire gustative de la mère sur une sensation gustative soit transmise à la mémoire sensorielle de l’embryon donc au futur bébé. Il en sera ainsi pendant toute la grossesse. Viendra l’heure de la délivrance et le bébé vivra de sa seule dépendance. Il sera bien sûr nourri ou au sein ou au biberon et sera toujours dépendant de sa mère pendant encore quelques mois, mais il aura déjà sa propre possibilité d’analyse et de classement. Changez son lait, il risque de ne pas aimer le nouveau car sa mémoire gustative ne sera pas initiée à ce nouveau goût donc elle ne le reconnaitra pas. Comme elle n’a pas encore d’autres repaires, elle risque de l’écarter et bébé refusera le biberon. Puis, bébé apprendra et découvrir des saveurs nouvelles, il va les analyser, les comparer. Il apprendra vite à les apprécier, il les classera par catégories de sensations donc de repères. Plus il grandira, c’est chaque jour, chaque minute qu’il enrichira son patrimoine gustatif de goûts qu’il apprendra à apprécier ou à refuser, car il découvrira d’autres sensations comme l’amertume ou les mauvais goûts etc.<o:p></o:p>
    Il fera d’ailleurs la même chose avec chacune de ses mémoires sensorielles. Le chaud, le froid, le son, la vue ainsi que son sens olfactif se développeront au contact des autres. C’est cet ensemble qui formera ce qu’on appelle communément le goût. Tout au long de sa vie, il s’améliorera et sa mémoire s’affinera de plus en plus, jusqu’au jour ou par maladie ou vieillesse sa mémoire disparaitra. Il entrera dans un phénomène qui le rapprochera d’un engrenage final et fatal qui le rapprochera de la fin de sa vie terrestre.<o:p></o:p>
    On peut donc en conclure, que le goût est un sens qui est propre à chacun d’entre nous. Il est fonction de notre éducation, du milieu dans le quel on vit, de notre intelligence, de notre curiosité et de notre sens de l’opportunité. Il est unique et ne peut se partager. Il peut aussi être éphémère. Disputez-vous avec quelqu’un avant de vous mettre à table, vous n’aurez plus d’appétit et encore moins de goût. Les choses deviendront fades.<o:p></o:p>
    Le temps, la chaleur, le froid, le moment, le jour, la nuit, l’instantané auront donc des effets immédiats. Soit, ils peuvent être positifs et générer de l’appétit, soit ils sont négatifs et amèneront un rejet pouvant allez jusqu’au dégoût. De toute façon ses effets seront très passagers ou éphémères.<o:p></o:p>



    Comment fonctionne le goût.<o:p></o:p>
    Le goût est tributaire d’un système qui dépend du système sensoriel général. C’est donc un des 5 sens. La bouche se compose de capteurs neurologiques que l’on appelle papilles gustatives. Elles enregistrent des sensations qu’elles connaissent puisque ces papilles sont en relation directe et instantanée avec la mémoire. Ce sont ses yeux, son toucher, son oreille. Les sensations gustatives qu’elles perçoivent ne durent en bouche que très peu de temps. Environ 30/35 secondes selon la perfection de la sensation. Cette longueur de perception est d’abord forte, on l’appelle l’attaque en bouche, puis elle diminue au fil des secondes pour s’estomper au bout des 30/35 secondes. Elles laissent apparaître souvent des arrières goût de saveurs auxquels on ne s’attend pas et qui marquent et accentuent le ressenti de la qualité du produit dégusté.<o:p></o:p>
    Cette longueur en bouche s’appelle la queue de cette sensation. Elle se définît comme étant la caudalie, un terme usité plus particulièrement par les dégustateurs de vin, d’alcool ou de fruits. Ce phénomène de longueur en bouche disparaît petit à petit. Cela explique pourquoi un fumeur déguste sans aucun problème, il lui suffit d’attendre quelques minutes après sa dernière cigarette pour goûter un produit. Les papilles gustatives sont un phénomène neurologique, elles s’autodétruisent leur mission terminée mais renaissent aussi vite pour une autre mission.<o:p></o:p>


    Maintenant examinons le principe du son et du fonctionnement de l’oreille. <o:p></o:p>
    Un dispositif sensoriel est une partie du dispositif nerveux responsable de la sensation. Il regroupe les récepteurs sensoriels les voies nerveuses, et les parties du cerveau responsables du traitement de l'information sensorielle.
    La totalité des dispositifs sensoriels se divisent en sensibilité générale ou somesthie et en sens dits spécifiques : la vision, l'odorat, le goût, l'ouïe et le toucher.
    Nous savons tous ce qu’est un tourne disque sur lequel nous posons un vinyle. Sur ces deux faces apparaissent des sillons. Ils sont tous ou presque, différents, chacun d’entre eux correspondant à une note de musique donc à un son. Se tourne disque est porteur d’un bras articulé sur lequel il y a une tête avec soit une pointe métallique soit une pointe en diamant. Cette pointe va venir se frotter sur chacun des sillons en dégageant un son qui correspond à la gravure du sillon. On obtient le même fonctionnement en frottant son doigt humide sur le bord d’un verre en cristal. Plus le cristal est fin, plus le son est aigu.<o:p></o:p>
    Pour notre tourne disque, les sons émis sont transmis au haut parleur qui les projète dans l’air. L’oreille n’est pas en lien par des fils avec le tourne disque. C’est l’air qui porte ces sons donc cette vibration jusqu’au pavillon de nos oreilles. Les vallonnement du lobe vont renvoyer les sons vers la trompe de l’oreille et le tympan qui les transmettront à leur tour à la mémoire du son par les conduits auditifs (nerfs auditifs). Une fois l’enregistrement réalisé de façon instantané, le cerveau se charge de les lire et de les transcrire dans un langage que nous comprenons pour que chacun puisse les entendre et les identifier.<o:p></o:p>

    Le chemin du goût est identique puisque nous sommes dans le même schéma de système sensoriel. On a vu que les papilles gustatives étaient des capteurs sensoriels éduqués avec une base de repères constitués. En fonction de cette base et de son éducation, les papilles vont transmettre comme le fait le haut parleur du tourne disque ce qu’elles ont perçues en utilisant le canal sensoriel gustatif. Ces informations sont transmises la aussi à la mémoire qui les stocke. Le cerveau se charge de les interpréter en fonction de ses propres connaissances et de les divulguer. <o:p></o:p>



    Mais que nenni, comment sont transmises ses informations à la mémoire ? <o:p></o:p>
    C’est par le biais du canal sensoriel qui est un nerf sensitif gustatif. Mais, que je sache nous n’avons pas à cet endroit une petite cuillère qui va transporter dans un frigo caché dans un coin du cerveau un morceau de matière dégustée. Non, toute cette matière a été disséquée neurologiquement et transformée en une vibration comme pour notre partition musicale. Mais dites moi si c’est une vibration qui est transmise par le nerf sensitif gustatif à la mémoire, une vibration mais c’est un son !!! A partir de là une conclusion s’impose, en réalité on ne goûte pas un produit mais on l’entend et c’est le cerveau qui entend ces sons qui lui les transforme en des sensations que nous ressentons et connaissons…<o:p></o:p>
    Pour une découverte, c’est une découverte pour beaucoup d’entre vous. Vous en voulez des preuves et bien continuons. Il vous est arrivé certainement souvent de dîner ou déjeuner chez de vrais cordons bleus. La maîtresse de maison sert chacun de ses invités et chacun goûte son plat qui est délicieux. Il se passe dans toutes les familles du monde le même phénomène que chacun a pu remarquer. Le silence se fait autour de la table…Tout le monde se tait. On entendrait une mouche voler, et il y a toujours quelqu’un pour dire à ce moment là : « Qu’est ce doit être bon, plus personne ne parle, et c’est vrai que c’est bon et même très bon ». <o:p></o:p>

    Pourquoi se phénomène universel et mondial se produit t’il ? <o:p></o:p>
    Pour mieux entendre ce que l’on mange. La vibration émise est une vibration sensorielle organique qui n’a rien à voir avec la puissance d’une voix ou d’un haut parleur, elle est donc infime et chacun se tait car il a besoin de l’entendre.  C’est à ce moment que vous allez comprendre la signification de messages que nous imposons à nos enfants. Pourquoi nous leur disons, on ne parle pas fort à table, on ne regarde pas la télé en mangeant, coupe le poste à table, enlève ton casque à table, toutes ces choses que l’on dit sont importantes et vous donnerons l’explication de leur origine. A contrario, le fonctionnement du système sensoriel gustatif n’est pas une inconnue pour tout le monde. Des sociétés commerciales ayant pignons sur rue, comme Mac Donald, Bouddha bar, Hard rock café et beaucoup d’autres mettent la musique à tue tête. Ce n’est pas pour l’ambiance comme vous pourriez le croire, c’est beaucoup plus subtil. Comme leur cuisine est immonde, immangeable pour un connaisseur, le bruit ne vous permet pas de comprendre, ni d’enregistrer ce que vous avez dans votre assiette. Comme vous vous trémoussez sur la piste de danse pendant ou après le repas, les efforts aideront la digestion et tout se passera à peu près bien. Ne vous laissez pas avoir dans ce genre d’établissement car l’hygiène nutritionnelle est à la hauteur de ce que vous avez dans l’assiette. J’ai pris ces exemples car je les connais bien, mais sachez que chaque fois que vous rentrerez dans ce genre d’établissement pour y consommer des aliments c’est une forme d’empoisonnement neurologique et digestif que vous vivrez sans vous en rendre compte.<o:p></o:p>
    Découvrir les mauvais effets du son sur la nutrition et la digestion, sont une éducation et pas essentiellement une forme de politesse pour nos enfants. Voici pourquoi… Au delà, les vraies raisons sont techniques et organiques. Nous avons des organes qui sont conçus pour réaliser une bonne digestion. Ce sont l’estomac, la rate, le pancréas, le foie et les reins. Chaque organe à son rôle et fabrique à bon escient les sécrétions nécessaires à une bonne digestion. Ils fonctionnent de deux façons, soit avec notre horloge biologique pour les gens qui fonctionnent de façon ordrée et ordonnée et ceux qui fonctionnent à la demande. Les deux d’ailleurs sont souvent liés. Si le bruit couvre le son organique, le cerveau ne l’entendra ou pas du tout ou partiellement. Hors c‘est lui quand il perçoit l’arrivée prochaine de nourriture qui organise la suite, donc la digestion. Il va demander aux sucs gastriques de démarrer la digestion. Vous le sentez, c’est le petit creux que l’on ressent quand on a faim. A partir de là, toute une mécanique va se mettre en place pour accueillir cette nourriture et la traiter. Les sucs gastriques vont commander aux organes de fabriquer en quantité importante les secrétions nécessaires au fonctionnement de la digestion. Insuline pour le pancréas, bile pour le foie etc. <o:p></o:p>
    Quand la nourriture après avoir été malaxée et préparée par l’estomac va se présenter dans chaque organe, la transformation organique par les secrétions de chaque organe pourra se faire. Les restes seront digérés et évacués par les voies naturelles de l’homme. Si le cerveau entend mal les signaux d’arrivée prochaine de nourriture, il ne pourra pas lancer la digestion et l’action des sucs gastriques ne se fera pas. La nourriture arrivera dans les différents organes sans qu’il y ait les quantités nécessaires de sécrétions de digestion et celle-ci ne se fera pas ou se fera mal. Cela se traduira, par une transpiration excessive, mauvaises sensations, nausées, fatigues, besoin de dormir état général défectueux. Au bout de longues années le trop plein passé dans le sang risquera d’obstruer les veines ou les artères et pourront être la cause de différents accidents vasculaires que l’on connaît. Le premier avertissement d’une mauvaise nutrition se voit. Il s’appelle la surcharge pondérale. Souvent considérée comme un art du savoir vivre, les dessous sont beaucoup moins charmants et plus alarmants. Toute surcharge pondérale est une condamnation à mort plus ou moins rapide et de toute façon bien avant le terme naturel.<o:p></o:p>


    Pourquoi ne faut il pas grignoter entre les repas ?<o:p></o:p>

    Chacun l’aura compris, à chaque prise de nourriture tout un système sensoriel, gustatif et digestif se met en place. Si vous faites des grignotages votre cerveau ne sait pas quelle quantité vous allez avaler. Ses ordres de mise marche, il les donne au moment ou il perçoit vos gloutonneries. Il va donc donner des ordres en conséquences de ce qu’il croit, et va ordonner que la machinerie soit mise en ordre de marche pour fabriquer les quantités qu’elles a l’habitude d’utiliser. Vous allez donc mettre en route tout un système inutile qui à la longue va se fatiguer. Il ne saura plus ce qu’il doit faire et votre digestion sera perturbée. Elle devra rapidement être corrigée. Mais, les trop pleins fabriqués ne seront pas tous éjectés par les voies naturelles et passeront à leur tour dans le sang en occasionnant des dégâts de plus en plus visible jusqu’au jour où ... Il faut bien se mettre dans la tête que toutes ses erreurs de malnutrition sont des maux pernicieux qui se construisent un peu plus chaque jour et pendant de longues années. Ils créent dans le corps des habitudes qui deviennent des besoins, créent des manques qu’il est de plus en plus difficile d’enrayer. Elles sont devenues comme des drogues. …Essayer de perdre du poids sans en reprendre, est impossible sans une hygiène alimentaire contrôler par un service médical compétent. Ne croyez pas tous ces Docteurs je sais tout qui vous vendent à coup de pub ou d’émissions de radio ou télé des recettes miracles, des pertes de poids que je qualifie d’impossible et vous le savez. Evitez ces régimes miracles qui risquent de vous faire avoir des carences. Un corps malade d’excès ne se soigne pas sans le suivi d’un médecin compétant et spécialisé. Vous devez faire des analyses diverses et c’est à la vue de leurs résultats, des trop pleins, des manques, qu’une décision médicale sera prise et que vous devrez vous y tenir. Une seule chose peut nous être commune à tous et quelque soit son âge. C’est de faire ou de reprendre le sport. Natation, marche à pied, courses à pied, vélo ou sport collectif si on le peut. 4 heures de sport par semaines me semble indispensable à tout être humain pour rester en bonne santé. Mais, attention, les efforts devront être là aussi en adéquation avec votre état général. Pour les débutants on commencera doucement et on ira à son rythme. Cela ne sert à rien de se forcer ou de vouloir battre des records. Vivez à votre rythme, celui de votre âge ou de votre santé vous ne vous en porterez que mieux<o:p></o:p>
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