• Le gingembre
    Pourquoi mettre du gingembre au menu ?
    Il possède une saveur exceptionnelle et confère une note délicieusement orientale à n'importe quel plat.
    Ses fines tranches marinées permettent de « nettoyer » le palais entre deux plats aux saveurs prononcées.
    On peut en faire une infusion glacée que l’on servira telle quelle ou que l’on mélangera avec de l’eau minérale.
    Il facilite la digestion.
    Il prévient les nausées et les vomissements chez les personnes sujettes au mal des transports et chez les femmes enceintes.

    Profil santé<o:p></o:p>
    Depuis fort longtemps, le gingembre est consommé aux quatre coins du monde pour soulager différents maux tels que les rhumatismes, les nausées, le rhume et les maux de tête. 

    Le gingembre peut être utilisé sous différentes formes, comme en capsules, en poudre, en tisanes, frais ou en sirop. 

    Cette fiche se consacrera principalement aux effets sur la santé de la consommation de gingembre frais ou séché (voir notre fiche Gingembre (psn) dans la section Produits de santé naturels pour connaître les effets du gingembre sous d’autres formes).<o:p></o:p>

    Principes actifs et propriétés<o:p></o:p>

    Antioxydants. 
    Les antioxydants sont des composés qui protègent les cellules du corps des dommages causés par les radicaux libres. Ces derniers sont des molécules très réactives qui seraient impliquées dans le développement des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies liées au vieillissement. 

    Une quarantaine de composés antioxydants ont été découverts dans le gingembre. Certains d’entre eux seraient résistants à la chaleur et pourraient même être libérés durant la cuisson, ce qui pourrait expliquer l’augmentation de l’activité antioxydante du gingembre cuit. Le gingembre moulu se situe au troisième rang quant à son contenu en antioxydants parmi plus de 1 000 aliments analysés. 

    Mentionnons toutefois que cette comparaison a été effectuée sur la base de 100 g d’aliments et non par portion usuelle (qui correspond à environ 2 g dans le cas du gingembre). Le gingembre frais possède aussi une forte activité antioxydante comparativement à d’autres légumes et épices consommés en Asie. À la suite d’une trentaine d’analyses effectuées, le gingembre, ainsi que le curcuma, la menthe, la coriandre, le brocoli et les choux de Bruxelles, se sont classés parmi les quatorze végétaux frais les plus fortement antioxydants.<o:p></o:p>

    Le principal composé actif responsable du goût piquant du gingembre frais est le (6)-gingérol. Ses propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes sont bien connues10 et son potentiel anticancer est démontré in vitro. Durant la déshydratation du gingembre, les gingérols sont convertis en composés nommés shogaols. 

    Ce groupe de composés se retrouve donc en plus grande quantité dans le gingembre séché ou en poudre que dans le gingembre frais. Une étude démontre que les shogaols pourraient protéger les cellules d’un composé impliqué dans le développement de la maladie d’Alzheimer.

     Les effets des différents composés antioxydants isolés du gingembre ont été observés in vitro ainsi que chez l’animal. 
    Ce sont là des résultats prometteurs qui restent à être démontrés chez l’humain.<o:p></o:p>

    Nausées et vomissements. 
    Plusieurs études ont évalué l’effet antiémétique, la capacité de prévenir ou d'arrêter les nausées et les vomissements attribué au gingembre. D’abord, deux études révèlent que la consommation de 0,5 g à 1,5 g de gingembre en poudre, sous forme de capsules pourrait être efficace pour traiter les nausées et les vomissements durant la grossesse. 

    De plus, une méta-analyse récente démontre que 1 g de gingembre en poudre, sous forme de capsules, serait plus efficace qu’un placebo pour prévenir les nausées et les vomissements après une chirurgie. 

    À titre de comparaison, 1 g à 2 g de gingembre en poudre équivaut à environ 10 g de gingembre frais. Finalement, la consommation de gingembre pourrait prévenir les nausées et les vomissements reliés au mal des transports, mais les preuves sont encore insuffisantes pour conclure à une efficacité probante. 

    À ce sujet, deux études n’ont pas vu d’effet antiémétique à la suite de la consommation de gingembre frais. Les gingérols et les shogaols contenus dans le gingembre joueraient un rôle dans l’effet antiémétique, en agissant entre autres sur la réduction des mouvements de l’estomac. 

    À ce jour, la majorité des études randomisées ont été réalisées avec du gingembre en poudre capsules et en le comparant à un placebo. Ainsi, il est difficile de déterminer si la consommation de gingembre frais, cristallisé ou en tisane, par exemple, pourrait procurer les mêmes effets.<o:p></o:p>

    Digestion. 
    Un article de synthèse, dans lequel ont été recensées des études réalisées chez l’animal, démontre que le gingembre, comme d’autres épices pourrait stimuler la sécrétion de bile et l’activité de différents enzymes digestifs, résultant en une digestion plus rapide des aliments. Les quantités de gingembre utilisées dans ces études sont élevées et même supérieures à ce que pourraient consommer des populations reconnues comme étant de grandes consommatrices d’épices, comme l’Inde. 

    Quoique la consommation de telles quantités soit réaliste pour ces populations, elle l’est plus difficilement dans un contexte nord-américain où les épices, dont le gingembre ont moins leur place dans les mets traditionnels. Comme l’effet de la consommation de gingembre frais sur le processus de digestion n’a pas fait l’objet d’étude clinique bien contrôlée chez l’humain, davantage de recherches pourront éventuellement mener à des conclusions plus précises sur le sujet.<o:p></o:p>

    Inflammation. 
    Les propriétés anti-inflammatoires de certains constituants du gingembre sont reconnues depuis fort longtemps et sont bien documentées in vitro. Parmi les composés connus, mentionnons principalement les gingérols dont les effets bénéfiques ont été également observés chez l’animal, mais aussi les shogaols et les paradols qui exerceraient leurs effets par différents mécanismes d’action. 

    D’autres composés actifs jouent probablement aussi un rôle, il reste à les découvrir. Chez l’humain, la consommation de gingembre a démontré des résultats prometteurs quant à la diminution des douleurs reliées à l’arthrite, quelques études seulement, réalisées à partir de gingembre frais. 

    Par contre, les résultats de ces études sont difficiles à comparer, étant donné les différentes préparations et quantités de gingembre utilisées, de 0,5 g à 50 g de gingembre par jour. Davantage d’études sont donc nécessaires avant de conclure à un effet réel de la consommation de gingembre frais sur la prévention et le traitement des douleurs reliées à des troubles inflammatoires chroniques.<o:p></o:p>


    Gingembre, ail et oignon<o:p></o:p>
    En consommant du gingembre avec de l’ail ou de l’oignon ou mieux encore, les deux on créerait une synergie entre leurs différents composés antioxydants. Ce qui leur permettrait de surpasser leurs effets antioxydants individuels.

    Gingembre et diabète<o:p></o:p>
    Une récente étude réalisée chez l’animal a démontré que l’ajout d’un extrait de gingembre à la diète de rats diabétiques diminuait leurs taux sanguins de glucose, de cholestérol et de triglycérides. Un tel effet sur le glucose n’avait pas été observé auparavant chez des rats non diabétiques, ce qui laisse entrevoir que le gingembre pourrait exercer son effet spécifique en présence de diabète. Ce sont là des résultats prometteurs qui ouvrent la porte à davantage d’études permettant de connaître l’effet du gingembre dans le contrôle du diabète.

    Précautions<o:p></o:p>
    Différentes propriétés attribuées au gingembre, telles que des effets anticoagulant et hypoglycémiant laissent supposer que sa consommation pourrait interférer avec certains médicaments, plantes ou suppléments, en augmentant leurs effets. À ce sujet, plusieurs auteurs recommandent aux personnes prenant des médicaments pour le sang, tels l’héparine, le coumadin ou l’aspirine ou avant une chirurgie, d’éviter de consommer de grandes quantités de gingembre afin de diminuer les risques de saignements excessifs.

    De plus, de grandes doses de gingembre pourraient interférer avec les médicaments pour le coeur, effet cardiotonique et les médicaments pour le diabète, action hypoglycémiante. Ces risques d’interaction sont cependant théoriques et n’ont pas nécessairement été observés chez des patients.<o:p></o:p>

    <o:p> sources: </o:p>http://www.passeportsante.net
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  • Thé vert
    Le thé est probablement l'une des boissons les plus extraordinaires qui soient. C'est d'ailleurs, après l'eau, la seconde boisson la plus consommée au monde. Entre les thés noirs, verts, blancs, semi-fermentés, fumés, parfumés, compressés, on estime à plus de 3 000 le nombre de variétés de thé. Toutes, sans exception, proviennent de la même plante : le Camellia Sinensis, dont l'origine est chinoise, et non pas indienne, comme on le croit trop souvent.<o:p></o:p>


    Tasses de thé vert
    Le thé est beaucoup moins toxique et beaucoup plus sain pour la santé que le café, mais il faut savoir l'utiliser pour éviter certains désagréments.<o:p></o:p>
    « Avec une saveur amère, le thé aide l'esprit, combat la fatigue, stimule le corps, réduit le poids, stimule la vision. »

    Shen Nong Ben Cao Jing Pr
    emière matière médicale de la pharmacopée chinoise, 1er siècle, Dynastie des Han.

    Les différents types de thé et leur effet bénéfique sur la santé
    Tous les thés sont des Camellia Sinensis. C'est uniquement l'environnement, le terrain, l'altitude, l'époque de la récolte et le mode de transformation qui modifient l'apparence et la qualité du thé. Tous les thés semblent avoir de multiples vertus, notamment, contre le cancer et les maladies cardiaques. 


    Le thé vert était réputé comme le plus puissant pour la prévention du cancer. Or, une série d'études récentes montrent que le thé blanc l'est encore plus.<o:p></o:p>


    Connu seulement par les fins amateurs du thé en Europe, le thé blanc est l'un des plus fameux et des plus chers du monde. Les chercheurs pensent que c'est le mode de préparation du thé blanc qui pourrait expliquer la différence d'efficacité. 


    En effet, celui-ci subit peu de manipulations et de transformations après la cueillette pour pouvoir garder au maximum son arôme et ses qualités. Cela fait écho à une autre étude qui a démontré que les thés verts non fermentés, non fumés et non pressés semblaient meilleurs pour la santé.
    Ces préparations traditionnelles détruisent une partie des polyphénols, mais cela n'explique probablement pas tout.<o:p></o:p>

    En l'état actuel de nos recherches dans le domaine de la santé, il faut retenir que les thés peu transformés sont meilleurs que ceux qui le sont plus fortement, fermentés, semi-fermentés, fumés, comprimés, etc. et que le thé blanc est supérieur au thé vert qui est lui-même supérieur au thé noir.<o:p></o:p>

    Composition du thé
    Dans 100 g de thé vert séché, il y a environ :<o:p></o:p>

    Vitamine C <o:p></o:p>
    300 mg <o:p></o:p>
    Vitamine E <o:p></o:p>
    100 mg <o:p></o:p>
    Vitamine B <o:p></o:p>
    11 mg <o:p></o:p>
    Bétacarotène (Provitamine A) <o:p></o:p>
    15 mg <o:p></o:p>
    Polyphénols (antioxydants) <o:p></o:p>
    35 % <o:p></o:p>
    Chlorophylle <o:p></o:p>
    1 % <o:p></o:p>
    Caféine <o:p></o:p>
    3 % <o:p></o:p>


    Les thés noirs, semi-fermentés ou fumés ont une teneur en vitamines et polyphénols beaucoup plus faible que les thés verts ou les thés blancs qui ont subi peu de transformation. Concernant la vitamine C, qui est fragile à la chaleur, nous pouvons même considérer sa teneur quasiment nulle dans les thés noirs. Nous retrouvons là encore, la notion de Jing qui supporte mal les transformations.<o:p></o:p>


    Selon la diététique chinoise
    En médecine chinoise, on qualifie les saveurs du thé d'amères et sa nature de douce et de fraîche. Ses méridiens destinataires sont le Cœur, le Foie, l'Estomac, la Vessie et le Gros Intestin.<o:p></o:p>

    Le thé a pour fonction de :<o:p></o:p>

    • Clarifier la tête et les yeux.<o:p></o:p>
    • Clarifier la Chaleur, éliminer l'agitation.<o:p></o:p>
    • Dissiper la stagnation d'aliments.<o:p></o:p>
    • Atténuer les méfaits d'un excès d'alcool.<o:p></o:p>
    • Favoriser la diurèse (élimination urinaire).<o:p></o:p>
    • Arrêter la diarrhée.<o:p></o:p>
    • Dissoudre les mucosités.<o:p></o:p>
    On dit aussi que le thé rend les yeux plus clairs et brillants.<o:p></o:p>

    Le thé est indiqué dans les cas suivants:
    Chaque indication est reliée, dans l'ordre, avec chacune des fonctions précitées.<o:p></o:p>

    • Céphalée, yeux rouges et douloureux, vision trouble due à un Vent Chaleur, comme par exemple dans le rhume des foins ; hypersomnie, confusion mentale.<o:p></o:p>
    • Soif, agitation due à une maladie fébrile, due à une Canicule Chaleur.<o:p></o:p>
    • Nausée, perte d'appétit, éructation fétide, distension et douleur épigastriques et abdominales liées à une stagnation d'aliments, surtout due aux graisses animales et aux huiles végétales.<o:p></o:p>
    • Tête lourde, céphalée, nausée, dues à un excès d'alcool.<o:p></o:p>
    • Dysurie, oligurie, urodynie, urines foncées et peu abondantes, strangurie Chaleur due à une Humidité-Chaleur sur la Vessie.<o:p></o:p>
    • Diarrhée due à une Humidité-Chaleur.<o:p></o:p>
    • Toux avec mucosités abondantes.<o:p></o:p>
    • Zona.<o:p></o:p>
    Préparation et utilisation.
    • Le thé est consommé en infusion.<o:p></o:p>
    • La consommation moyenne pour bénéficier des propriétés thérapeutiques du thé est de 5 à 10 g par jour.<o:p></o:p>
    • Pour avoir une action antidiarrhéique, il faut en boire une infusion très concentrée, très amère : 10 g de feuilles de thé mises à bouillir dans 200 ml d'eau bouillante, à feu doux pour obtenir un thé très fort. À boire en 3 à 4 fois sur la journée.<o:p></o:p>
    • Moudre des feuilles de thé et dissoudre la poudre obtenue dans un thé très fort. Appliquer extérieurement sur le zona 2 à 3 fois par jour.<o:p></o:p>
    • Boire de 2 ml à 5 ml, 3 à 4 fois par jour d'un thé très fort (faire bouillir à feu doux les feuilles de thé) peut guérir des entérites aiguës ou chroniques.<o:p></o:p>
    • Pour « décaféiner le thé », il suffit de jeter la première eau d'infusion après deux minutes (trois, si les feuilles sont entières). Vous pouvez alors faire infuser de nouveau votre thé avec une nouvelle eau frémissante et boire comme à l'accoutumée.<o:p></o:p>
    Les effets bénéfiques du thé sur la santé.<o:p></o:p>

    Le thé est un puissant antioxydant...
    De nombreuses recherches récentes un peu partout dans le monde occidental montrent clairement le fantastique potentiel bénéfique du thé sur la santé. Les feuilles de thé contiennent des quantités importantes de certaines substances antioxydantes comme les polyphénols et les flavonoïdes qui agissent contre les radicaux libres et protègent nos cellules des agressions quotidiennes. 
    Cette haute teneur en antioxydants dépasse même celle des légumes et des fruits riches en polyphénols. 


    La revue scientifique Free Radical Research  aux USA publiait dans son numéro de 1999 vol. 30, une étude qui compare l'effet antioxydant de certains aliments.


    On y apprend que 2 tasses de thé équivalent à :
    • 7 verres de jus d'orange.<o:p></o:p>
    • 20 verres de jus de pomme.<o:p></o:p>
    • 6 pommes.<o:p></o:p>
    • 3 ½ verres de jus de cassis.<o:p></o:p>
    Une autre étude faite par la Boston Tufts University a mesuré l'effet antioxydant du thé en le comparant à 22 légumes en incluant le brocoli, le maïs, l'oignon, l'ail et les carottes. Le thé est arrivé en tête. Cette recherche a également souligné la capacité supérieure du thé à absorber les radicaux libres. 


    Les radicaux libres sont des substances qui lèsent nos cellules. Or, les scientifiques sont de plus en plus en accord sur le fait que ces lésions seraient à l'origine de certains cancers, de maladies cardio-vasculaires et d'accidents vasculaires cérébraux. Cela expliquerait les très nombreuses observations et recherches faites depuis vingt ans en Chine, au Japon, aux États-Unis, aux Pays-Bas, en Grande Bretagne, au Canada, etc. qui confirment les vertus thérapeutiques du thé.<o:p></o:p>

    Il est à noter que 85 % des antioxydants du thé sont libérés dans les 3 à 5 premières minutes d'infusion
    Après une simple tasse de thé, l'organisme bénéficie d'une forte activité antioxydante dans les deux ou trois heures qui suivent. Ce pouvoir antioxydant du thé est quatre fois plus puissant que celui de la vitamine C. Un de ces constituants, le Gallate Epigallocatechol-3 EGCG, est, quant à lui, 200 fois supérieur aux vertus antioxydantes de la vitamine E!<o:p></o:p>

    Nous pouvons maintenant dire avec certitude que la consommation régulière de thé diminue le risque de :<o:p></o:p>

    • Maladies cardiovasculaires 
    • Prévention des infarctus et des thromboses : le thé stimule légèrement le coeur, assouplit les parois des vaisseaux sanguins, aide à éviter l'artériosclérose et empêche la formation de caillots.
    • Cancers 
    • C'est particulièrement vrai pour ceux qui sont induits par le tabac, poumon, pancréas, bouche, œsophage, larynx, rein, vessie et par le mode alimentaire erroné du monde occidental, côlon, rectum, prostate, sein, ovaire, endomètre.<o:p></o:p>
    • Accidents vasculaires cérébraux
    • Le thé a une action anti-thrombotique.<o:p></o:p>
    Les autres propriétés reconnues du thé sont :<o:p></o:p>

    • L'augmentation rapide de la vigilance.<o:p></o:p>
    • L'action stimulante sur l'intellect.<o:p></o:p>
    • La vasodilatation des vaisseaux capillaires.<o:p></o:p>
    • La réduction du stress oxydatif du tabac.<o:p></o:p>
    • La réduction du taux de cholestérol mais cette fonction est controversée.<o:p></o:p>
    • L'action amaigrissante faiblement.<o:p></o:p>
    • L'action hémostatique  selles sanguinolentes à forte dose.<o:p></o:p>
    • L'action anti-infectieuse dans les dysenteries - à forte dose.<o:p></o:p>
    • L'action diurétique.<o:p></o:p>
    Inconvénients et contre-indications du thé<o:p></o:p>

    • Tous ces effets bénéfiques ne doivent pas nous faire oublier qu'aucun aliment au monde n’est une panacée. 
    • Le thé possède aussi des inconvénients qu'il faut connaître pour éviter ses effets négatifs.<o:p></o:p>
    Selon la médecine chinoise<o:p></o:p>

    « Une longue pratique de boire du thé incorrectement réduit les graisses du corps, cause le froid Vide du Foyer Médian. 
    Boire du thé lors de colères est particulièrement inadéquat et entraîne de l'insomnie ».
    Shou Yang Cong Shu  dans le Traité ancien des méthodes de santé chinoises.<o:p></o:p>
    « Bien que le thé ait l'effet de clarifier le cœur et stimuler la vision, il a de nombreux inconvénients. Il ne doit pas être bu excessivement dans n'importe quelle saison de l'année surtout dans le cas où la personne souffrirait d'insomnie ou celle qui est maigre et faible ».
    Sun Zhen Ren Wei Shen Ge Zhu Shi dans le Livre chinois ancien.<o:p></o:p>
    En médecine chinoise, le thé est contre-indiqué dans les cas suivants :<o:p></o:p>

    • Grossesse et allaitement.<o:p></o:p>
    • Insomnie.<o:p></o:p>
    • Constipation.<o:p></o:p>
    • Mictions fréquentes et abondantes, nycturies, émission d'urine plus importante la nuit que le jour dues à un Vide du Yang de la Rate et des Reins. La nature rafraîchissante du thé et son action diurétique doivent nous pousser à la modération, d'autant plus que la personne est frileuse, a les membres froids ou le nez froid, le tout accompagné de fatigabilité.<o:p></o:p>
    De plus, le thé est incompatible avec plusieurs substances médicinales chinoises telles que le fameux ginseng, Radix Panacis Ginseng Ren Shen. Il neutralise ses effets tonifiants, ce qui ridiculise la commercialisation mercantile du thé au ginseng. 
    Les autres incompatibilités sont : Radix Clematidis Chinensis (Wei Ling Xian), Rhizoma Smilacis Glabrae (Tu Fu Ling), Fructus Quisqualis Indicae (Shi Jun Zi), Sclerotium Poriae Cocos (Fu Ling).<o:p></o:p>

    Selon la science contemporaine<o:p></o:p>

    • Le thé s'oppose à l'assimilation du fer. Il est donc contre-indiqué en cas d'anémie ferriprive. Pour cette raison, il est déconseillé de boire du thé aux repas. Celui-ci sera pris en dehors des phases digestives.<o:p></o:p>
    • Le thé peut aggraver un ulcère gastrique ou duodénal s'il est pris à jeun sur un ventre vide. De manière générale, en cas d'ulcère, il faut éviter le thé.<o:p></o:p>
    • Le thé semble s'opposer à certaines substances médicamenteuses et aussi à l'assimilation de certaines protéines. De ce fait, il est déconseillé de prendre du thé à table ou au même moment qu'une prise de médicament.<o:p></o:p>
    • Par ailleurs, un excès de thé peut induire :
      - des palpitations cardiaques;
      - des céphalées;
      - des acouphènes;
      - une vision trouble.<o:p></o:p>
    Les méfaits de la caféine du thé
    La teneur en caféine peut, bien évidemment, varier selon le type de thé. Cependant, en général, on considère qu'il contient 3 % de caféine, soit deux à trois fois moins que le café. Une consommation modérée de caféine de 400 à 450 mg par jour ne semble pas provoquer de troubles chez la plupart des individus. Ceci équivaut approximativement à 10-12 tasses de thé par jour. Malgré cela, certaines personnes sont très sensibles à cette substance. Une petite tasse de thé l'après-midi peut même être l'origine d'une nuit blanche. Pour éviter ou réduire cette sensibilité, il est possible de décaféiner soi-même sa boisson . Voir plus haut, sous Préparation et utilisation.<o:p></o:p>

    Conclusions
    Les bienfaits du thé sont exceptionnels. Ceux-ci sont d'autant plus spectaculaires qu'ils ont été confirmés par la science moderne qui, dans notre société, a plus de valeur que l'expérience de milliers d'années. 
    Nous sommes convaincus que si les scientifiques se penchaient sur la méthode alimentaire chinoise, ils pourraient prouver, avec le même éclat, les bienfaits extraordinaires de la diététique chinoise. 
    Celle-ci offre au peuple chinois la même espérance de vie que les occidentaux, malgré un suivi médical beaucoup plus faible et des conditions de vie très précaires. 
    La sagesse alimentaire chinoise est l'un des plus précieux dons que l'empire du milieu ait fait à l'humanité.<o:p></o:p>

    À propos de l’auteur de nos sources.
    Philippe Sionneau est l'un des enseignants les plus réputés et les plus actifs dans le domaine de la médecine chinoise. Il a publié 19 ouvrages traduits en français, en anglais et en espagnol. Ses travaux ont été plébiscités tant par le public professionnel que par les meilleurs spécialistes. Il anime des formations d'acupuncture, de diététique, de pharmacopée et de médecine interne ainsi que des stages pratiques, diagnostic, pouls, langue, techniques d'acupuncture, cas cliniques… en Europe et, parfois même, au Québec et aux États-Unis.<o:p></o:p>

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  • Pousses de soja


    Recommandations concernant plus particulièrement les adultes<o:p></o:p>

    La consommation d'isoflavones ne présente pas de risque lorsqu'elle se limite à 1mg/kg/jour chez l'adulte.<o:p></o:p>

    Il faut éviter de cumuler les sources de phyto-estrogènes : par exemple aliments dérivés du soja etcompléments alimentaires, ou compléments alimentaires composés de plusieur types de phyto-estrogènes (isoflavones, coumestanes…) en particulier si les apports totaux en phyto-estrogènes ne sont pas précisés.<o:p></o:p>
    Les aliments à base de soja, tels le tonyu, le tofu, peuvent être consommés sans excès par les adultes puisqu'ils diminuent l'apport en graisses saturées animales, et dans le cadre d'une alimentation équilibrée et diversifiée, en accord avec les recommandation du Programme national nutrition santé. <o:p></o:p>

    La tonicité vasculaire, dont la diminution accompagne souvent une augmentation du risque cardiovasculaire, est améliorée par les isoflavones purifiées de soja, à des doses de 45 à 55 mg/jour de génistéine. Les doses supérieures n'ont pas fait preuve de leur innocuité.<o:p></o:p>
    L'interaction des phyto-estrogènes avec la synthèse des hormones thyroïdiennes impose l'exclusion de leur consommation sous quelque forme que ce soit par les sujets hypothyroïdiens traités ou non traités.<o:p></o:p>
    Bien qu'aucun phénomène d'allergie n'ait à ce jour été rapporté avec les compléments alimentaires à base d'isoflavones de soja, la variété des modes d'obtention de ces extraits doit inciter les personnes notoirement sensibles aux protéines de soja à la prudence vis à vis de ces préparations.<o:p></o:p>

    Recommandations concernant plus particulièrement les femmes enceintes, nourrissons et enfants en bas âge<o:p></o:p>

    Compte tenu de l'état actuel des connaissances et des incertitudes concernant les effets à long terme des fortes doses d'isoflavones ingérées de façon prolongée par les nourrissons, les préparations aux protéines de soja ne devraient pas être données aux enfants avant 3 ans si celles-ci ne sont pas à teneur réduite en isoflavones. Compte tenu de leur composition, les tonyus (jus de soja) sont contre-indiqués pour l'alimentation des nourrissons et des enfants en bas-âge (de la naissance à trois ans).<o:p></o:p>

    Les études animales montrent que les phases précoces du développement des organes sexuels (pendant la gestation et la lactation) sont particulièrement sensibles à l'exposition aux phyto-estrogènes. Des anomalies morphologiques pouvant entraîner une diminution de la fertilité mais aussi une plus grande sensibilité aux carcinogènes sont observées. Une précaution importante apparaît donc d'éviter chez la femme enceinte et allaitante une consommation élevée d'isoflavones, notamment sous la forme de compléments alimentaires. De même la consommation de produits à base de soja chez le nourrisson (préparation à base de protéines de soja, puis préparations de suite) et l'enfant en bas âge (tonyus, yaourts au soja) est à éviter.<o:p></o:p>
    La consommation de préparations à base de protéines de soja devrait, dans le cas des nourrissons et des femmes enceintes, être inférieure à 1 mg/L de préparation reconstituée (en équivalents aglycone46, soit environ 0.15mg/kg de poids corporel).<o:p></o:p>

    Tofu

    Recommandations concernant plus particulièrement les professionnels<o:p></o:p>

    Dans l'état actuel de nos connaissances, dans l'attente d'étude d'intervention contrôlée, aucune étude humaine pertinente ne permet d'autoriser d'allégation de prévention de la dégradation des fonctions cognitives chez la femme aux dérivés du soja ou aux suppléments d'isoflavones.<o:p></o:p>
    L'étiquetage de toute préparation diététique à base de protéines de soja destinée aux nourrissons et aux enfants en bas âge doit préciser la teneur en phyto-estrogènes, exprimée en équivalent aglycones, notamment sur les aliments à base de soja et les compléments alimentaires. Ceci signifie un contrôle des doses par les industriels à chaque fabrication avec un nouveau lot de soja.<o:p></o:p>
    Les consommateurs de produits dérivés du soja doivent être informés que ces produits contiennent des isoflavones dont il a été montré qu'elles pouvaient exercer des effets hormonaux. La composition en isoflavones de ces compléments doit être clairement indiquée. La mention "Parlez-en avec votre médecin" doit alerter les consommateurs d'éventuelles contre-indications.<o:p></o:p>
    Il existe aussi des interactions avec d'autres traitements hormonaux (par exemple, tamoxifène) pouvant exacerber ou neutraliser ces traitements. La consommation de phyto-estrogènes devrait être évitée dans ces cas-là.<o:p></o:p>

    Sources: ANSES (ancien AFSSA)
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  • Le saumon vous fait une fleur

    Avec le XXIe siècle, le saumon fumé est bel et bien descendu des tables de fêtes pour s’inviter dans nos frigos à l’année. Pour pallier la banalisation, une petite société du Pas-de-Calais a eu l’idée d’aromatiser le sien… aux fleurs.


    Drôle d’idée marketing ou délicieuse invention un brin provoc ? Un peu des deux, mais ne jetez pas le poisson avec l’eau du bain : il y a bien plus que des arêtes à dévorer.
    Voici donc du cœur de filet de saumon chilien abritant quelques pétales de fleurs parfumés : du 100 % naturel. Salé au sel sec, aucune saumure n’a abîmé sa chair fumée au roble, tendre mais ferme comme il faut. À l’odeur, c’est bien du poisson. Sur le palais se découvre enfin la rose, envoûtante, ou le coquelicot et la violette, plus subtils. S’il n’est pas question d’en manger un filet entier sous peine d’écœurement, le saumon à la rose mérite sa place sur une table basse pour un apéro chic et décalé. Découpé en bouchées et accompagné d’une chantilly aux graines de pavot, il saura bluffer vos invités.
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    Avec le XXIe siècle, le saumon fumé est bel et bien descendu des tables de fêtes pour s’inviter dans nos frigos à l’année. Pour pallier la banalisation, une petite société du Pas-de-Calais a eu l’idée d’aromatiser le sien… aux fleurs.


    Drôle d’idée marketing ou délicieuse invention un brin provoc ? Un peu des deux, mais ne jetez pas le poisson avec l’eau du bain : il y a bien plus que des arêtes à dévorer.
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