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Par
pmarchesseau le
2 Décembre 2006 à 11:46
Certains de ses textes sont d'une main amie qui nous les a adressé avec beaucoup de discrétion. Nous remercions cette main amie et anonyme et nous les piblions car ils nous ont bien plus.
Pierre Marchesseau
Sans elle
Au loin
Je vois la lumière
Ce point
Aurore belvédère
Matin
Pour moi solitaire
Demain
Plus colocataires
Ta main
Sans ma chevalière
Satin
Couleur adultère
Calin
Posés sur mes vers
Chagrin
Derrière tes yeux vairs
Refrain
Triste mon univers
Salin
Notre amour se perd
Perte de sens
Sourd
Plus de bruit alentours
Aucun son, aucun discours
Juste des lèvres bouger
Regarder sans écouter
Anosmie
Aucune odeur mon amie
Ne flattera mon nez
Parfums ou fragrances
Tout n'est qu'indifférence
Aveugle
Des gens sans visage beuglent
Aucune forme, pas de couleurs
Juste un néant devant les yeux
Parfois juste une petite lueur
Juste des sons pour être heureux
Agueusie,
De France ou de Malaisie
Toute cuisine à la même saveur
Aucun goût, quelle douleur
Carton pâte sous les dents
Mâcher et avaler rapidement
Muet
Aucun son ne sort de ma bouche
Seul mon regard vous touche
Plus aucune communication
Juste audition et vision
Handicap
Un doigt, un membre m'échappe
Toucher est plus difficile
Une vie beaucoup moins habile
Certains gestes impossibles
Mais la vie reste possible
Six sens pour nous apporter
Des sensations pour aimer
Pour apprécier chaque moment de la vie
Qu'il soit de joie ou de mélancolie
Des souvenirs acides ou sucrés
Dans notre subconscient bien cachés
Corps dérobé
Dans sa belle robe
Elle nous dérobe
Son corps d'albatre
Son coeur à battre
Mais lorsqu'elle lève
Corolle de rêve
On voit un tout
Sans rien du tout
Une vallée avec un point
Terminée par un trait coquin
Parsemé d'arbres miniatures
Une beauté de la nature
Qu'on a envie de dévorer
Et surtout ne pas partager
Aller gouter effluves et parfums
Découvrir en haut du couffin
La perle rare de ses désirs
Celle qui la fait défaillir
Ce pistil qui appelle caresse
Fait faire des Ah à ma déesse
Des oh qui se déverse sans fin
Un doux nectar au gout divin.
Mot à mot
Hume us et coutumes
Hume haine du bitume
Fort est de chataigners
Fort un de ces maronniers
Art bredouille isolé
Art brebis égarée
Mon demain est plus pur
Mon devenir n'est qu'aventure
Love et dans tes bras
Love ivresse de tes pas
Chat teignes dans le feu
Chat on est plus heureux
Baies et dans le cou
Baisers àprès tout
Passage dans l'au dela
Passage de l'autre côté
Une balle a été tirée
En plein coeur
Pour mon malheur
Ma vie d'un coup m'est apparue
Les mauvais plans, les bien venus
Tout ce qui à fait que j'existe
M'ai revenu à l'improviste
Puis est venu le noir complet
Qui m'a recouvert sans appret
Je me suis senti seul tout à coup
Mourir ce n'est pas drole du tout
Au bout d'un certain moment
Je ne pourrai pas vous dire quand
Une brêche au loin s'est ouverte
J'ai voulu bouger, en pure perte
Une lumière blanchatre luisait
De nombreuses voix en sortaient
Elles scandaient toutes mon nom
J'aurais voulu répondre mais non
Aucun son ne sortait de ma bouche
Mais j'ai senti que quelqu'un me touche
Un air froid, des mains dures
C'était un fantôme c'est sur
Et puis d'un coup tout a disparu
Je ne sais pas comment je suis revenu
Mais je me suis retrouvé dans un lit
Avec autour, tous mes amis
Que j'ai eu peur cette fois là
On peut dire que je suis comme le chat
Si j'ai neuf vies à utiliser
Il m'en reste huit, faut pas les gacher !!
Fruits rouges
Une coupe de fruits
Dont j'ai bien envie
De prendre entre mes doigts
L'un de ceux-ci pour toi
Voler cette boule rouge
Avant que tu ne bouges
La placer dans ta main
Ce doux fruit sans pépin
Puis approcher ma bouche
Juste la queue je touche
De mes lèvres pincées
Tu peux bien l'attraper
Mais je sens la peau douce
De tes levres ma douce
Qui aspire le fruit
La queue verte aussi
Nos lèvres sont unies
Toi tu as tout le fruit
Moi j'ai gagné de toi
Un baiser, chaud et froid
Plus qu'à le savourer
Qu'à le mordre, le broyer
Puis échanger entre nous
Le jus, ce nectar doux
On pourrait continuer
Encore à en voler
Et sur nos corps placer
Ces fruits à dévorer
Fraises de mon jardin
Je ne savais pas ce matin
Que vous seriez le jouet
De ce sensuel ballet
Los ange blond
Ciel
Sans lune
Fond Rosé
Nuages grisés
Brise acidulée
Adossé au balcon
Je regardais l'horizon
Lorsque je t'ai vu là
Près de ta Vespa
Tes cheveux blonds
Sans ton blouson
J'ai pensé
C'est elle
Là
Elle
Cette femme
Ondulant
Sous le vent doux
Par cette belle soirée
Je devais lui parler
Je devais ne pas la perdre
La retrouver en bas
Ne pas la brusquer
Lui dire ces mots
Je vous aime
C'est tout
Oui
Et
Attendre
Ecouter
Lire sa réponse
Sur ses lèvres roses
Le temps est arrêté
Ma vie dépend de sa phrase
De sa réponse donnée
D'un petit sourire
Ou d'un rictus
Qui repousse
Mon âme
Moi
Mais
Elle rit
J'ai gagné
Mon coeur bat fort
Je vais l'inviter
A aller boire un verre
Parler pour se découvrir
Arriver à sourire
Tenter de connaitre
Ses coordonnées
Pour la revoir
Un matin
Demain
Elle
Deux corps à corps
Deux corps dans la lumière
L'un devant, l'autre derrière
Des cheveux blonds bouclés
L'autre noirs, attachés
Ont enlevé leurs atours
Lumière juste abas-jour
Un coté du buste éclairé
Montrant des collines perlées
De gouttes qui ont coulé
Larmes ou eau de douche et
Sur l'autre on peut voir
Chandelle dans le noir
Des courbes mutines
Que lumière illumine
Juste un corps à corps
De deux êtres qui s'adorent
Qui ne rêvent que d'encore
Baisers sur tous les pores
En s'approchant un peu
On peux voir que ces deux
Silhouettes allongées
Ont des courbes prononcées
S'embrassant pleine bouche
Epidermes qui se touchent
Eh oui ce sont des féminines
Qui jouent les libertines
La féminité dans toute sa splendeur
Deux femmes qui se donnent du bonheur
Loins des regards critiques
Des vieux boucs, des vielles biques
Ceux qui ne comprennent pas
Que l'amour ne choisit pas
Le sexe de son partenaire
Ne doivent pas leur jeter la pierre.
Première fois
Mains frolées, hanches caressées
Lèvres approchées, premier baiser
Corps pressés, mots susurés
Cou brisé, lobe mordillé
Paumes pressantes, peau dévoilée
Corps en attente, coeur alerté
Haut soulevé, doigts aventuriers
Sein attrapé, pointe dressée
Dessous dégraffés, poitrine dénudée
Gorge offerte, bouche et baisers
Coeur en fête, soumise à l'aimée
Savourer l'instant, ne plus bouger
Vent sous la jupette, les yeux fermés
Sensation de bien être, cuisses écartées
Majeur dansant, vénus épilée
Langue baladeuse, odeur épicée
Lèvres ouvertes, sexe brasier
Envie d'être tienne, femme possèdée.
Réponse
La brume s'est levée
Le phare peut te guider
Dans ta route vers l'aimé.
Va vers sa lumière
Il te montre la terre
Ou tu pourras trouver
Celui que tu cherches
Depuis tout ce temps,
Cet homme qui t'attend.
Celui qui te prendra
La main et te dira
Tu es enfin là.
Je t'ai tellement rêvée
Longtemps, j'ai retourné
Le monde pour te trouver.
Et tu es devant moi
Je n'ai plus peur du froid
Puisque enfin tu es là.
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