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Par pmarchesseau le 17 Septembre 2006 à 13:54
Les mots peuvent le dirent...les lettres l'écriront...et les yeux les liront
Une personne qui n'est personne
Ou tout juste à peine quelqu'un
Entre moi et moi même...
Serions nous par hasard deux?
Mais peut être ne sommes nous qu'un...
Mais, si un et un ne faisait pas deux
Je ne serai qu'un vivant fantôme
Même pas maître de son destin.
Mais quelqu'un n'est jamais personne
Si un et un font bien deux,
Je me raccroche à ce que je peux
Pour balbutier quelques paroles
Auxquelles je ne comprends rien.
C'est le privilège des hommes
Quand ils se prennent pour dieu.
Toute la vie ils auront appris,
Qu'il est difficile d'apprendre.
Mais quand leur vie sera finie,
ils finiront par comprendre
Qu'il est trop tard pour apprendre
Apprendre, comprendre, rendre
Des mots rien que des mots
Fait de lettres rien que de lettres
Réunis sur un parchemin comme le témoignage insolent
D'une vie pleine de privilèges
tournant comme un grand manège
qui a égrenné les ans.
Les décennies sont passées
Le temps a effacé le temps
Je me demande aujourd'hui
s'il en restera assez
pour terminer le travail commencé...
Pierre Marchesseau dans son receuil d'un futur récent
Le 17/09/2006
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